COMMISSION BUIZINGEN : La N-VA regrette qu'aucune responsabilité n'ait été mentionnée
BELGIQUE - Le député N-VA Steven Vandeput a regretté dimanche que la commission chargée de se pencher sur la problématique de la sécurité sur le réseau ferroviaire, n'ait pas fait mention de responsables de la collision à Buizingen.
Celui qui était aussi rapporteur de la commission spéciale aurait également voulu que le rapport final en dise plus sur la future structure de la SNCB. "La structure dirigeante à trois de la SNCB ne fonctionne pas et doit être examinée en profondeur. Si nécessaire, il faut l'adapter", a-t-il dit. Le rapport achevé samedi, regorge de détails techniques, mais ne donne pas de réponse à la question fondamentale des responsabilités dans la catastrophe. "Dommage", aux yeux de Steven Vandeput qui estime que la population, les usagers du train et les travailleurs de la SNCB ont droit à la clarté.
Pour la N-VA, les conclusions et recommandations sont beaucoup trop générales. La culture profondément enracinée d'irresponsabilité au sein de la SNCB est selon lui due à la politisation marquée des chemins de fer belges de la base au sommet. Le parti nationaliste flamand exige un large débat sur l'avenir des chemins de fer belge, avec des conclusions précises, réalisables et contrôlables.
Le député N-VA Steven Vandeput a regretté dimanche que la commission chargée de se pencher sur la problématique de la sécurité sur le réseau ferroviaire, n'ait pas fait mention de responsables de la collision à Buizingen. L'accident qui avait endeuillé la Belgique avait pourtant fait pas moins de 19 morts. "Arrogance, indifférence, silence, et dédain" : Ce sont les termes qu' avait lancé pour sa part une proche de deux victimes face aux administrateurs de la SNCB, Luc Lallemand et Marc Descheemaeker, lorsqu’elle les a rencontrés, avec les autres proches des victimes, seulement 11 mois après l’accident. Las ! il semblerait qu'elle aussi, elle était dans le vrai.
HORAIRES : Tous les trains vont bientôt changer de cadence en Midi-Pyrénées
FRANCE - Simplifier les horaires et mieux gérer les impondérables, en cadençant les lignes. C'est l'objectif de Réseau ferré de France (RFF), le propriétaire des infrastructures ferroviaires. « Par exemple un Toulouse/Agen partirait à minute fixe, à 7 h 18 puis à 8 h 18. Un vrai cadencement permettrait de mieux articuler le train avec les autres réseaux, de bus notamment, et de revenir plus vite à la normale en cas d'incident », explique Christian Dubost, le directeur régional de RFF qui « espère » boucler le projet pour la fin de l'année. Il précise que ses équipes travaillent « d'arrache-pied » avec celles de la SNCF et du conseil régional (autorité organisatrice pour les TER) pour mener à bien « cette vaste recomposition des horaires ». Elle peut vite virer au casse-tête car l'ensemble des trains seraient concernés, du TER au TGV grandes lignes, en passant par les transports de fret.
« L'idée de donner davantage de lisibilité aux horaires est bonne et nous y travaillons », confirme Charles Marziani, vice-président chargé des transports à la Région. Mais « aucun accord n'est intervenu pour l'instant », précise aussitôt l'élu. Le conseil régional ne souhaite pas précipiter les choses. Il veut l'assurance que cette organisation n'entraînera « aucune suppression de TER », et « aucun coût supplémentaire ». Les associations d'usagers doivent par ailleurs être consultées.
INSOLITE : "Les CFF nous ont fait une bien mauvaise blague"
SUISSE - «Ce qui s'est passé est incroyable. Les CFF n'ont pas marqué des points sur ce coup!» Mirco Savino, 24 ans, a contacté la rédaction de «20 minutes» pour narrer la mésaventure qu’il a vécue, dimanche soir.
«Il était 22h50. J'étais à la gare de Renens et je m'apprêtais à me rendre sur mon lieux de travail. Il était assez tard et nous n'étions pas très nombreux, environ une quinzaine de personnes à attendre le régional en direction de Lausanne. Nous étions tous frigorifiés sur le quai et impatients de pouvoir monter dans le train pour nous réchauffer. Le train que nous attendions s'est alors immobilisé en gare et, là, on a vécu une scène assez hallucinante: nous avons attendu 2 minutes l'ouverture des portes, en vain! En effet, à la surprise générale, le régional est reparti comme si de rien n'était sans laisser monter à bord des passagers et permettre à des clients de descendre du train !», affirme le jeune homme, DJ au Box Club de Lausanne.
«Personne n'en croyait ses yeux. Des gens riaient dans le train et sur le quai, d'autres étaient plus énervés. Ce qui est fou s'est que j'ai bien vu le conducteur de la locomotive regarder dans son rétroviseur et je lui ai fait de grands signes! Peut-être a-t-il eu une absence... Cette mésaventure n'a toutefois pas eu trop de conséquences, nous avons pu prendre le train suivant 15 minutes plus tard avec cette fois des portes qui se sont bien ouvertes!», poursuit Mirco.
Contacté lundi matin par «20 minutes», les CFF n'étaient pas en mesure de donner d'explications sur ce bug technique. «On ne peut même pas vous confirmer si cela s'est vraiment déroulé. Pour pouvoir le faire, il nous faudra quelques jours», explique Frédéric Revaz, porte-parole des CFF pour la Suisse romande.
Personne ne monte, personne ne descend ! Dimanche soir, des passagers des CFF ont eu une désagréable surprise en gare de Renens (VD). Leur train régional s'est bien arrêté quelques minutes mais est reparti sans ouvrir ses portes. ça fait désordre...
LA VIDEO DE LA SEMAINE : Un dépot SNCF quelque part dans le sud-est de la france... au 1/87e !
La vidéo de la semaine aujourd'hui sera consacrée aux modèles réduits au 1/87e, et plus particulièrement à cette superbe réalisation de François Dubois, un diorama sur voies PEKO et caténaires fabrication maison, réprésentant un atelier de maintenance quelque part, dans le Sud-Est de la France ; tout simplement magnifique !
Voilà du beau travail, et qui, à ne pas en douter, a dû demander pas mal de temps à son réalisateur. Personnellement, j'ai un faible pour l'atelier qui est très très beau ( et réaliste en plus ce qui ne gâche rien au plaisir des yeux !) mais les autres décors ne sont pas en reste et des habitations au flocage, tout est parfait ! Bref, ont si croient vraiment ; ça fait réver !
Allez, je vous laisse découvrir cette perle du Net, et vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo de la semaine !
Eric
TABAGISME : Quand le tabac fait sa loi... dans les trains
FRANCE - Le saviez vous ? Sur certaines lignes (notamment en Ile de France), les voyageurs fumeurs se regroupent pour squatter des wagons et fumer en toute tranquillité, au détriment des usagers non-fumeurs qui doivent subir ou partir.
Ces groupes sont très bien organisés. Il y a des guetteurs pour écraser le mégot et cacher les paquets de cigarettes dès qu'un contrôleur ou une patrouille de police en tenue pointent leur nez. Ils constituent même une cagnotte pour payer l'amende quand un fumeur se fait prendre.
La SNCF a annoncé qu'elle allait faire appel à des policiers en civil pour sanctionner ces fumeurs en flagrant délit. La compagnie ferroviaire aimerait que ces contraventions deviennent des délits. Elles seraient plus dissuasives car plus chères.
ça pue, ça emmerde tout le monde et c'est mauvais por la santé des fumeurs comme des non fumeurs : malgré ça, quelques petits malins continuent de faire chier le monde en clopant comme des ânes dans les compartiments SNCF, notamment en Ile-de-France. Vivement la classification du méfait en délit, ça va en calmer plus d'un !
DRAME : Dix morts dans une collision ferroviaire en Allemagne
ALLEMAGNE - Aum oins dix personnes ont été tuées ce samedi 29 janvier dans une collision entre un train de marchandises de la compagnie VPG et un train de voyageurs dans l'est de l'Allemagne. L'accident s'est produit en fin de soirée à Hordorf près d'Oschersleben, dans la région de Magdebourg (Saxe-Anhalt), pour une raison inconnue.
Parmi la quarantaine de personnes évacuées vers les hôpitaux, dix à vingt sont grièvement blessées, selon les pompiers et la police. Plus de 150 pompiers, policiers et secouristes étaient déployés sur place. Quelques heures après l'accident, ils s'affairaient toujours à la lumière de projecteurs autour du train de passagers couché sur le flanc après avoir déraillé.
Le train régional était une rame de la ligne HarzElbeExpress (HEX) et circulait de Magdebourg vers Halberstadt. "Les causes de l'accident sont pour l'instant inconnues", a reconnu Jörg Puchmüller, porte-parole pour la région Nord-Est du groupe Veolia, qui exploite la ligne HEX. Le tronçon entre Magdebourg et Halberstadt, où a eu lieu l'accident, est une voie unique et des travaux y étaient prévus dans la nuit de samedi à dimanche. Le trafic ferroviaire y a été entièrement interrompu et des bus ont pris le relais.
La rame avait une capacité d'accueil d'environ 100 voyageurs, selon le porte-parole de Veolia, qui ignorait toutefois le nombre exact de personnes se trouvant à bord au moment de la collision.
Catastrophe ferroviaire en Allemagne : un train de marchandises a percuté une rame de voyageurs en Saxe-Ahhalt, causé la mort d'au moins 10 personnes, et en blessant au moins 33 autres. Cause de l'accident : un nom respect de la signalisation par un des conducteurs... et comme les deux trains appartenaient chacun à des compagnies privées, certains vont se régaler ! Pro DB ou SNCF, affutez vos armes...
RETARD : Et trois heures de retard de mieux pour le Strasbourg / Port-Bou !
FRANCE - Décidément, la SNCF enchaîne les perturbations. Ce samedi, le train Strasbourg / Port-Bou, dont l'arrivée était prévue à 9 heures, est finalement entré en gare catalane.. à midi.
En cause de ce nouveau retard, selon la SNCF, un problème de câble survenu en cours de route. Rien de comparable, certes, avec les 24 heures de "naufrage" vécues en fin d'année par les usagers, mais les passagers d'aujourd'hui n'ont toutefois pas manqué de manifester leur mécontentement.
Bis repetita pour le Strasbourg / Port-Bou ; le train a de nouveau enregistré un retard, cette fois de 3 heures... En nette progression, mais peut mieux faire ! l'impact dans les médias n'était il pas assez fort, M. Pepy ? on recommence ? nooooon....
RESEAU : Les lignes Amiens-Laon et Paris-Laon modernisées
FRANCE - Le directeur régional de la SNCF, Laurent Le Mière, a présenté à Amiens ses vœux à la presse. L'occasion d'annoncer les grands chantiers attendus cette année. Première ligne concernée Amiens-Laon, les treize gares du trajet seront modernisées et mise en accessibilité, des écrans plats d'information en temps réel, des abris à vélo individuels fermés ainsi que la vidéoprotection à Laon seront installés.
Concernant la très polémique ligne Paris-Laon, des écrans plats d'information en temps réel ont été mis en place. Des abris à vélos individuels fermés vont voir le jour à Crépy, Soissons, et Anizy-Pinon. Laurent Le Mière reconnaît une dégradation de la ligne, surtout au dernier trimestre 2010 : « Elle est due à des travaux très importants en région parisienne et aux aléas climatiques, résume-t-il. Même avec du nouveau matériel du conseil régional, la situation n'est pas très bonne. Encore ce matin, une voiture a franchi une barrière au Plessis-Belleville, entraînant des retards sur les trajets. » Une rencontre est prévue très rapidement avec les usagers.
Au total, 90,8 % des TER arrivent à l'heure. Avec 1 milliard de voyageurs kilomètres annuels, l'activité TER poursuit sa croissance : + 4 % en 2010. Ce qui place le TER Picardie en troisième position nationale en terme de trafic. Les déplacements des Picards se concentrent à 62 % vers l'Ile-de-France et 33 % sont internes à la région. Une équipe services a été mise en place sur la ligne Amiens-Tergnier. Quant à l'âge du parc, il s'élève à 13,8 ans en 2011. Concernant l'activité Intercités, qui concerne 21 000 voyageurs par jour, soit + 18 % en quatre ans, la régularité est passée de 92,56 % en 2007 à 94,10 % en 2010.
PONCTUALITE : Des trains plutôt à l'heure dans le sud-ouest
FRANCE - Pour une fois, hier, la presse était invitée à parler des trains qui arrivent à l'heure. Présent à Poitiers, Pierre Boutier, le directeur régional Aquitaine Poitou-Charentes de la SNCF, a pu avancer ce chiffre plutôt flatteur dans un contexte national de grogne des usagers : en Poitou-Charentes, 92,8 % des trains, TER et TGV confondus, sont arrivés en 2010 à destination avec moins de cinq minutes de retard, ce qui place la région en tête de peloton. Encore convient-il de noter qu'un train qui arrive (à l'heure ou en retard) est un train… qui est parti ! Or l'an passé, 9 % des trains initialement prévus ont été supprimés, ce qui est beaucoup. Hormis les travaux qui ont empêché la circulation de certains trains, il y a eu les aléas climatiques, la tempête Xynthia en tête, mais aussi les nombreux mouvements sociaux.
Si on excepte ces facteurs peu maîtrisables, les annulations de trains pour cause de panne ou de chauffeur absent n'ont représenté que trois trains sur mille. On ne sera guère étonné dans ces conditions que la SNCF en Poitou-Charentes ait vu son trafic baisser de 2,6 % et ses recettes de 0,6 %. Pierre Boutier a profité de son passage à Poitiers pour présenter quelques grands événements à venir en 2011, en attendant le grand chambardement national des horaires et des dessertes en décembre, lié au « cadencement » des trains. Rappelons ici que RFF et la SNCF ont été invités par le ministère des Transports à rationaliser la circulation des trains et la desserte des gares, de façon à dégager de nouveaux horaires de circulation, entre autres pour les nouveaux opérateurs de transport de passagers.
Revenons aux nouveautés dévoilées hier : le Pass Loisirs de la Région est étendu à l'année entière. Pour 35 euros, une à cinq personnes peuvent voyager autant qu'elles le souhaitent pendant deux jours sur les TER Poitou-Charentes. Lancé le 1er février, le Pass Mobilité permettra aux salariés de se rendre de leur domicile à leur travail en TER pour moins d'un euro par trajet (soit moins de 80 € par mois financés à 50 % par l'employeur).
Autre annonce : plusieurs gares doivent faire l'objet d'aménagements ou de rénovations. Celles de Jarnac, Cognac et Châteauneuf-sur-Charente pourraient être aménagées grâce à des financements de la Région, pour améliorer l'accès aux trains des personnes handicapées. Par ailleurs, de nouveaux écrans d'information plus lisibles seront installés dans les gares de Rochefort et de Surgères.
La semaine dernière, lors d'une conférence de presse similaire à Bordeaux, Pierre Boutiers avait évoqué la situation de la ligne Paris-Tours-Bordeaux, où les conditions de voyage se dégradent. « Il n'y a plus de TGV Paris-Bordeaux en trois heures aujourd'hui », avait reconnu bien volontiers le patron régional de la SNCF. Le retard moyen serait de dix à quinze minutes. C'est parfois beaucoup plus long, car la vitesse commerciale est tombée de 220 à 160 kilomètres/heure sur de nombreuses sections. Les travaux de régénération sur une ligne vétuste contraignent à ces ralentissements. Avec 3 millions de voyageurs par an, les 22 allers et retours quotidiens entre Bordeaux et Paris n'épargnent pas la ligne. Et ce n'est pas fini, car au moins 1 milliard d'euros de travaux en tout genre sont prévus dans les deux régions d'ici à 2015, hors ligne nouvelle Tours-Bordeaux.
Hier, à Poitiers, le patron régional de la SNCF a assuré que les services ont été plus réguliers l'an passé dans la région qu'ailleurs. En 2010, en Poitou-Charentes, c'est ainsi 92,8 % des TER et TGV qui sont arrivés à destination avec moins de cinq minutes de retard, selon la direction de la SNCF. Un exemple à suivre !
ALTERCATION : Enquête de la SNCF suite à outrage de la femme de Gilbert Collard
FRANCE - La SNCF de Midi-Pyrénées a ouvert une enquête interne sur un contrôle tendu à bord d'un train concernant le ténor du barreau Gilbert Collard et son épouse, a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'entreprise ferroviaire.
L'incident survenu lundi à bord du train Marseille-Toulouse a donné lieu à "un PV pour infraction à la réglementation sur la billetterie, un PV pour outrage, un rapport de la contrôleuse et une intervention de la police ferroviaire", a ajouté la SNCF. "Une enquête interne est en cours pour déterminer les circonstances exactes des faits".
D'après la CGT-cheminots et Sud-Rail, Me Collard et son épouse auraient pris de haut la contrôleuse quand celle-ci a constaté qu'ils n'avaient pas composté leurs billets. L'épouse de Me Collard aurait aussi refusé de présenter une pièce d'identité et insulté l'agent SNCF quand celle-ci s'est rendue compte que son titre de réduction ne portait pas de photo, selon les syndicats. Les syndicats demandent à la SNCF de "soutenir son agent".
Me Collard dément tout outrage ou insulte de la part de son épouse et évoque au contraire une "attitude particulièrement agressive" et un "comportement perturbé" de
la part de la contrôleuse. "Mon épouse a écrit à la SNCF pour s'en plaindre", a-t-il dit. Expliquant que le couple s'était acquitté sans problème des amendes, il s'est étonné que son nom ait été
divulgué dans une affaire où , a-t-il dit,"je ne suis concerné en rien".
Pête-sec et gourdasse : l'épouse du ténor du barreau Gilbert Collard impliquée dans un incident de contrôle à bord d'un TGV. en présence de son mari. "Comment ?! on ose contrôler ma femme ? j'ai ici, une enveloppe qui prouve la responsabilité de la SNCF dans cette affaire..." Encore des scoops en perspective ! étonnant, cependant, que le très médiatique avocat s'étonne de que son nom ait été divulgué dans la presse ; lui qui est si discret, d'habitude... c'est vrai : c'est choquant.