ANNONCES : La voix des CFF déraille
SUISSE - Il y avait déjà l’annonce des trains qui arrivent «à l’heure». Celle qui fait sourire et s’ajoute à la longue énumération des trains en correspondance, et aux messages de cordialité en trois langues. Et voilà que les CFF en rajoutent encore une couche. «Veuillez, s’il vous plaît, descendre à gauche», avertit désormais le chef de train, lorsque la composition arrive en gare.
Les balbutiements de cette nouvelle annonce se sont fait entendre début mars, au moment du Salon de l’auto, à Genève. Un hasard, selon les CFF. Car il s’agit bien là d’une mesure généralisée. L’événement n’est pas passé sans surprise ou amusement, puisque dans les trains, il y a des sièges et des gens assis dans les deux sens opposés. Alors, «A gauche? Mais quelle gauche?» Le problème a vite été résolu, puisqu’il a suffi d’y ajouter: «à gauche dans le sens de la marche».
Pourquoi cette annonce? Par sécurité ou précaution? Y aurait-il eu un accident? Ou certains passagers ont-ils tenté de prendre un raccourci à risque? Non. Les malins qui ont voulu essayer se sont rendu compte que l’autre porte, du côté des voies, reste justement verrouillée, automatiquement, par le conducteur du train à ce moment-là.
La justification de cette annonce est plus simple: les CFF se soucient avant tout du confort de leurs passagers. «Comme nous transportons toujours davantage d’usagers, nous nous efforçons de prendre chaque mesure qui tend à améliorer le flux aux arrivées en gare», explique Jean-Louis Scherz, le porte-parole de la régie.
Le changement a été décidé par la direction technique, qui étudie le trafic et les besoins des usagers au quotidien. Elle vient après celle de la ponctualité et des trains en correspondance. Les CFF pensent donc aux voyageurs en connexion. «Cela permet aussi aux passagers qui ont des bagages de se préparer. Sans oublier les personnes à mobilité réduite qui peuvent prendre leurs dispositions.»
Pour Jean-Louis Scherz, c’est une information essentiellement utile que les voyageurs étrangers apprécient. Et tant pis pour la longueur, ou la lassitude des habitués. Concrètement, ce sont les agents de train qui l’annoncent aux haut-parleurs, après avoir été avisés de l’information et des éventuels changements sur leur appareil mobile par un message de la centrale.
La sortie à gauche ou à droite est ainsi annoncée à l’entrée en gare des quatorze plus grandes villes de Suisse, dont Genève, Lausanne, Berne, Bienne et Brigue.
Voilà les usagers rassurés. Après s’être préparés à bondir sur le bon quai, ils pourront maintenant se demander «l’ai-je bien descendu?».
Les annonces plus ou moins utiles se multiplient aux CFF. La dernière en date indique aux usagers... de quel côté descendre ! A ce rythme, on aprendra bientôt la consommation de la loco, le poids du train, la largeur des traverses.... Merci aux CFF pour ce grand moment de communication.
LA VIDEO DE LA SEMAINE : Un train de machines... d'enfer !
Une fois n'est pas coutûme, Je vous propose cette semaine une superbe vidéo... d'un train de machines (ou TM), tractée par la BB 437033 en partance du dépôt de Lens et à destination de Sotteville Triage
Le train N°362611 (puisque c'est aussi son numéro) intègre les locos suivantes : BB 63899, BB 16773, Y 8331, Y 8322, Y 7296, Y 7161, BB 63525, BB 16603, Y 7238,Y 7288, BB 16735, BB 16677, soit un total... de 13 machines. Rien que ça !!!
La première partie de la vidéo fut filmée à la sortie du dépôt de Lens. Quant à la seconde partie, où 2 TGV passèrent en attendant ce convoi 'exceptionnel', elle fut tournée à Plouvain.. Arf... C'est beau... alors bonne vidéo, et à la semaine prochaine ! ;-)
Eric
CONCURRENCE : La SNCF porte plainte contre RFF
FRANCE - La SNCF et sa filiale de fret Novatrans ont déposé une plainte la semaine dernière contre le propriétiaire des rails Réseau ferré de France auprès de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf), le gendarme du secteur, affirme le quotidien Les Echos à paraître demain.
"La compagnie ferroviaire accuse notamment le gestionnaire du réseau national d’avoir triché avec ses propres règles pour favoriser un concurrent de Novatrans", écrit le quotidien économique qui parle de "premier test sérieux pour l’Araf", depuis son entrée effective en activité fin 2010. "Souvent accusée de freiner la concurrence, la SNCF se retrouve pour la première fois dans la position du plaignant", ajoute-t-il.
L’Araf est une autorité publique indépendante créée par la loi du 8 décembre 2009 relative à l’organisation et à la
régulation des transports ferroviaires. Présidée par l'ancien député UMP Pierre Cardo, elle est chargée de faire la police entre les différents acteurs (gestionnaire du réseau, entreprises
ferroviaires, opérateurs de transport combiné...). La plainte de la SNCF contre RFF constitue "un nouvel épisode de la guerre opposant les frères ennemis du rail", souligne Les
Echos.
Y'a du sport en ce moment entre la SNCF et RFF : le premier accuse le second d’avoir triché avec ses propres règles pour favoriser un concurrent de Novatrans :
- Bon Hubert c'est pas possible, c'est quoi cette histoire de sillons que tu donne à un de mes concurrents ?
- Beuuuuuh, je sais, mais il paye bien et comme je suis plutôt raide en ce moment, je ne pouvait pas faire la fine bouche !
- Et moi alors !? qu'est ce que je deviens ???
- Toi ? bah... commence par payer la hausse des péages, et on reparle après...
ERTMS : Alstom remporte un contrat de 30 millions d'euros en Italie
FRANCE / ITALIE - Alstom a annoncé qu'il fournira le système de signalisation de la ligne de contournement grande vitesse de Bologne en Italie. Le groupe précise avoir signé un contrat d'environ 30 millions d'euros avec l'opérateur du réseau ferroviaire italien Rete Ferroviaria Italiana (RFI), portant sur l'installation d'un système de signalisation reposant sur la solution ERTMS de niveau 2 ATLAS. Il indique que le début de l'exploitation commerciale est prévu pour l'an prochain.
Basé sur la plateforme ATLAS 200 d'Alstom, le dispositif inclut un système de contrôle des trains conforme à la norme ERTMS et une architecture de verrouillage multi-station répondant aux normes de RFI. La solution ATLAS permet aux trains de recevoir des informations relatives à la gestion du trafic ferroviaire (vitesse autorisée, signaux/aiguillages, distances de sécurité entre les trains, etc.) depuis la voie, leur permettant ainsi de calculer en permanence les vitesses maximales autorisées.
EMPLOI : La SNCF et ses filiales ont 8.000 postes à pourvoir d'ici fin 2011
FRANCE - Le groupe SNCF propose 8.000 postes à pourvoir d'ici la fin de l'année, dont la moitié dans la maison mère (transport ferroviaire de voyageurs) et l'autre dans ses filiales privées, dédiées notamment de transport urbain, interurbain et de marchandises, a annoncé mercredi la direction. "Nous renouons avec une politique de recrutement plus ambitieuse qu'auparavant et avons encore, sur un total de 9.000 embauches prévues en 2011, encore 8. 000 postes à pourvoir", a indiqué le directeur des ressources humaines François Nogué, évoquant "un véritable défi à relever".
La moitié de ces embauches (soit 4.500 postes) doit se faire au sein de l'établissement public SNCF, qui assure le transport ferroviaire de voyageurs (TGV, TER, Transilien, etc.).Ces postes concernent des métiers techniques (maintenance des voies, des trains), des métiers liés à la circulation (conducteurs, aiguilleurs, etc.) et du commercial. Plus de la moitié de ces offres au sein de la maison-mère doivent répondre à des besoins en Ile-de-France, "où le marché est très concurrentiel", a souligné François Nogué.
Les effectifs de la maison-mère ne cessent néanmoins de baisser depuis plusieurs années et avoisinent actuellement les 155.000 postes. En 2011, le solde des départs et des embauches sera encore négatif avec plus de 1.800 suppressions de postes, selon le budget 2011, mais les filiales privées de la SNCF ne cessent elles de grossir comme notamment Keolis (transport urbain et interurbain) et Geodis (transport ferroviaire et routier de marchandises, logistique), de sorte que le groupe SNCF emploie désormais plus de 235.000 personnes.
Keolis doit embaucher 3.500 personnes, dont 90% de conducteurs de bus et tramways, en région parisienne, mais aussi en Rhône-Alpes, à Bordeaux et Lille. Geodis pour sa part vise 1.000 embauches, dont 400 chauffeurs routiers et 400 opérateurs de logistique.
Tout candidat potentiel peut aller sur le site www.sncf.com (rubrique: "rejoignez-nous") pour examiner les profils recherchés et les parcours possibles.
A vos CV ! Le groupe SNCF a 8.000 postes à pourvoir d'ici la fin de l'année, dont la moitié dans la maison mère (transport ferroviaire de voyageurs) et l'autre moitié dans ses filiales privées, notamment de transport urbain, interurbain et de marchandises... vous y trouverez bien votre bonheur !
RESULTATS : Le chiffre d'affaires de la SNCF en hausse de 11,8% au premier trimestre
FRANCE - Le chiffre d'affaires du groupe SNCF a progressé de près de 12% au premier trimestre 2011 à 7,85 milliards d'euros. A périmètre et change constants, la hausse est de 6%, a fait savoir l'entreprise publique jeudi dernier.
Dans le détail, le chiffre d'affaires de l'activité "SNCF Infra" s'est établi à 1,2 milliard d'euros, en progression de +8,4% par rapport au premier trimestre 2010. "Cette progression s'explique notamment par la prise en compte des accords intervenus entre RFF et SNCF concernant la Convention de Gestion de l'Infrastructure pour 2011", souligne le groupe dans un communiqué.
Par ailleurs, l'activité de la branche "SNCF Proximités" a vu son chiffre d'affaires bondir de 17% à 3,02 milliards d'euros. Une hausse qui "provient principalement de Keolis à l'International (notamment Royaume-Uni, Australie et Allemagne) et en France du fait de renouvellement de contrats tels que Lille et Lyon et de la signature de la convention pour les Trains d'Equilibre du Territoire (Intercités et Téoz) avec l'Etat", explique la SNCF.
En revanche, le chiffre d'affaires de l'activité "Voyages" ne progresse que de 1,2% à 1,6 milliard d'euros.
LOGICIEL : "Hastus-Rail n’a rien à voir avec Georoute" selon la SNCB
BELGIQUE - Le logiciel destiné aux accompagnateurs de train n’a rien à voir avec celui de bpost, selon une porte-parole de la société des chemins de fer belges, la SNCB, suite à l’inquiétude exprimée par les syndicats. "Nous voulons vraiment insister sur le fait que toute comparaison avec le logiciel Georoute de bpost n’est pas adéquate, et ce même si les deux programmes émanent de la même entreprise", déclare-t-on à la SNCB. "'Hastus-Rail' est un logiciel de planning qui ne modifie en rien la réglementation en vigueur. Il s’agit d’un logiciel destiné à faciliter le travail des planificateurs et à permettre de trouver des alternatives rapides si cela s’avère nécessaire."
L’entreprise canadienne Giro fournit depuis plusieurs années déjà du software aux sociétés de transports publics STIB et De Lijn. "Cet achat s’inscrit dans le cadre de la modernisation et de l’uniformisation de l’informatique à la SNCB", ajoute encore la porte-parole.
Le premier souci de la SNCB était, selon elle, d’écouter les planificateurs. Ensuite, l’entreprise allait communiquer avec le personnel et les représentants syndicaux. La SNCB insiste sur le fait que la mise en œuvre du logiciel se déroulera de manière progressive et en dialogue avec le personnel.
REPORTAGE : Un train de chars pour les Hussards !
FRANCE - Une caserne, c'est comme une petite ville... Le quartier Serré de Rivières, sur l'île Chambière qui a longtemps abrité le 2e Génie l'est peut-être encore plus particulièrement. L'espace et la nature autour de ses bâtiments, les perspectives sur la ville, la cathédrale et le temple de garnison, les quais le long de la Moselle, le voisinage de l'Usine d'Electricité, de l'autoroute comme de la voie ferrée... autant d'éléments qui relient, qui situent, mais ne réussissent pas à empêcher un climat tout à fait spécifique de régner sur ces hectares. Ce samedi matin, dans la lumière subtile et encore rasante qui éclairait les façades, dans le vert tendre des feuillages et sur les pelouses, tout cet espace ressemblait à une cité endormie.
Un poste de garde certes, quelques véhicules par-ci par là... Tous les signes extérieurs de la présence et de la tradition des hussards aussi, que ce soit par les couleurs, les noms ou les évocations de combats glorieux, mais un sentiment d'anesthésie. Un peu de mouvement tout au fond, près des hangars métalliques et des entrepôts, le long d'une voie de chemin de fer qui vient mourir sur un quai bétonné. Des soldats et des officiers, des journalistes attendent un moment symbolique: celui de l'arrivée d'un train chargé d'une douzaine de blindés... des matériels du 3 ème Hussard de retour d'une manœuvre à Mailly le Camp en Champagne et qui s'installeront à Metz plutôt que de retourner à leur base actuelle à Immendingen sur les bords du Danube en Allemagne. Le 3ème RH est le régiment de cavalerie blindée de la brigade franco-allemande.
Le train était annoncé pour 9 h... ce sera probablement 10. Problème d'aiguillage. Et puis le fret, même militaire, se permet des langueurs ou des longueurs. 10h15 toujours rien. Ou si, ce sont les TER et autres TGV qui passent inlassablement sur la ligne Metz-Thionville toute proche. Et puis à l'horizon se découpe enfin la silhouette des blindés... A portée de regard, presque de main mais il faudra attendre les manœuvres d'approche, une sortie en direction de l'UEM puis enfin un retour vers l'espace militaire. 10 h 45 le convoi s'approche du quai. Un fourgon de fret classique puis des plates-formes chargées de blindés. Les AMX 10 RCR, chars à 6 roues équipés d'un canon de 105 millimètres et de deux mitrailleuses servis par des équipages de 4 hommes. Une puissance de feu et des qualités manœuvrières qui permettent à la brigade franco-allemande d'être engagée sur les différents théâtres d'opération en Afrique, dans les Balkans ou en Afghanistan. Puis des blindés légers et enfin , sur les derniers wagons quelques tout-terrain P4. Le lieutenant Le Jariel commandera la manœuvre de déchargement... Les pilotes et les équipages montent à bord des blindés, les moteurs tournent, les cales sont enlevées… ne reste plus qu'à entrer en terre messine...
Le régiment de Hussards, c'est une mission de reconnaissance offensive car la puissance de feu déployée est importante. Ce sont aussi des missions d'avant-garde sur le flanc des unités blindées... En tout ce seront 650 à 700 hommes, emplois civils compris qui arriveront dans ce régiment. La réforme de l'armée est passée par là... Des 1000 hommes traditionnels on était passé à 800. Un peu moins maintenant avec les bases de défense qui mutualisent les services... Metz ne boudera pas son plaisir de garder un régiment sur son territoire propre... Consolation au cœur de la saignée... Arrivée opportune avant que ne se ferment l'établissement de Châtel, la base aérienne...
Le train samedi matin s'est fait longtemps attendre mais il portait en lui une part de l'identité militaire de Metz. La veille à quelques dizaines de métres de là, les locaux du collège Saint-Clément devenu conseil régional avaient accueilli un colloque sur Pierre Messmer et en présence de Gérard Longuet, le ministre de la Défense... Passé glorieux, présent plus discret mais avenir encore à construire.
"Il en vaut plus d'un"… La devise du 3e régiment de Hussards qui sera accueilli officiellement à Metz le 23 juin prochain est à la fois un programme prometteur et un résumé des déconvenues récentes dans l'histoire militaire de Metz. La ville a finalement réussi à sauver un régiment. Pour que le temps paraisse moins long, les blindés du 3e RH ont débarqué samedi au quartier Serré de Rivières au retour de manœuvres à Mailly le Camp. Et quoi de mieux que le train pour rejoindre sa nouvelle affectation ?
CONTRAT : La Deutsche Bahn commande 300 trains à grande vitesse à Siemens
ALLEMAGNE - La Deutsche Bahn (DB) renouvelle l'intégralité de son parc de trains à grande vitesse. Comme annoncé par la presse allemande, l'opérateur ferroviaire public va bien passer une importante commande à Siemens.
Le montant un premier temps estimé à 5 milliards d'euros serait en fait plutôt proche de 6 milliards d'euros selon une source citée par l'agence France Presse. Deutsche Bahn ne précise pas le montant exact mais évoque un contrat de plusieurs milliards.
Siemens va ainsi livrer à l'opérateur public allemands 300 trains de nouvelle génération fabriqués par Siemens. Ces derniers sont appelés "ICx". Cette livraison sera effectuée progressivement pour s'achever en 2030. La première tranche de la commande porte sur 130 trains. Ces derniers seront opérationnels dès décembre 2016, selon la Deutsche Bahn.
Comme la presse allemande l'avait annoncé la semaine dernière, la compagnie ferroviaire allemande a bien passé « la plus importante commande de son histoire" à l'industriel Siemens, dont le montant a été évalué à environ 6 milliards d'euros. Gloubs : super contrat...
CONDAMNATION : Il avait fait dérailler le TGV
FRANCE - Sous l'emprise de la drogue et de l'alcool, le jeune homme avait laissé sa voiture sur la voie... Le jeune homme demeurant à Dompierre-sur-mer qui avait en février dernier provoqué le déraillement d'un TGV dans les Deux-Sèvres, a comparu hier devant le tribunal de Niort, en audience correctionnelle. Six mois de prison avec sursis et huit mois de suspension de permis ont été requis hier à l'encontre de ce prévenu qui lors de l'accident avait consommé du cannabis, et trop d'alcool. De surcroît, sa voiture n'était pas assurée. La décision sera rendue le 17 mai, mais le dossier a également été renvoyé sur intérêts civils et on sait déjà que la SNCF a l'intention de présenter une note salée : de l'ordre d'un million d'euros.
Cet accident s'était produit dans la soirée du 18 février, à Mauzé-sur-Mignon. Au volant de sa BMW, M. Selman qui croyait se diriger vers le bourg du village a emprunté un chemin qui l'a conduit dans une impasse où il a percuté une clôture interdisant l'accès à la voie ferrée. Il s'est donc retrouvé sur la voie où un TER l'a frôlé. Pris de panique, il est sorti de sa voiture et l'a abandonnée. Peu de temps après, un TGV a surgi, en provenance de La Rochelle. La motrice a percuté la BMW et la double rame transportant un peu mois de 300 voyageurs a déraillé.
Si la motrice a été fracassée, la voie a également subi de sérieux dommages, sur quelque 800 mètres. Quant à la voiture, traînée sur une distance équivalente, elle n'était plus qu'un amas de tôle déchiquetée. Les passagers, indemnes, ont été reconduits… à leur point de départ où certains ont dû être logés à l'hôtel. Et bien entendu, la circulation des trains entre La Rochelle et Niort est devenue impossible, le lendemain encore.
Hier à l'audience, l'avocat de la SNCF, Me Couret a insisté sur le défaut de maîtrise et considéré que le jeune conducteur était responsable du préjudice subi par la SNCF. Me Séverine Minaud, avocate du prévenu - un jeune homme qui aura bientôt 24 ans, manœuvre qui prépare un concours pour être bibliothécaire -, a en revanche fait remarquer que l'endroit était mal balisé. Et signalé que dès le lendemain, la commune avait fait poser un panneau « voix sans issue », tandis que la SNCF couvrait de bandes réfléchissantes la barrière, à son avis, peu visible. Elle conteste « la responsabilité » de son client et estime qu'il doit être relaxé et la SNCF déboutée.
Ah ouais, quand même... quand on voit la loco, on imagine avec horreur ce qui devait restait de la BMW. Reste qu'au delà des dégâts matériels, il y aurait pu y avoit des blessés, voir pire... et tout ça pour pour quelques verres d'alcool et un pétard. Tsss, tsss, tsss...