NEWS : Grève des trains en Hainaut
BELGIQUE - Quinze trains ont été supprimés et sur les lignes Ath-Bruxelles et Mons-Bruxelles, un train sur deux circule, précise la porte-parole d'Infrabel qui gère le réseau ferroviaire. Après Ath, Braine-le-Comte, Mons et Saint-Ghislain, les accompagnateurs de train de Charleroi et La Louvière-Sud ont embrayé sur le mouvement de grève de leurs collègues.
Il s'agit de dénoncer l'insécurité sur le réseau et le manque de personnel, apprend-on de source syndicale. Les accompagnateurs de train du dépôt de Mons ont été victimes de cinq agressions en quinze jours et jeudi, l'un d'eux, une dame, a subi une agression verbale ainsi que des menaces de mort, explique Jean-Marc Durieux (CGSP).
Par ailleurs, 285 recrutements étaient prévus pour 2005 et 2006 et selon le syndicaliste, le bilan de ces engagements affiche encore un déficit de 135 effectifs, auxquels s'ajoutent les 90 emplois supplémentaires planifiés pour cette année. Les chiffres annoncés n'ont pas été atteints et cette situation, ajoutée aux agressions et à d'autres éléments d'organisation interne, font que les accompagnateurs en ont ras-le-bol, note Jean-Marc Durieux.
Il n'a pas été possible, pour l'heure, d'obtenir des précisions de la direction de la SNCB.
Le trafic ferroviaire est perturbé ce vendredi matin, sur les lignes passant par Bruxelles, certaines gares du Hainaut dont les accompagnateurs de train sont partis en grève ce matin, ainsi que sur la dorsale wallonne. En cause, toujours l'insécurité et le manque de personnel.
ACTU : La Deutsche Bahn se dit prête pour une privatisation dès 2008
ALLEMAGNE - La Deutsche Bahn se sent pousser des ailes. La compagnie publique allemande, premier transporteur ferroviaire d'Europe, se voit privatisée dès 2008, alors que le gouvernement allemand doit présenter son projet de loi mi-mai et table sur un bouclage de ce dossier à partir de 2009.
Hartmut Mehdorn, numéro un de la Deutsche Bahn, espère aller plus vite. Son argument : le triplement des bénéfices à 1,7 milliard d'euros en 2006 et un bond de 20% de son chiffre d'affaires à 30,1 milliards d'euros. Soit "les plus élevés de l'histoire de la Deutsche Bahn", relève ce dernier. La valeur de l'entreprise serait de 40 milliards d'euros, selon son directeur financier, tandis que sa valorisation boursière serait de 20 milliards d'euros.
Le patron de la Deutsche Bahn lutte depuis des années pour introduire la compagnie en Bourse. Un projet sans cesse reporté. Hartmut Mehdorn plaidait pour une privatisation intégrale du groupe. Le gouvernement a fait un autre choix : fin 2006, Berlin a décidé de conserver le contrôle du réseau ferré.
La Deutsche Bahn dont, en 2006, l'activité de fret, a contrario de la SNCF, a enregistré de bons résultats (+10%) veut participer à la consolidation du marché mondial de la logistique. Cette stratégie nécessite des capitaux privés, argumente Hartmut Mehdorn. La compagnie allemande travaille en ce moment à la construction d'une ligne régulière de transport de marchandises entre l'Allemagne et la Chine, via les steppes russes. Projet qui devrait aboutir d'ici trois ou quatre ans.
Le transporteur ferroviaire allemand a très nettement amélioré ses résultats en 2006 : son bénéfice net a triplé, se hissant à 1,7 milliard d'euros pour un chiffre d'affaires de 30,1 milliards d'euros (+20%). Du coup, Hartmut Mehdorn, numéro un de la compagnie publique allemande, estime qu'une privatisation serait réaliste et réalisable au deuxième trimestre 2008. "Les mecs, à nous les places boursières; dans 12 mois on est coté en bourse, et dans 15 on rachète la branche fret de la SNCF ! "
EN BREF : La rénovation du CFC avance en Corse
FRANCE - Le 19 mars, le train a effectué son grand retour à Corte, au cœur de la Corse. Depuis la fin de la saison estivale, la ligne était fermée entre Ajaccio et Corte. Et depuis le 8 janvier dernier, elle l’était également de Corte à Casamozza.
La bonne cause de tout cela : des travaux de rénovation voie et ballast sur plus d’une centaine de kilomètres. Reste fermée la ligne de la Balagne, de Ponte Lecchia à l’Ile Rousse. Elle devrait reprendre du service pour la prochaine saison estivale...
Aaaaaaaaaaaaah la Corse... ses maquis, ses nationalistes, ses calanques... et son chemin de fer fraichement rénové !
EN BREF : Un train visé par des pierres, la SNCF dépose plainte
FRANCE - Un TER a été l'objet mardi soir d'un jet de pierres à Pont-de la-Deûle, entre Douai et Ostricourt. Plusieurs vitres ont été brisées et la circulation de plusieurs TER et TGV a été interrompue.
Un mineur resté sur place a été interpellé. Il faisait partie d'un groupe de jeunes gens, auteurs de ces actes. La SNCF a porté plainte, comme à chaque agression.
L'objet du délit : le ballast. Le motif : la bétise... Résultat : la SNCF porte plainte... à charge aux parents de payer pour les conséquences.
NEWS : Atelier high-tech des CFF à Yverdon-les-Bains
SUISSE - Les CFF ont inauguré leur nouvelle halle d'entretien des intercitys pendulaires (ICN) à Yverdon-les-Bains. Cet atelier high-tech a déjà révisé 4 des 44 rames ICN. D'ici 2010, il s'occupera aussi des trains à deux étages du RER zurichois.
Les ateliers industriels d'Yverdon-les-Bains constituent désormais, avec Olten, l'un des deux centres des CFF pour le gros entretien du matériel roulant destiné aux voyageurs, ont annoncé les CFF. D'ici à la fin 2007, une quinzaine de rames ICN, dites à caisses inclinables, auront été révisées dans le Nord vaudois.
Dans l'atelier yverdonnois, une rame de 400 tonnes peut désormais être soulevée d'un bloc par 28 vérins afin de faciliter toutes les étapes d'entretien. Quatre rames ICN, entièrement remises à neuf, sont déjà sorties de la halle.
Les CFF ont inauguré leur nouvelle halle d'entretien des intercitys pendulaires (ICN) à Yverdon-les-Bains - D'ici à la fin 2007, c'est donc une quinzaine de rames ICN au total, dites à caisses inclinables, qui auront été révisées dans le Nord vaudois.
REPORTAGE : Inauguration de l'"autoroute ferroviaire" reliant Luxembourg à Perpignan
FRANCE / LUXEMBOURG - l'"autoroute ferroviaire", devant acheminer d'ici à 2012 par le rail quelque 300.000 camions par an entre Luxembourg et Perpignan, a été inaugurée jeudi à Bettembourg par les ministres français et luxembourgeois des Transports.
Cette nouvelle ligne de ferroutage, la plus importante d'Europe avec ses 1.060 km de long, transportera des semi-remorques à bord de wagons articulés surbaissés conçus par Modalohr, une société alsacienne qui a piloté le projet. Après les premières circulations d'essai sur l'ensemble de l'itinéraire, la ligne sera mise en exploitation commerciale en juillet. Elle devrait permettre d'éviter chaque année le rejet de 240.000 tonnes de dioxyde de carbone, principal responsable du réchauffement climatique, s'est félicité le ministre des Transports, Dominique Perben. Cette ligne "contribuera en outre à désengorger l'axe rhodanien, parmi les plus saturés de France, et à y améliorer la sécurité routière", a-t-il ajouté en annonçant des "connections futures" vers Lille et Marseille, et sa mise en réseau avec la ligne de ferroutage alpine reliant déjà Aiton (en France) à Orbassano (Italie).
Le ministre a également rappelé la réalisation d'un nouvel axe "atlantique" de ferroutage entre le pays basque et le sud de l'Ile-de-France, dont la mise au gabarit de l'itinéraire est inscrite dans les contrats de projet 2007-2013 pour un montant de 170 millions d'euros. "L'objectif est de constituer un réseau d'+autoroutes ferroviaires+ en France qui, pour réussir, se doit d'atteindre le même niveau de fiabilité que le transport routier", a-t-il ajouté. L'"autoroute ferroviaire" Luxembourg-Perpignan, la septième à être mise en service dans l'Union européenne, sera exploitée par Lorry-Rail, société commune à la Caisse des dépôts (42,6%), au groupe Vinci (19,9%), à la SNCF, aux Chemins de fer luxembourgeois et à Modalohr (12,5% chacun), et à l'organisation professionnelle Transport et Logistique de France, détentrice d'une action.
"Nous sommes dans une logique qui consiste à utiliser le mode de transport le plus pertinent du point de vue économique et écologique", a estimé Lucien Lux, ministre luxembourgeois des Transports. D'une navette de 20 wagons doubles transportant 40 remorques de camions par jour en juillet, la fréquence des liaisons devrait passer à 15 d'ici cinq ans. Les trains partiront sept jours sur sept du Luxembourg en fin d'après-midi pour rejoindre Perpignan en début de matinée du lendemain et repartir vers le Nord en fin d'après-midi, selon Réseau Ferré de France.
"Le tarif moyen de 0,90 euro par km et par remorque pour un client régulier sera inférieur au coût du trajet par la route qui atteint 1,05 euro", selon le président de Modalohr, Philippe Mangeard. "Moins cher, le train sera également plus rapide: 15 heures de trajet contre 17 à 22 heures pour la route", a-t-il ajouté en assurant avoir avoir identifié "un millier" de clients potentiels. La création de la liaison a nécessité des investissements de 54 millions d'euros, dont 31 pour les infrastructures et 23 pour l'acquisition des wagons et la mise en exploitation.
Mise en service de la première grande autoroute ferroviaire entre la France et le Luxembourg : sur un trajet de plus de 1.000 Km, quelques 300.000 camions devraient transiter entre Bettembourg et Perpignan.
EN BREF : Le Rhin dAcier a rouvert
ALLEMAGNE / BELGIQUE - Fermé en 1991, l’itinéraire fret dit « Rhin d’Acier », qui relie Anvers à la Ruhr a rouvert à la mi-mars 2007. Le premier train était assuré par Dillen & Le Jeune Cargo, concurrent de B-Cargo (fret SNCB).
La voie ferrée traverse une zone de silence instituée durant les années de fermeture par les Pays-Bas, où se construisait l’itinéraire concurrent, la Betuweroute...
Les trains DLC recirculent sur l’itinéraire fret dit « Rhin d’Acier », qui relie Anvers à la Ruhr...
NEWS : l'axe Pékin-Moscou-Berlin mise sur le Transsibérien
ALLEMAGNE / RUSSIE / CHINE - Les chemins de fer russe, allemand et chinois créeront une société logistique pour promouvoir les transports par conteneurs dans le sens Chine-Russie-Europe, a annoncé le président de la société des Chemins de fer de Russie (RZD) Vladimir Iakounine. "Pour développer les transports de conteneurs par le Transsibérien, les chemins de fer de Russie, d'Allemagne et de Chine créeront une société logistique tripartite", a annoncé le service de presse de RZD, citant M. Iakounine.
Ce projet, selon le président de RZD, "permettra de capter une partie du flux de marchandises Asie-Europe qui sont aujourd'hui transportées par mer". En novembre 2006, RZD, le ministère chinois des Chemins de fer et la société Deutsche Bahn AG avaient déjà signé un "mémorandum de compréhension" en matière de transports ferroviaires eurasiatiques.
Un groupe de travail tripartite institué dans le cadre de cet accord devait réaliser des études mercatiques des transports de conteneurs entre l'Asie et l'Europe. Il était aussi prévu d'instituer, en cas de résultats concluants de ces études, une société logistique conjointe.
M. Iakounine a annoncé la création de cette compagnie mardi, à l'issue de sa rencontre avec le ministre chinois des Chemins de fer, Liu Zhijun, dans le cadre de la visite actuelle du président Hu Jintao en Russie. Selon le ministre chinois, le chiffre d'affaires des échanges entre la Chine et l'Europe a dépassé 270 milliards de dollars l'an dernier. Les expéditeurs chinois sont "attirés", selon lui, par les tarifs ferroviaires et la vitesse de transport par rail.
En 2006, RZD a transporté, en communication ferroviaire avec la Chine, 159.000 conteneurs gros tonnage, soit une hausse de 15% par rapport à 2005. Au cours des deux premiers mois de 2007, le transport ferroviaire avec la Chine s'est accru de 21%, dont une hausse de 21% dans le sens des exportations, et de 30% pour les importations. Le transport de transit a sur la même période baissé de 18%.
"Allez Jiang Li.... direction Berlin via Pekin et Moscou !"
ACTU : La SNCF en appelle aux pouvoirs publics pour sauver le fret, lourdement déficitaire
FRANCE - La SNCF en a appelé hier mercredi aux pouvoirs publics pour tenter de sauver sa branche fret, dont elle a confirmé la perte courante située autour de 260 millions d'euros pour 2006. "La viabilité économique de l'activité est mise en cause", a reconnu la SNCF dans un communiqué.
La société ferroviaire, qui examinait mercredi la réorganisation de cette activité lors d'un conseil d'administration, a confirmé l'ampleur du trou de sa branche fret, avec une perte courante l'an passé "de l'ordre de 250 à 260 millions d'euros" (contre -220 millions en 2005). La situation est d'autant plus critique qu'en raison du passage aux nouvelles normes comptables internationales (IFRS), la perte nette devrait être bien plus importante, de l'ordre de 900 millions, selon une source proche du dossier. Ces nouvelles normes obligent à enregistrer une dépréciation exceptionnelle de la valeur de ses actifs (locomotives, wagons etc...).
Cette perte est à rapporter au chiffre d'affaires de la branche, qui devrait s'établir à 1,7 milliard d'euros, selon la même source, en baisse par rapport à 2005 (1,9 milliard).L'entreprise publique a réclamé mercredi "des mesures politiques fortes pour faire du fret un moteur du développement durable", en citant la nécessité d'une "équité concurrentielle" entre le ferroviaire et la route, entre la SNCF et les "nouveaux entrants" (concurrents privés, ndlr), et "l'adaptation de la gestion du réseau aux besoins du transport de marchandises".
Le marché du fret est ouvert à la concurrence depuis 2003 pour les lignes internationales et depuis 2006 pour les lignes intérieures. Mais la concurrence reste marginale, les opérateurs privés n'ayant représenté que 1% du trafic l'an dernier. En outre, la SNCF a confirmé les mesures de réorganisation du fret qui avaient déjà été dévoilées ces derniers jours: nomination au 2 avril de cinq directeurs régionaux dans le but de rationaliser le management de l'activité et création d'une holding qui rassemblera toutes les filiales fret, baptisée Transport et logistique partenaires (TLP). Geodis, filiale de transport et logistique, ne fera pas partie de TLP.
L'entreprise ferroviaire a également réaffirmé sa volonté d'améliorer ses relations avec ses clients et de lier des partenariats avec les autres entreprises ferroviaires européennes. Ces réorganisations sont présentées comme de pure forme par la direction de l'entreprise. Mais les syndicats redoutent que la holding TLP n'absorbe ensuite la branche fret SNCF et que l'ensemble soit revendu, ce dont la direction se défend.
La présidente de la SNCF, Anne-Marie Irac, a réaffirmé mercredi "l'engagement de l'entreprise pour assurer l'avenir de Fret SNCF au sein de la SNCF".Mais la CGT-Cheminots, majoritaire, a estimé que "le scénario retenu par la direction de la SNCF et le gouvernement (n'était) ni acceptable pour les cheminots, dont les conditions sociales et de travail sont dans la ligne de mire, ni pour la collectivité qui va souffrir encore plus de l'érosion décidée du trafic fret par fer". Les syndicats craignent aussi que les suppressions d'emplois soient plus importantes que les 751 prévues en 2007, sur un total de 11.500 employés.
Carton rouge dans le ferroviaire : Parce que la SNCF n'est pas capable de mettre de l'ordre dans sa branche Fret et d'être ferme face aux syndicats, l'opérateur national se tourne vers les pouvoirs publics pour éponger ses dettes - "Contribuables, Siouplait, soyez sympas et faites nous l'obole d'un euro ou deux pour garantir les privilèges de nos cégétistes..."
COUP DE COEUR : SNCF fait du tri des déchets une action pour lenvironnement
FRANCE - Hier matin, Agir pour l’environnement, France Nature Environnement et la FNAUT (Fédération Nationale des Associations d’Usagers de Transport - un site partenaire recommandé par Passion-Trains !) ont remis à la SNCF 168 pétitions signées par des associations de défense de l’environnement ou d’usagers demandant la mise en place de la collecte sélective des déchets dans les gares et à bord des trains. Suite à leur demande, la SNCF a formulé des engagements en matière de collecte sélective des déchets dans ses espaces publics dont les associations de protection de l’environnement se félicitent.
Selon ces associations de protection de l’environnement, la SNCF prévoit en effet l’installation de poubelles de tri dans les gares et à bord de ses trains pour 2008. L’expérimentation de la collecte sélective en 2007 concerne une dizaine de grandes gares dont certaines situées sur le tracé du TGV Est. Ce diagnostic devra conduire la SNCF à généraliser en 2008 la mise en place de ces poubelles de tri dans de nombreuses gares, ainsi qu’à bord des trains, dans les wagons-bars accessibles au public, avec pour objectif louable le recyclage effectif de ces déchets triés.
Toujours selon ces associations de protection de l’environnement, la SNCF a également affirmé son désir d’impliquer les acteurs locaux pour chaque gare, et notamment les associations locales, indispensables à une bonne communication autour du tri sélectif.
Alors que depuis plus de 10 ans les ménages français se sont mis au tri sélectif, les espaces publics tels que ceux de transport n’offrent pas encore ou peu de poubelles sélectives au public. Nous savons tous que le tri est préférable au plan environnemental et économique à la mise en décharge ou à l’incinération. Il est donc temps de réfléchir à la mise en place de la collecte sélective dans tous les espaces publics.
Agir pour l’Environnement, France Nature Environnement et la FNAUT se félicitent une nouvelle fois des engagements de la SNCF en matière de collecte sélective, témoins d’une évolution vers le développement durable et d’une mise à niveau à l’échelle de nos voisins européens. Les associations de protection de l’environnement espèrent que cette démarche sera suivie par les infrastructures recevant du public telles que les sociétés d’autoroutes et les aéroports, ainsi que par l’ensemble des collectivités et communes pour leurs espaces publics.
Il y a des petits gestes qui comptent... surtout quand c'est pour le bien de tous ! Bravo à la SNCF pour son initiative en faveur de l'environnement. Et vous ? personnellement, vous en êtes où ?