ACTU : CFF Cargo se rapproche de ses clients
SUISSE - CFF Cargo calque sa politique sur les besoins des clients dans le but d'être plus proches d'eux. L'entreprise a donc entamé une réorganisation qui sera achevée le 1er janvier 2007. CFF Cargo répartit le domaine du transport entre les secteurs d'activité «International», «Maintenance» et «Suisse»
Les différents secteurs pour lesquels CFF Cargo travaille actuellement évoluent de plus en plus selon une logique qui leur est propre. Ainsi, la structure de la clientèle mais aussi les méthodes de production et la dynamique concurrentielle des transactions internationales Nord-Sud et intérieures divergent de plus en plus. CFF Cargo se rapproche de ses clients en créant une nouvelle structure organisationnelle. Cette nouvelle structure sera élaborée d'ici l'automne et mise en place pour le 1er janvier 2007.
C'est également à cette date que Daniel Nordmann prendra la tête du groupe. Les nouveaux secteurs d'activité seront dirigés par Nicolas Perrin (secteur International) et Adrian Keller (secteur Suisse). Ces deux responsables sont actuellement membres de la Direction de CFF Cargo et sont chargés l'un, de la production et l'autre, de la gestion du réseau et des capacités. Les collaborateurs et ressources, ainsi que les filiales actuellement existantes en Suisse, en Italie ou en Allemagne, seront rattachés aux nouveaux secteurs d'activité en fonction des tâches qui leur incombent. La structure juridique actuelle de CFF Cargo SA de Bâle reste inchangé.
La branche Fret des chemins de fer suisses, CFF Cargo, évolue. Objectif avoué : se rapprocher de ses clients en créant une nouvelle structure organisationnelle.
EXPO : Hommage à la résistance des cheminots
FRANCE - L'exposition «Cheminots dans la résistance» se déroule jusqu'au 3 septembre au Musée français du chemin de fer, rebaptisé Cité du train, à Mulhouse. En hommage aux combats des agents de la SNCF, cette manifestation regroupe de nombreux documentaires, des archives, des photographies et des films. Elle retrace l'histoire de ces résistants, qui ont subi progressivement la domination allemande, soumis, à partir de mai 1940, aux lois de guerre allemandes avec des sanctions pouvant aller jusqu'à la mort.
Cachette dans les fourgons, ralentissement des convois pour faciliter le saut des passagers et sabotages vont amener 2 800 cheminots à être fusillés ou déportés. L'exposition, dont la muséographie a été réalisée par la SNCF, évoque aussi l'enjeu stratégique que représentaient les chemins de fer : un moyen de transporter les ravitaillements, les hommes mobilisés pour le STO, et les déportés vers l'Est.
Hommage à la résistance des cheminots pendant la seconde guerre mondiale avec l'exposition «Cheminots dans la résistance» qui se déroule jusqu'au 3 septembre 2006 - plus d'infos sur la manifestation en cliquant ici
ACTU : Les voyageurs arrivés en retard bientôt dédommagés à la SNCB
BELGIQUE - La SNCB vient d’établir, en concertation avec le Secrétaire d’Etat auprès des entreprises publiques Bruno Tuybens, un système qui permettra, sous certaines conditions, le dédommagement des voyageurs qui ont connu un retard de train. La mesure entrera en vigueur à partir du 1er septembre. Selon les estimations, chaque année, plus de 80 000 clients pourront prétendre à une compensation suite à un retard de train.
La mesure repose sur deux principes essentiels : sont pris en considération d’une part, les retards fréquents d’au moins 15 minutes encourus sur une même ligne, et d’autre part, les retards de 120 minutes ou plus. A partir du 1er septembre, les voyageurs concernés pourront donc introduire une demande de compensation auprès du Service Central Clientèle de la SNCB.
Le client qui a subi au moins 25 fois sur un semestre un retard d’au moins 15 minutes sur la même ligne entre dans les conditions pour prétendre au dédommagement. Celui-ci sera effectué au moyen d’un bon valeur d’un montant équivalent à 10% des prix des trajets sur lesquels les retards ont été encourus, avec un minimum de 2,5 €.
Afin de pouvoir prétendre au dédommagement, les clients adressent leur demande au Service Central Clientèle de la SNCB une fois tous les six mois au moyen du formulaire prévu, disponible en gare ou sur le site Internet de la SNCB, en prenant soin d’y annexer leurs différents titres de transport comme preuve du trajet effectué. Les détenteurs de cartes train procèdent de la même manière mais sans annexer de documents à la demande, leurs données étant déjà connues des services de la SNCB.
Les demandes peuvent également être adressées gratuitement en déposant le dossier au guichet d’une gare. Ce sera pour la première fois possible en mars 2007 pour les trajets effectués entre le 1er septembre 2006 et le 28 février 2007.
Autres clients concernés : les voyageurs qui sont arrivés à destination avec un retard d’au moins 120 minutes. Dans ce cas, la demande doit être introduite dans les 15 jours et le client reçoit une compensation , sous forme de bon valeur, équivalente à 50% du prix du trajet effectué, avec un minimum de 2,5 €. Cette mesure entre également en vigueur à partir du 1er septembre. Les voyageurs concernés peuvent donc introduire une demande à partir de cette date. Selon les estimations, au total 80 000 à 100 000 clients par an pourraient introduire un dossier.
Concrètement, Les détenteurs de cartes train verront leur portefeuille électronique crédité de la valeur de la compensation. Le portefeuille électronique est un « compte épargne » qui a été créé automatiquement pour les détenteurs de cartes train et qui a permis à la plupart d’entre eux d’épargner entre-temps une certaine somme. Les autres clients recevront un bon valeur par courrier. Avec la somme disponible dans le portefeuille électronique ou avec le bon valeur, le client pourra acheter un produit de la gamme SNCB. Le bon valeur (ou le montant crédité au portefeuille électronique) est valable un an.
Les compensations s’effectuent sur base du retard subi à destination, les gares de départ et d’arrivée étant renseignées sur le titre de transport annexé à la demande. Les PASS et autres cartes à remplir doivent être transmises à la SNCB après avoir été complètement utilisés.
Pour le prix des cartes train, le prix total est pris en compte , c’est-à-dire y compris la valeur patronale mais sont exclus les montants d’avant et d’après le trajet effectué en train. Le montant est attribué au client-utilisateur, qu’il ait payé lui-même son titre de transport ou qu’il lui ait été totalement ou partiellement payé par son employeur ou par un tiers.
Il n’est pas prévu de compensation :
NEWS : Moyens accrus pour les études de la LGV Toulouse-Bordeaux
FRANCE - Cinq millions d'euros supplémentaires ont été inscrits, mercredi à Toulouse, au budget 2006 du conseil régional de Midi-Pyrénées pour les études sur la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse.
Réunis en assemblée plénière présidée par Martin Malvy, les conseillers régionaux, qui avaient déjà réservé un million d'euros, ont ainsi donné plus de moyens aux "études préliminaires et à l'avant-projet sommaire", les études précédant la déclaration d'utilité publique par le gouvernement".
Cette inscription de crédits "doit permettre de lancer les études sans plus de négociations avec nos voisins aquitains sans attendre les conclusions du débat public en cours chez eux", a indiqué M. Malvy. Avec ces 6 millions d'euros, Midi-Pyrénées "se donne les moyens de conclure rapidement la convention de financement devant associer les régions, les départements et les communautés d'agglomérations, sous réserve de la mobilisation par l'Etat des autres partenaires", a-t-on précisé auprès du conseil régional.
En avril dernier, Réseau ferré de France (RFF) avait annoncé que le projet de LGV, qui doit mettre Bordeaux à une heure de TGV de Toulouse au lieu de deux heures, et Toulouse à trois heures de Paris au lieu de cinq à l'horizon 2016-17, devrait se poursuivre. Trois ans d'études seront nécessaires pour constituer le dossier d'enquête publique, puis environ deux ans pour l'enquête publique et la décision ministérielle. En cas de conclusions favorables, les travaux devraient débuter vers 2011-12 -- après la réalisation de la LGV Tours-Bordeaux", avait alors déclaré à l'AFP Jean-Jacques Faucher, chef du projet débat public pour la LGV.
Ce projet n'entre pas en concurrence avec projet d'une LGV entre Bordeaux et la frontière espagnole, qui sera soumis au débat public en 2006, avait-on poursuivi de même source.
Cinq millions d'euros de plus pour les études sur la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse - mais au moins Trois ans d'études seront encore nécessaires pour constituer le dossier d'enquête publique...
NEWS : Un projet de « Grande vitesse » entre les deux capitales irlandaises
IRELANDE - Un projet de liaison ferroviaire à « grande vitesse » a vu le jour en Irlande. Objectif : relier toutes les heures Belfast et Dublin en 90 minutes. C’est ce que propose un plan commun à Translink (transports d’Irlande du Nord) et CIÉ (chemins de fer de la république d’Irlande).
Un récent rapport préliminaire a en effet confirmé qu’une liaison fréquente à grande vitesse entre ces capitales distantes de 180 km serait rentable. « Le temps de parcours pourrait même être réduit à 60 minutes avec des trains pendulaires aptes à 140 mph (225 km/h) », a ajouté Keith Moffatt, directeur de Translink, qui doute toutefois que les élus soient prêts à payer 1,5 milliard de livres (2,12 milliards d’euros) de plus.
Un TGV entre Dublin et Belfast ? oui, mais.... le coût assez élevé du projet fait peur aux élus
REPORTAGE : La police ferroviaire va bon train
FRANCE - Posté au fond de la voiture, Philippe Le Bozec, gardien de la paix, observe tranquillement le contrôleur faire son travail. « Je n'interviens qu'en cas d'infraction constatée. Ce n'est pas la même chose que sur la voie publique : ici, l'espace est confiné, il y a des clients, il faut être discret. »
Depuis février 2006, les patrouilles du SISTC (Service interdépartemental de sécurisation des transports en commun) travaillent dans les gares, l'ensemble du réseau ferré de Paca et dans le métro marseillais. « Avant, on intervenait au cas par cas. Certaines gares étaient mal fréquentées, on a réussi à faire le ménage », explique le commandant Frédéric Martin, chef du SISTC. Créé en septembre 2005, ce service était, jusqu'en début d'année, limité aux Bouches-du-Rhône. Après l'affaire du train de la Saint-Sylvestre Nice-Lyon et ses agressions de voyageurs, ses pouvoirs ont été étendus, sans pour autant modifier ses effectifs.
En moyenne, le service effectue 165 interpellations par mois pour le réseau ferré, surtout des vols à la tire, avec violence ou des dégradations. « On fait aussi beaucoup de social : enfants égarés, objets perdus, voyageurs qui ne descendent pas à la bonne gare... Notre présence rassure les agents SNCF et le public », rappelle le brigadier-chef Jean-Luc Rogeret. Des voyageurs plutôt rassurés, mais qui doutent parfois, comme Gaël, « que la répression soit la bonne solution », gêné par « cette ère du tout Sarkozy ». Le SISTC qui n'existe qu'à Marseille, Lyon et Lille, pourrait être étendu à tout le pays.
Vigilants : "Et le premier qui moufte, ça va chier..."
NEWS : La SNCF attend un million d'usagers pour ce week-end au départ de Paris
FRANCE - La SNCF a annoncé mercredi qu'elle attendait environ un million de personnes au départ des gares parisiennes vendredi, samedi et dimanche, premier week-end de départ en vacances d'été, soit moins que l'an dernier.
Les vacanciers voyageront à bord de 1.400 trains, dont 800 TGV, a précisé la société nationale dans un communiqué. Pour le premier week-end des vacances d'été 2005, la SNCF avait attendu 1,2 million de clients sur quatre jours (vendredi au lundi). Elle avait prévu 1.500 trains, dont 1.050 TGV.
"La plus grande affluence est attendue dans les deux gares de Paris-Montparnasse et de Paris-Gare de Lyon pour les destinations de la Bretagne et de la façade Atlantique (départ de Paris-Montparnasse) et pour les destinations des Alpes, de la Provence, de la Côte d'Azur et du Languedoc-Roussillon (gare de Lyon)", selon la SNCF.
280 TGV partiront de Montparnasse sur les trois jours, et 330 de la gare de Lyon. La SNCF recommande d'utiliser les transports en commun pour accéder aux gares.
Première vague de juilletistes attendue dans les gares le week-end prochain - 1.400 trains, dont 800 TGV, seront mobilisés...
ACTU : Un dirigeant de la DB à la tête des CFF
SUISSE - Le nom du futur président de la direction des CFF a été rendu public le 23 juin : le 1er janvier prochain, Andreas Meyer succédera à Benedikt Weibel, ce dernier ayant annoncé le 24 février dernier son intention de prendre sa retraite fin 2006.
Le choix du conseil d’administration des CFF s’est porté sur ce citoyen suisse de 45 ans, qui réside depuis 1997 en Allemagne et travaille à la DB AG. Membre du conseil d’administration de l’entreprise ferroviaire allemande depuis 2005, il y préside depuis 2004 la filiale Transports urbains (DB Stadtverkehr GmbH) tout en étant membre de la direction de la filiale Voyageurs (DB Personenverkehr GmbH). Son champ d’activités actuel comprend les réseaux S-Bahn de Berlin et de Hambourg, 24 entreprises de bus et 73 participations (entreprises de transport et communautés tarifaires), représentant 13 000 collaborateurs et un chiffre d’affaires annuel de 1,8 milliard d’euros.
Originaire du canton de Bâle-Campagne, Andreas Meyer « a depuis son enfance une relation étroite avec les CFF », précisent ces derniers. Il a grandi à Muttenz, localité cheminote où son père, entré aux CFF comme visiteur, a terminé sa carrière à la tête de l’atelier de réparation des wagons. Pendant ses études, Andreas Meyer a également travaillé pour les CFF, effectuant des tâches de nettoyage des voitures. Il achève par une licence ses études de droit effectuées à Bâle et à Fribourg en 1986 et, depuis 1989, il est détenteur d’une patente d’avocat pour le canton de Bâle-Campagne. Puis, au sein de deux filiales suisses du groupe ABB, il travaille tant dans le domaine juridique (consultant en droit et avocat à ABB Management AG) que comme chef de projet ou assistant de la direction (W +E Umwelttechnik AG). Après avoir obtenu un MBA (Master of Business Administration) à l’INSEAD (Institut européen d’administration des affaires) de Fontainebleau en 1995, il fait un bref passage comme directeur commercial chez Babcock-IKR en Allemagne, où il entre en 1997 à la DB AG.
Golden boy : Andreas Meyer, un dirigeant de la DB, succède à Benedikt Weibel à la têt des CFF - " Eh ouais : c'est moi le patron maintenant ! finit d'apporter le café chaque matin à Hartmut Mehdorn..."
REPORTAGE : Dans le TGV, qui se ressemble se rassemble !
FRANCE - Seul le rarissime fortuné qui n'a jamais subi, pendant l'intégralité d'un Paris-Marseille, le palpitant babil d'un voisin aquariophile (variante : passionné de locomotives à vapeur, victime de l'administration, malheureux en couple...) pourra rester insensible à cette initiative de la SNCF : tenter de nous faire rencontrer dans le train, pour une fois, des gens dont la conversation nous arrachera autre chose que des bâillements ou des excuses pour fuir vers le bar. A partir d'aujourd'hui, il est désormais possible, sur certains trajets, de remplir une fiche définissant ses centres d'intérêts lorsque l'on achète son billet sur Internet.
A cette fiche, consultable par les autres voyageurs, on peut ajouter une annonce. «A propos d'un thème de conversation que l'on a envie de lancer, explique Maria Harti-Bouri, directrice d'ID TGV. Ou de quelque chose de plus concret. Par exemple : je donne des cours d'anglais en échange de cours de tricot, j'aimerais partager un taxi à l'arrivée.»
Diego, un des premiers inscrits, voudrait «transformer le wagon en tripot : belote, coinche, tarot...» Si l'on souhaite nous aussi proposer une partie de Uno ou un débat sur les philosophies orientales, comment s'y prendre ? Première condition : voyager sur ID TGV. Ces trains spéciaux font la liaison entre Paris et onze destinations : Aix-en-Provence, Avignon, Bordeaux, Cannes, Marseille, Montpellier, Nice, Nîmes, Saint-Raphaël, Toulon et Toulouse. Utilisés comme laboratoire d'idées par la SNCF, ils offrent des tarifs parfois très avantageux (à partir de 19 euros l'aller simple), mais sont uniquement ouverts à la réservation et au paiement en ligne (sur www.idtgv.com).
Ensuite, muni de son numéro de dossier, on clique sur le lien qui mène à un deuxième site, celui d'«ID TGV and co» (www.idtgvandco.com). C'est là qu'on nous propose de remplir un «profil» (en répondant à des questions, comme «ma principale qualité», «ma profession», «ma nourriture préférée») et de passer une annonce sur ce que l'on souhaiterait faire dans le train. Pour être mis en relation avec un autre passager, il faut s'acquitter d'un «sésame» de 1,50 euro (ou forfait «illimité» de 5 euros). «Cela garantit le sérieux des motivations», dit Mireille Faugère, directrice responsable des services aux voyageurs. Des espaces vacants sont réservés pour que les personnes qui se «retrouvent» puissent s'asseoir ensemble.
Mais attention: ceux qui aspirent à faire rimer wagon et passion devront réfréner leurs ardeurs, ou les maquiller derrière une hypocrite envie de jouer aux échecs. «La SNCF n'a pas vocation à devenir entremetteur de rencontres amoureuses», insiste Mireille Faugère.
Les annonces sont triées par un modérateur chargé d'éliminer celles à caractère raciste, violent, pornographique, mais aussi «celles qui visent uniquement la recherche d'un partenaire sentimental ou sexuel». Heureusement, précise Mireille Faugère, «une fois dans le train, les passagers qui ont décidé de se rencontrer font ce qu'ils veulent, ils sont grands.»
La SNCF se propose de faire se rencontrer des gens aux mêmes centres d'intérêt - Mais Oui je vous assure ! j'ai trouvé une superbe loco électrique en HO sur Internet et pour pas cher ! je vous donne le nom de ce site de ouf : Passion-trains.over-blog.com
ACTU : La SNCB est prête pour la saison dété
BELGIQUE - L’été, des milliers de touristes d’un jour et autres voyageurs prennent le train à destination de la côte, de l’Ardenne ou d’un autre site touristique. Comme chaque année, la SNCB propose une large offre de trains pour la saison estivale.
L’année dernière, malgré des conditions météo parfois incertaines, le train a toutefois connu un très beau succès estival. La saison d'été 2005 a été en général comparable à celle de l’année précédente : 2.777.410 voyageurs ont choisi le train pour se rendre vers la côte (en 2004, le nombre de voyageurs était légèrement inférieur, à savoir de 2.769.528). Nous avons connu un premier pic de fréquentation de 410.334 voyageurs durant la semaine du 11 au 17 juillet. Les 4 derniers jours du mois d’août ont vu également une grande affluence. Les gares côtières ont accueilli à cette période 289.482 (A/R) clients. La destination de prédilection reste Ostende, reine des villes balnéaires pour près de la moitié des touristes. Environ un touriste sur trois préfère Blankenberge. En été, environ 10% des voyageurs vers la côte se dirigent vers Knokke, tandis qu'un bon 7% choisit La Panne. Les autres voyageurs visitent Heist, Veurne, Zeebrugge ou Coxyde.
Cette année encore, la SNCB soignera son offre de trains pour tenir compte autant que possible de la demande d’une clientèle souhaitant, avec raison, voyager confortablement sans se soucier des problèmes de circulation et de parkings, vers les principales destinations touristiques du pays.
Chaque jour, la SNCB propose une offre de base très vaste de trains IC, IR et L qui relient les principales villes du pays aux gares côtières : en semaine, il y a 213 trains au total et le week-end, 183. La capacité est aussi régulièrement renforcée afin de pouvoir offrir plus de confort et de places assises.
D'autres destinations touristiques, comme l’ Ardenne ou Walibi bénéficieront également d’une desserte par les trains touristiques (ICT) , en renfort des trains IC, IR et L de l’offre de base. Ces trains touristiques circuleront en semaine et durant le week-end vers Bièrges-Walibi (Ottignies ou Wavres) ainsi que vers Houyet et Jemelle.
En voiture pour un moules-frites à déguster sur la côte !