RESULTATS : La SNCF retrouve la voie des recettes
FRANCE - Une tendance positive mais sans crier victoire. Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, interrogé hier sur Europe 1, a donné un avant-goût des résultats semestriels
de l’entreprise ferroviaire. Officiellement présentés demain au conseil d’administration, ils devraient être plutôt bons. « Ça va mieux, la SNCF n’aura pas eu de pertes au premier
semestre de l’année 2010, elle est dans le vert », a-t-il ainsi déclaré. Et même si, de son propre aveu, le redémarrage est encore timide, Guillaume Pepy a de quoi se satisfaire :
l’année dernière, la crise économique lui avait coûté 978 millions d’euros, la première perte de l’entreprise ferroviaire depuis 2001.
L’entreprise publique a d’abord bénéficié du retour de l’activité, après deux années difficiles. Reprise du transport de marchandises, bonne tenue du trafic passager dans les régions, le PDG de la SNCF se réjouit de « vrais signes de reprise ». Seul le trafic TGV est resté amorphe sur les six premiers mois de l’année, et n’a pas retrouvé le dynamisme des années précédentes. Mais là encore, il y a des raisons d’être optimiste pour la fin de l’année. La saison estivale s’est révélée meilleure que prévue : avec 17 millions de passages transportés, soit 400.000 de plus que l’année dernière.
Mais le retour à la croissance, l’entreprise le doit aussi à de grosses réductions des dépenses. « Le résultat de la SNCF s’explique par le fait qu’on a tout simplement bien géré. On a fait d’énormes économies », s’est ainsi félicité M. Pepy. Car pour assainir ses finances, l’entreprise publique s’est lancée dans un vaste programme de réduction des coûts, avec de nombreuses suppressions de postes, et l’abandon de certaines activités, notamment dans le fret.
Pour autant, pas question pour le président de faire du positivisme à outrance. « La SNCF est dans le vert de façon tellement petite que […] nous ne sommes pas satisfaits. » Car avec un coût d’entretien du réseau compris entre 3 et 4 milliards d’euros, il lui faudra dégager bien plus de recettes.
Guillaume Pepy a annoncé dimanche des résultats positifs pour le premier semestre 2010, après avoir connu un déficit de près de 1 milliard d’euros l’année dernière. En voilà une bonne nouvelle ! Allez... on continue sur cette voie.
MAINTENANCE : Le groupe GHH-Valdunes rivalise avec la SNCF
FRANCE - Depuis mai, GHH-Valdunes ne fabrique plus seulement des essieux montés pour les wagons de fret : il en assure la maintenance. De
quoi permettre au groupe de conforter sa place de leader européen. Jusqu'alors, la maintenance était un domaine réservé aux seuls opérateurs publics (dont la SNCF en France ou la DB en Allemagne)
: mais afin de redynamiser le fret, Bruxelles a ouvert le marché aux acteurs privés. Une opportunité estimée à 18 milliards d'euros et que n'a pas manqué de saisir l'équipementier ferroviaire
GHH-Valdunes, spécialisé dans l'usinage et la fabrication d'essieux montés.
« Nous avons investi un hangar de 1 300 m² au coeur de notre site de Trith-Saint-Léger, explique Michel Durif, directeur marketing et stratégie du groupe. Ainsi, nous avons au même endroit les ateliers de conception et de maintenance : de quoi proposer une réponse complète aux clients et être plus compétitifs puisque nous réparons le matériel en quinze jours alors que la SNCF le fait en quatre mois. » Les essieux de wagons de marchandises usés arrivent par camion. Là, les composants sont inspectés et remis en état si nécessaire. « On doit aussi s'assurer que l'axe est impeccable car il peut passer 20 à 25 ans sous un train, contrairement aux roues qui ont une durée de vie de 5 ans en moyenne et sont systématiquement remplacées par des neuves », souligne Daniel Cappelle, directeur des grands projets chez Valdunes.
Avec une capacité de maintenance de 4 000 essieux montés par an, le groupe ambitionne de quintupler son chiffre d'affaires « services » d'ici quatre ans et de franchir la barre des 10 millions d'euros à l'horizon 2014. Cette stratégie offensive n'est pas anodine : « Nous avons ressenti la crise financière dès fin 2008, confirme Michel Durif. En un an, nous sommes passés de 235 millions d'euros de ventes à 220 millions. Et puis la concurrence chinoise arrive. Nous essayons de nous en sortir par le haut à travers l'investissement. »
"Eh ouais Marcel... va fallloir mettre tous ces essieux en conformité avec les normes.... au boulot !"
RESEAU : La gare de Metz aménagée pour désengorger le sillon lorrain
FRANCE - Aménagement de la signalisation et ouverture de nouveaux quais
pour faire partir plus de trains, regroupement des commandes d'aiguillage du secteur : le noeud ferroviaire de Metz va changer. Pour changer tout l'axe Nancy-Luxembourg.
Outre la ligne LGV Est-européen qui vient de lancer sa deuxième phase de travaux en juillet (en Lorraine, ce sera entre Sarraltroff et Danne-et-Quatre-Vents dans un premier temps, puis le tronçon Bourgaltroff-Sarraltroff en août), c'est le projet d'aménagement du nœud ferroviaire de Metz, récemment adopté par le CA de Réseau Ferré de France, qui changera le paysage ferroviaire lorrain.
Le gestionnaire d'infrastructure du réseau français a prévu trois volets dans son opération de réaménagement. « Le premier volet concerne la modernisation et le renouvellement de la signalisation pour la sécurité des passagers. Le second vise à regrouper la télécommande sur les postes d'aiguillage pour assurer une cohérence dans le nœud », explique Julien Durand, directeur d'opération du projet à RFF. Concrètement, ces deux phases entièrement financées par le gestionnaire permettront la mise en réseau de Metz et du Sablon et l'informatisation du poste d'aiguillage de la gare. Le but ? Améliorer la qualité du plan des voies de Metz à Montigny pour une meilleure circulation.
Le troisième volet, financé également par la Région et l'Etat, sera le plus visible pour les utilisateurs. « Le nœud sera développé pour plus de fluidité et plus de capacité de trafic. En clair, on rouvre deux quais de la gare de Metz, les 4 et 5, des anciens quais militaires bas. » L'aménagement permettra l'accroissement de l'offre régionale (TER). « Avec les nouvelles signalisations, cela signifie plus de trains sur les voies, confirme Julien Durand. De plus, il sera désormais possible d'en faire partir deux en même temps et dans le même sens ».
Ce développement répond à une problématique simple : le nœud ferroviaire de Metz est actuellement saturé. « Le sillon Luxembourg-Nancy a atteint sa limite de capacité. Nous savons que le problème ne vient pas des voies, mais des nœuds », prévient le directeur d'opération. Avec Metz, Nancy-Jarville est aussi en ligne de mire. « Cela va permettre un meilleur report modal de la voiture vers le train. Près de 19 millions de km de circulation automobile annuels devraient être ainsi évités », complète Hubert du Mesnil, président de RFF.
A terme en 2015, le projet devrait permettre une augmentation de 25 trains par jour sur le sillon. Les travaux s'étaleront de mai 2011 à juillet 2014. Le montant du projet s'élève à 133,17 millions d'euros, dont 79,72 millions pris en charge par RFF. Après les tests et la formation du personnel, la ligne sera opérationnelle en mars 2015.
Lifting pour le noeud ferroviaire de Metz : Aménagement de la signalisation, ouverture de nouveaux quais pour faire partir plus de trains, regroupement des commandes d'aiguillage du secteur ... C'est tout l'axe Nancy-Luxembourg.qui va en bénéficier. Fin des travaux attendue en juillet 2014, si les délais seront tenus.
SCANDALE : Les billets internationaux belges "moins chers" sur internet ? Pas sûr !
BELGIQUE - En Belgique, une étudiante comptait profiter du mois de septembre pour un petit voyage à l'étranger, en train. Pour éviter la surtaxe de 7 euros pour la
réservation au guichet, elle décide d'acheter son billet de train via le site de la SNCB. En tentant de réserver une place pour le trajet Namur-Rome, elle constate que le site annonce une
erreur de système.
Par la suite, lorsqu'elle essaye d'acquérir une place pour aller de Namur à Nice, elle reçoit le message : "Cette relation ne peut être réservée en ligne". Le site renvoie alors vers un numéro payant (à 0,30 euro la minute). Sympathique. Et plus loin est référencé un autre numéro pour un service d'aide en ligne, également à 0,30 euro la minute. Et pour finir, le message indique que l'on peut aussi acheter son billet en ligne auprès du contact center international, également payant à 0,30 euro la minute.
Le plus étonnant, c'est que, lorsqu'on appelle ce contact center, il faut aussi payer une "rémunération d'assistance personnalisée de 7 euros par dossier". L'appel de cette étudiante a duré 21 minutes à 30 cents la minute, plus la surtaxe de 7 euros. La même surtaxe que lorsqu'on achète son billet au guichet d'un gare.
La SNCB promet que son site internet sera bientôt plus performant. Et qu'il restera gratuit.
Depuis le 23 août, la SNCB exige le paiement d'un supplément de 7 euros pour tout billet de train international acheté au guichet d'une gare. Pour éviter cette surtaxe, il faut réserver via internet. Mais depuis plusieurs jours, le site de la SNCB connaît des bugs et renvoie vers un numéro payant : un comble !
SOCIAL : Pépy affirme que la grève à la SNCF ne durera qu'une journée
FRANCE - La grève à la SNCF, dans le cadre de la journée d'action du 7 septembre sur les retraites, ne durera qu'une journée, a assuré dimanche 29 août le président de la
compagnie ferroviaire, Guillaume Pepy, alors que certains syndicats appellent à un mouvement reconductible.
Trois syndicats de la SNCF (FO, CFTC et CFE-CGC) appellent à une grève reconductible, mais ils ne sont pas représentatifs au niveau national. "Les quatre syndicats qui sont représentatifs ont dit que le trafic reprendrait le 8, (donc) le trafic reprendra le 8", a assuré Guillaume Pepy sur Europe 1. La CGT, l'UNSA, SUD-Rail et la CFDT, représentatifs au niveau national (plus de 10% des voix), ont en effet déposé un préavis de grève portant sur une seule journée. FO, la CFTC et la CFE-CGC ont toutefois décidé de déposer des préavis reconductibles "dans les régions où elles sont représentatives".
Interrogé sur l'ampleur des perturbations à prévoir le 7, Guillaume Pepy n'a pas souhaité faire de pronostic, rappelant que le taux de grévistes avait été de 40% lors de la mobilisation du 24 juin (46% selon la CGT). "Ma responsabilité, c'est de faire en sorte que ce ne soit pas la pagaille", a-t-il ajouté. "De ce point de vue, le service minimum, c'est un succès à la SNCF: il y a plus de trains, et il y a plus d'infos", a-t-il poursuivi, indiquant que 200.000 brochures d'information seraient distribuées le 7 septembre.
Guillaume Pepy, interrogé sur le coût d'une grève, l'a évalué "entre 10 et 20 millions d'euros". Il a qualifié d'"intéressante" l'idée de nourrir un fonds avec l'argent qui pourrait être économisé s'il y avait moins de grève. "Ca me paraîtrait normal, s'il y a moins de grève à la SNCF, moins de perturbations du service public, que quelque part les cheminots eux-mêmes en aient un retour", a-t-il dit.
Malgré les longues grèves du mois d'avril, la compagnie ferroviaire SNCF, qui a été en perte en 2009, est "dans le vert " au premier semestre 2010. "Ca va mieux, la SNCF n'aura pas fait de pertes au premier semestre de l'année 2010, elle est dans le vert", a assuré au micro d'Europe 1 Guillaume Pepy, dont la compagnie doit publier mardi les résultats semestriels. Mais elle sera bénéficiaire "de manière tellement petite que nous ne sommes pas aujourd'hui satisfaits", a-t-il ensuite précisé.
Le président de la SNCF a indiqué qu'il y avait de "vrais signes de reprise : les transports de marchandises sont bien repartis" et, s'agissant des "transports de la vie quotidienne, ça repart".En outre, les grandes vacances se sont "bien passées", a indiqué Guillaume Pepy, précisant que la compagnie avait transporté 400.000 personnes de plus que l'an passé au cours de l'été.
La directrice générale de SNCF Voyages Barbara Dalibard a annoncé dans le Journal du dimanche que la SNCF avait "transporté 17 millions de passagers, soit 1,5% de plus que l'été 2009 qui marquait déjà une bonne résistance face à la crise". Elle a réalisé au premier semestre 2010 un chiffre d'affaires de 25,1%, grâce à l'intégration de nouvelles sociétés dans le groupe mais aussi à une reprise de l'activité dans toutes les branches.
Guillaume Pepy a par ailleurs qualifié de totalement infondée une information du Nouvel Observateur selon laquelle il pourrait être nommé ministre à l'occasion du remaniement. "C'est n'importe quoi (...) C'est 100% intox", a-t-il réagi.
Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, assure que le trafic reprendra normalement dès le lendemain de la journée de mobilisation du 7 septembre. Chiche : affaire à suivre....
COLLISION : Un troupeau de moutons percuté par un train à Plancoët
FRANCE - Samedi, vers 19h, une collision s'est produite entre un troupeau de 24moutons et un train, circulant sur la voie ferrée reliant Dinan à Lamballe.
L'accident s'est produit à un passage à niveau, situé à Plancoët.
Huit moutons ont péri dans la collision. Le train est reparti, peu de temps après. La ligne a ensuite été bloquée, jusqu'à dimanche matin. Les raisons de la présence des moutons sur la voie ferrée sont inconnues pour l'instant.
8 Brebis bonnes pour un mechoui : Un train a percuté un troupeau de moutons sur la voie ferrée reliant Dinan à Lamballe. "Beeeeeeeeh...." y'a pas de mais : fallait pas trainer sur la voie ferrée...
ANALYSE : Pourquoi la SNCF a toujours un train de retard
FRANCE - Cette
année, plus de 1,6 million de voyageurs ont choisi de rejoindre leur destination de vacances par le train. Malgré les efforts de la SNCF, le mois de juillet figure parmi les pires mois de
l'année, en terme de fréquence des retards.
Le manque de ponctualité de la SNCF connaît trois origines : une origine interne, telles une erreur d'organisation ou une défaillance matérielle tout d'abord, une origine liée aux infrastructures, tels les travaux, les ruptures de caténaire ou les rails usés ensuite, et enfin une origine externe, tels un voyageur malade, un signal d'alarme tiré, la découverte d'un colis suspect ou un acte de malveillance qui endommage le matériel.
Selon les relevés de la SNCF pour le mois de juillet, 8,4% des trains circulant sur le réseau Ile-de-France accusent un retard de plus de cinq minutes à l'arrivée. Un résultat qui se situe en deçà de l'objectif de 92% de régularité pour l'année 2010. 8,8% d'irrégularités ont été constatées en 2009 sur le réseau Translien, l'un des plus sollicités de France. Chaque jour, plus de 5 700 trains transitent sur ses voies, y compris les trains régionaux, les TGV et le fret. Le passage des trains par l'Ile-de-France assure la rentabilité des trajets à la SNCF. (Téléchargez la carte nationale du trafic en 2009, RFF).
En juillet, un investissement de 630 millions d'euros a été consenti par RFF et la SNCF pour fiabiliser les installation, contre les actes de malveillance. Mais son infrastructure, vieillissante, connaît des incidents à répétition. En juillet, le réseau ferré de France (RFF), propriétaire et gestionnaire de l'infrastructure, s'est engagé à investir 4 millions d'euros dans la maintenance et la modernisation du réseau Ile-de-France. Problème, le Transilien transporte 2,8 millions de passagers par jour. Et en dix ans, le nombre de passagers a augmenté de 25%. Le nombre de trains en circulation a donc été accru, de 10% en quatre ans.
Et ce trafic intensif perturbe la mise en œuvre des travaux, obligeant les équipes de maintenance à opérer de nuit, dans des créneaux horaires restreints, c'est-à-dire, lorsque l'arrêt des circulations est envisageable. A titre d'exemple, la rénovation du tunnel du tronçon central du RER C dans Paris intra-muros -le chantier « Castor »- va être réalisée en vingt ans -de 1997 à 2017. « C'est la course à l'échalote. La volonté d'intensification engendre des contraintes de travaux de maintenance. Cette difficulté de gestion conduit à la multiplication des incidents retardant, par l'effet domino, le grand nombre de trains qui circulent sur le réseau », commente Stéphane Leblanc, membre du bureau fédéral du syndicat Sud-Rail.
Outre les grèves organisées par le personnel de la RATP, qui gère une partie des lignes RER A et B, depuis le 26 janvier, la ligne B du RER connaît les premiers effets positifs de la suppression de la relève des conducteurs en gare du Nord, avec un redressement de 36% de son taux de régularité. 18,8% d'irrégularités ont été enregistrées en 2009 par la SNCF Voyages. Près de 60 000 TGV et Téoz ont subi plus de cinq minutes de retard l'an dernier. Ce chiffre représente, en moyenne : un retard de 3 heures tous les deux jours, soit un voyage sur 1 600 clients, huiit retards d'une heure par jour, soit un voyage sur cent. La première semaine de juillet, seuls 79% des TGV et 74% des Téoz étaient à l'heure ; 40% de ces retards étaient d'origine interne. Cette année, de nombreuses intempéries -chutes de neige en début d'année, tempête, crues dans le Var-, ont abîmé le matériel roulant et les installations ferrées.
La multiplication des chantiers est l'un des facteurs-clés du retard des trains. Sur un même trajet, un train peut parfois rencontrer quatre ou cinq zones de ralentissements, l'obligeant à passer de 160km/h à 100km/h. D'ici 2013, environ 900 km de lignes seront rénovés tous les ans, contre 400 km en 2006. A ces travaux de maintenance lancés tardivement s'ajoutent les projets de développement. A l'horizon 2016, RFF prévoit d'augmenter 40% du réseau français à grande vitesse.
Le réseau Intercités accuse 16,07% d'irrégularités en 2009. Dernier du classement, le taux de régularité des trains circulant entre les villes de province a chuté par rapport à 2008 (84,84%). L'Arc Atlantique a connu au printemps des difficultés de circulation. En avril, trois limitations de vitesse à 40km/h étaient imposées entre La Rochelle et Rochefort suite à la tempête Xynthia. Mais, c'est l'âge des voitures Corail (plus de 30 ans) est le premier facteur de défaillance du matériel. Réseau peu rentable, les trains Intercités sont responsables d'une perte de 100 millions d'euros par an. Un déficit qui pèse sur les comptes de la SNCF et qui pourrait faire craindre une extinction du réseau à long terme.
8% d'irrégularités (seulement) ont été constatées en 2009 sur le réseau TER. Les 112 000 voyageurs quotidiens du réseau TER sont les mieux lotis de la SNCF. Le réseau bénéficie du soutien des régions et de l'Etat. Depuis le 1er janvier 2002, l'organisation des transports ferroviaires régionaux relève de la compétence de l'ensemble des conseils régionaux. TER Aquitaine prévoit notamment une contribution de 1 milliard d'euros sur dix ans pour financer l'exploitation de TER.
Trafic, chantiers dus à la météo, à la vétusté et à la malveillance sur le réseau… Les retards ont plusieurs origines sur le réseau ferroviaire français.... Il y en a pour tous les goûts ! faites votre choix ; Une étude intéressante menée par Céline Vigouroux du Webzine Rue89 !
LA VIDEO DE LA SEMAINE : Le couplage des convois ferrovaires à l'ÖBB...
Petite vidéo sympa cette semaine ! Travailler à l'ÖBB (les chemins de fer autrichiens).... ou comment connecter les locos et les trains en moins de deux minutes chrono ; simple,
rapide et efficale ! jugez par vous même.... et inutile d'en dire plus !
Bonne vidéo, et à la semaine prochaine
Eric
STUPIDE : Un parpaing jeté sur la cabine d'un TGV à Poitiers
FRANCE - Un parpaing a été jeté d'un pont routier de Poitiers sur la cabine de conduite d'un TGV de la ligne Paris-Bordeaux sans faire de blessé, dans la nuit de vendredi
à samedi, a-t-on appris samedi auprès de la SNCF.
Le train à destination d'Hendaye et Tarbes, qui venait juste de quitter la gare de Poitiers vers 1 heure du matin avec 400 personnes à son bord, a dû faire machine arrière pour un remplacement de la motrice. Aucun blessé n'a été signalé.
Le train reparti après près de deux heures de remise en sécurité n'affichait plus qu'une demi-heure de retard à l'arrivée, selon la SNCF.

TRAFIC : Un bon été 2010 pour les TGV à la SNCF
FRANCE - L'été 2010 a été bon pour les TGV de la SNCF, avec un trafic en progression de 1,5% par rapport a l'été précédent, a indiqué la directrice générale de SNCF
Voyages Barbara Dalibard, dans une interview publiée aujourd'hui par le Journal du dimanche. "La SNCF a transporté 17 millions de passagers, soit 1,5% de plus que l'été 2009 qui marquait
déjà une bonne résistance face à la crise", a déclaré Mme Dalibard au JDD, ajoutant que "le début septembre s'annonce très bien".
Une porte-parole de la SNCF a expliqué à l'AFP que ces chiffres ne concernaient que le trafic TGV sur juillet et août, avec une extrapolation pour la fin août à partir des réservations déjà engrangées. La directrice de SNCF Voyages --branche qui regroupe les trains à réservation, au premier rang desquels les TGV-- a relevé qu'un voyageur sur huit avait voyagé cet été avec un billet à tarif réduit ("Prem's"), contre un sur dix sur l'ensemble de 2009.
Les cartes de réduction ou d'abonnement de la SNCF permettront bientôt de voyager sans ticket, le contrôleur scannant le code-barre de la carte pour vérifier la validité du trajet, a indiqué Barbara Dalibard. L'expérience commencera en octobre avec la carte Grands Voyageurs, a-t-elle précisé.
La saison n'est pas encore terminée, mais s'annonce prometteuse : selon la directrice générale de SNCF Voyages Barbara Dalibard, la SNCF a transporté 17 millions de passagers, soit 1,5% de plus que l'été 2009 qui marquait déjà une bonne résistance face à la crise. "On est blindé, et pour septembre, ça s'annonce bien aussi...Guillaume va être content."