WEB : Un franc succès pour le nouveau site "recrutement"
BELGIQUE - Une semaine après sa mise en ligne, le compteur du nouveau site internet www.lescheminsdeferengagent.be affichait déjà plus de 200 000 visites. Certains jours, la page d’accueil a été sollicitée plus de 50 000 fois.
Le succès est encore plus frappant quand on découvre le nombre d’inscriptions recensées : ce vendredi midi, 5 364 candidats au total avaient complété un formulaire en ligne, postulant donc concrètement pour un job au sein du Groupe SNCB.
L’intérêt pour le site est équivalent des deux côtés de la frontière linguistique, mais le nombre de candidatures francophones est supérieure aux néerlandophones : 3 380 contre 1 984. Les candidatures enregistrées concernent tous les profils proposés. Plus de 1 300 personnes se verraient bien sous-chef de gare. 1 450 candidats ont introduit un formulaire pour la fonction d’agent de sécurité spécialisé. On comptabilise 1 000 inscriptions pour une fonction de technicien et 600 pour celle d’accompagnateur de train. Les diplômés de l’enseignement supérieur, parmi lesquels 400 ingénieurs, se sont aussi montrés intéressés.
Le site internet a été lancé il y a un peu plus d'une semaine, dans la foulée de la campagne de recrutement intitulée « Construisez avec nous le train de demain », avec des annonces dans la presse écrite, des affiches et des spots radio, ainsi que durant la Nuit du Transport en Commun.
PHOTO : Sortie de la première Corail réversible
FRANCE - C'est la photo du jour : Conformément à la commande (48 véhicules) signée en mars 2004, Alstom a livré, le 22 septembre, le premier véhicule de série « Réversibilité Corail 200 ». La transformation des Corail est assurée conjointement par Alstom à Reichshoffen et l’établissement industriel de maintenance du matériel SNCF de Romilly, en région parisienne. Nouveau design...
"Bon, ok, il reste la peinture à fignoler, mais c'est presque prêt..."
EN BREF : Un contrat polonais pour Systra
POLOGNE - le groupe d’ingénierie ferroviaire Systra, qui a pour principaux actionnaires la SNCF et la RATP (à hauteur de 36% chacun) vient de décrocher un nouveau contrat de 7,9 millions d’euros pour trouver les solutions permettant de porter à 120 km/h la vitesse à la fois voyageurs et fret sur Wroclaw-Rawicz.
Déjà bien implanté en Pologne, les activités de Systra couvrent toutes les compétences du domaine des transports urbains et ferroviaires, du train à grande vitesse, au tramway, en passant par le transport combiné, le ferroviaire conventionnel de fret et de voyageurs, les dessertes de banlieue, les réseaux express régionaux, le tam-train, le métro, les systèmes guidés automatiques, les systèmes routiers guidés...
Consulting : "Pour augmenter la vitesse des trains sur le troçon Wroclaw-Rawicz et après une étude poussée, nous préconisons un projet ambitieux : moderniser la marériel roulant..."
SECURITE : Des caméras vidéo pour davantage de sécurité
SUISSE - Dans le cadre d'un concept prévu depuis longtemps, la gare RailCity de Lucerne est surveillée par 40 caméras vidéo depuis le 21 septembre 2006. Les CFF accroissent ainsi la sécurité de leur clientèle : Le système procure une meilleure vue d'ensemble et permet ainsi de prendre des mesures plus rapides, par exemple lorsqu'une personne subit un accident ou lorsque quelqu'un fait usage d'une borne d'appel. De plus, les enregistrements permettent de reconstituer le déroulement de tels événements. La surveillance fournit à la clientèle des gares RailCity un sentiment de sécurité accru et agit préventivement contre le vandalisme.
Le système installé à Lucerne constitue le standard pour les sept gares RailCity. Les installations déjà en place à Zurich seront remplacées ou adaptées au cours des prochaines semaines. Après Lucerne, le nouveau système sera mis en service d'ici la fin de l'année à Lausanne, Genève, Winterthour et Zurich.
L'observation des écrans a lieu dans les centrales de surveillance de Genève et Zurich. La transmission des images se fait par un canal spécialement réservé du réseau de données des CFF. Seuls des composants du système de surveillance sont reliés à ce canal, ce qui empêche des intrusions externes. Le concept d'utilisation se base sur les dispositions en matière de protection des données et respecte toutes les prescriptions légales.
Les gares suisses s'équipes en caméras vidéo, mais nos deux détectives de choc Starkette et Hutch restent sur le qui-vive :
- "Starkette, pourquoi t'as voulu entrer dans la police au fait ?"
- "Pour passer à la télé, Hutch"
ACTU : 4e conférence nationale sur les sillons à RFF
FRANCE - Michel Boyon, Président de Réseau ferré de France, a accueilli ce 28 septembre la quatrième Conférence nationale consultative sur les sillons (Capacité d''infrastructure requise pour faire circuler un train donné d'un point à un autre à un moment donné,équivalent au créneau dans le transport aérien) qui a réuni, aux côtés de représentants de l'Etat et de l'Etablissement public de sécurité ferroviaire, les principaux acteurs du système ferroviaire en France : la SNCF, l'Association des régions de France et le Groupement des autorités responsables de transport, les entreprises CFTA CARGO, Europorte 2 (Eurotunnel), EWSI, l’Association des utilisateurs de transport de fret, le Groupement national des transports combinés, la Fédération nationale des usagers des transports et l'Union internationale rail route.
La conférence a permis de débattre de l'évolution et des perspectives du trafic du fret après l’ouverture complète, en avril 2006, du réseau ferré national qui a entraîné une augmentation des demandes de circulations, alors que l’évolution du trafic fret en France contraste avec celle, plus positive, que l’on peut observer dans de nombreux pays européens tels que la Suisse, l’Allemagne ou la Grande-Bretagne.
Des trains de la SNCF, de CFTA Cargo - groupe Veolia Transport - et d'EWSI - filiale d’EWS, opérateur fret en Grande-Bretagne - circulent sur le réseau aujourd'hui. Deux ou trois autres opérateurs pourraient commencer à intervenir dans l'année à venir. Pour l’horaire de service 2007 qui vient d’être arrêté, près de 400 demandes de sillons émanant des nouvelles entreprises ferroviaires ont été satisfaites. Des trains de ces entreprises ont circulé dans une douzaine de régions françaises à ce jour et devraient circuler dans toutes les régions françaises avant la fin de l'année 2007.
Cette quatrième conférence consultative sur les sillons illustre la volonté de concertation et de transparence de RFF avec ses principaux partenaires. Michel Boyon a souligné qu'il était primordial, dans cette période d'ouverture du réseau français, d'assurer un traitement égal à toutes les entreprises ferroviaires, sans la moindre discrimination et dans le respect des principes du droit de la concurrence.
Conférence nationale sur les sillons à RFF - Les thèmes abordés par le président Boyon ont porté sur l'ouverture du réseau à la concurrence pour le fret et le respect de l’égalité de traitement entre les opérateurs. "Pssssst, appelez la sécurité, j'ai l'impression qu'il y a un intrus sur la tribune..."
INSOLITE : Les années paires, les trains s'arrêtent à Brussel Centraal
BELGIQUE - Ah! Kafkaland Les campagnes électorales en Belgique, où un scrutin communal se déroulera le 8 octobre, et qui charrient invariablement des anecdotes plus truculentes les unes que les autres. Celle que le quotidien «La Libre Belgique» a relatée hier sort du lot; elle concerne l'emploi des langues (évidemment) dans certaines gares ferroviaires du Plat Pays.
Un député libéral flamand, Guido De Padt (très en forme, et visiblement champion toutes catégories des questions à la noix), s'est ainsi demandé pourquoi les speakers de la Société nationale des chemins de fer belges s'évertuaient à annoncer en néerlandais (Geraardsbergen) et en français (Grammont) le nom de la commune - située en Flandre - dont il est le maire, lorsque des trains y entrent en gare.
Le secrétaire d'Etat aux Entreprises publiques, le socialiste flamand Bruno Tuybens, lui a très sérieusement répondu qu'en général, les annonces sont exclusivement faites dans la langue de la région où se trouvent les gares, sauf dans la «zone bilingue» du Plat Pays. Cinquante-quatre gares néerlandophones et 39 gares francophones possèdent ainsi une «traduction officielle»; elle ne peut être ignorée par les préposés au micro des chemins de fer.
Plusieurs de ces gares se trouvent sur le territoire de la Région de Bruxelles Capitale, réputée linguistiquement asexuée même si la plupart de ses habitants sont francophones, où se pose le problème de la prédominance des idiomes: les voyageurs arrivent-ils d'abord à Brussel ou à Bruxelles ?
Eh bien, prévoit une loi (on n'invente rien !), ça dépend des stations. A Bruxelles Nord, par exemple, on apprend en premier lieu qu'on est à Brussel Noord. Mais on débarquera à Bruxelles Luxembourg avant Brussel Luxemburg. Parfois, tout n'est qu'une question d'accent et donc d'entraînement. Schaarbeek passe avant Schaerbeek, Mérode avant Merode, Evere avant Evere, Delta avant Delta, etc.
Une exception cependant : La monstrueuse gare de Bruxelles Central - Brussel Centraal, plantée au coeur de la vieille ville, n'est pas, elle, reprise dans la liste. Elle bénéficie d'un statut particulier, qui rappelle la devise qu'aurait pu adopter la Belgique si elle n'avait pas préféré affirmer, présomptueusement vu sa situation, que l'union fait la force : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Et quand à ce qui est de Bruxelles Central-Brussel Centraal... la langue néerlandaise est privilégiée les années paires, la langue française les années impaires. Tout est clair, décidément.
Ils sont fous, ces belges... Et si la minorité germanophone y mettrait elle aussi son grain de sel, je vous racontrais pas le joyeux bordel que cela deviendrait...
REPORTAGE : Paris va devoir renégocier avec Bruxelles le plan d'aide au fret
FRANCE - Si la SNCF a réalisé de bonnes performances lors du premier semestre 2006 avec un chiffre d'affaires de 10,8 milliards d'euros (+ 5 %) et un résultat net en hausse de 75 % à 191 millions d'euros - hors opération en capital sur la Société hydroélectrique du Midi -, l'entreprise n'en a pas fini avec ses vieux démons...
Une nouvelle fois, la SNCF est confrontée à une baisse sensible de son activité fret, qui reste largement déficitaire. Pour les six premiers mois, Fret SNCF affiche une perte de 138 millions d'euros, contre une perte de 118 millions d'euros au premier semestre 2005. Cette activité ne sera donc pas à l'équilibre à la fin de l'année, ce qui était la condition sine qua non pour que soit autorisée par Bruxelles la recapitalisation de cette division déficitaire.
Dans son budget 2006, la SNCF prévoyait une perte réduite à 47 millions d'euros, après avoir affiché une perte de 237 millions d'euros pour la totalité de l'exercice 2005. Le ministre des transports, Dominique Perben, a reconnu, mercredi 27 septembre lors de la présentation du budget de son ministère, que le plan fret devra être ajusté avec Bruxelles, notamment en "prolongeant sa durée". Il a rappelé qu'un audit était en cours et qu'Anne-Marie Idrac, la nouvelle présidente de la SNCF, devait lui remettre d'ici à novembre de nouvelles propositions.
Dans l'entourage du ministre, comme à la SNCF, le discours se veut rassurant. Le fait que l'activité fret ne soit pas dans les clous à la fin de son plan triennal de redressement ne devrait pas avoir de conséquences importantes. Au pire, cela pourrait décaler le versement d'une tranche d'aide publique de l'ordre d'une centaine de millions d'euros, mais cela ne remettrait pas en cause le plan de recapitalisation de 800 millions d'euros engagé en 2004.
La SNCF attribue l'essentiel de la dégradation des résultats de l'activité fret "à un choc sur le chiffre d'affaires dû à un effet volume fortement négatif". Mais elle ajoute que ce choc a été "amplifié par des mouvements sociaux et des difficultés sur le niveau de la qualité de service et sur la production".
Par ailleurs, depuis l'ouverture totale du marché domestique à la concurrence intra-modale, le 31 mars, la SNCF reconnaît qu'elle n'a pas eu forcément une bonne appréciation de la future concurrence. Dans son communiqué, l'entreprise avoue avoir constaté "une agressivité commerciale de la part de ses premiers concurrents nettement supérieure à celle qui était prévisible".
En attendant les résultats de l'audit, la SNCF a décidé de reporter la réalisation du test de valeur sur les actifs de Fret SNCF au 31 décembre - demandé par Bruxelles - afin de disposer de tous les éléments techniques nécessaires. Cette situation se traduira par une réserve du collège des commissaires aux comptes.
Pour le second semestre, la SNCF s'est fixé comme objectif de "remettre" l'activité fret sur sa "trajectoire de retour à la croissance équilibrée".
La branche Fret de la SNCF toujours déficitaire : Pour les six premiers mois, le secteur affiche une perte de 138 millions d'euros, contre une perte de 118 millions d'euros au premier semestre 2005.
NEWS : Une grève peut en cacher une autre...
FRANCE / SUISSE - Une grève peut en cacher une autre. Des voyageurs l'ont vérifié à leurs dépens, la semaine dernière, entre la Suisse et Besançon. A l'heure du retour, ils ont appris par un haut-parleur en gare de La-Chaux-de-Fonds qu'une grève surprise à la SNCF les privait de leur moyen de locomotion. Et que la seule alternative conseillée au guichet renvoyait les usagers vers l'hôtel le plus proche sans garantie qu'un train circulerait le lendemain.
« A trois, il était plus sûr et moins onéreux de prendre un taxi pour rentrer à Besançon », rapporte un honorable voyageur, qui a écrit au directeur général de la SNCF pour obtenir remboursement des 220 € correspondant au prix de la course. « Je demande simplement justice » revendique l'expéditeur, ancien résistant et officier de la Légion d'honneur. Souhaitant bien sûr, malgré son âme de combattant, que cette affaire se règle à l'amiable avec le chemin de fer... Car il n'est plus de son âge de faire sauter les trains.
Ouais, enfin... ici, "Un service public qui emmerde le public" aurait été plus indiqué...
NEWS : "Il faut transporter les fruits et légumes par le train"
BELGIQUE - Le Centre Européen de fruits et légumes (CEFL) souhaite que les produits frais vendus quotidiennement dans ses installations soient à nouveau amenés par les chemins de fer. Pour ce faire, le Centre espère voir se créer une liaison directe avec la gare de Schaerbeek en Belgique, où les trains à grande vitesse (TGV) pourraient arriver, a fait savoir jeudi le CEFL lors d'une conférence de presse.
Le Centre Européen de fruits et légumes, situé Quai des Usines à Bruxelles, reçoit chaque jour des fruits et légumes d'importateurs destinés aux chaînes de supermarchés et grossistes. Six lignes de chemin de fer sont présentes sur le terrain, mais elles ne sont plus utilisées depuis des années. Le CEFL voit dans la combinaison train-route une solution à l'augmentation croissante du prix du transport routier et aux difficultés que cela entraîne...
"ils sont frais mes fruits et légumes, il sont frais...en provenance directe de Bruxelles via le TGV de 05:27 !"
NEWS : Amélioration de l'accès aux trains à Dompierre
SUISSE - Pour faciliter l'accès aux trains à la gare de Dompierre, les CFF entreprennent dès lundi 25 septembre 2006 des travaux de rehaussement du quai. Celui-ci sera porté à la hauteur standard de 55 centimètres. Ces travaux seront terminés le 30 novembre 2006.
Pour des raisons d'exploitation et de sécurité, une grande partie des travaux seront exécutés de nuit entre 23 et 5h10. Une vingtaine de nuits sont ainsi programmées. Toutefois, certains travaux seront entrepris de jour, de 7 à 12 et de 13h30 à 17 heures.
La direction du projet mettra tout en œuvre pour que les riverains soient dérangés le moins possible.
La gare de Dompierre en Suisse bientôt transformée : les CFF entreprennent depuis lundi dernier des travaux de rehaussement du quai pour les porter à la hauteur standard de 55 centimètres...