TRANSMANCHE : les Français d'Ashford (G-B) adhèrent au projet d'un métro Transmanche
EUROTUNNEL - 2015 : comme chaque matin, une centaine de salariés boulonnais de la Société boulonnaise d'électronique quittent leurs foyers,
empruntent l'A 16 en covoiturage avant de grimper à Fréthun dans l'une des rames NOL, autrefois propriété d'Eurostar, qui font la navette, toutes les 36 mn aux heures de pointe, entre Fréthun et
Ashford.
Scénario futuriste ? Ou vision prémonitoire ? Car l'objectif de voir circuler sous la Manche un « métro » n'a jamais paru aussi proche de la réalité. « Le 22 novembre à Lille, on connaîtra les résultats de l'étude de faisabilité, déclare à ce sujet Thaddée Ségard, président d'Opale link. Il n'y a plus d'obstacle majeur à sa réalisation. Tout le monde le réclame : Eurotunnel, qui augmenterait son trafic, la Région, l'Europe et, surtout, la société civile. » Preuve de cet engouement, la conférence de l'Union des Français de l'étranger, qui s'est tenue cette semaine à Ashford et qui avait retenu le thème du métro transmanche comme moyen de dynamiser l'emploi... en France.
Aujourd'hui, plusieurs dizaines de personnes installées dans le Boulonnais ou le Calaisis empruntent quotidiennement la navette d'Eurotunnel pour travailler en Grande-Bretagne. L'exemple le plus souvent cité est celui des cadres de la filiale anglaise de la Société boulonnaise d'électronique (lire ci-dessous). Mais quand on sait que la petite ville d'Ashford, elle-même reliée en 37 mn au coeur de Londres, est aujourd'hui devenue une terre d'asile pour les investisseurs français, il y a là sans doute un potentiel d'emplois et des perspectives pour les demandeurs d'emploi inscrits dans les Pôles emploi de Boulogne ou de Calais. « Recruter des chômeurs français pour les entreprises du Kent, faire venir des cadres anglais sur la Côte d'Opale qui choisiront d'habiter ici... On est au bord d'un profond bouleversement », pronostique Thaddée Ségard.
L'économie résidentielle est fortement créatrice d'emplois. Le bilinguisme est donc plus que jamais d'actualité, si on ne veut pas rater... le métro !
Quatre ans après avoir lancé l'idée d'un métro sous la Manche, Opale link et son président Thaddée Ségard peuvent se vanter d'avoir fait bouger les choses. Aujourd'hui, on n'a jamais été aussi près de le voir circuler entre Ashford et Calais-Fréthun. Rêve, ou bientôt une réalité ?
TELEVISION : Le Patrimoine ferroviaire wallon à l'honneur sur la RTBF
BELGIQUE -
L’Histoire et le patrimoine wallons sont riches et méritent d’être mis en valeur. C’est sur base de ce constat qu’est née « Ma Terre », une collection d’émissions événementielles, réalisées en
partenariat avec l'Institut du Patrimoine Wallon (IPW).
Régulièrment, "Ma Terre" vous propose donc de partir à la découverte du patrimoine belge au travers de trois longs reportages et de rencontres sur le terrain.L'émission est scénarisée comme un documentaire, elle donne la parole à des passionnés , des hommes et des femmes, passeurs de la petite et de la grande histoire.
dimanche 6 novembre à 20h15 sur la UNE de la RTBF sera diffusé une émission du plus haut intérêt pour les amateurs ferroviaires sur le patrimoine ferroviaire wallon. Bon à savoir : pour ceux qui ne capteraient pas les chaines belges, l'émission sera retransmise en même temps sur Internet et disponible pendant 7 jours à http://www.rtbf.be/tv/emission/detail_ma-terre?id=55/
PN : Saint-Médard, le passage à niveau «le plus dangereux de Bretagne»
FRANCE -
L'accident qui est survenu cejeudi 13 octobre à Saint-Médard-sur-Ille près de Rennes, ne va pas manquer de relancer le débat sur les passages à niveau. D'autant que celui de Saint-Médard avait
été qualifié de « plus dangereux de Bretagne » selon une source préfectorale datant de 2008. Plusieurs accidents dramatiques se sont produits depuis les dix dernières années.
12 février 2010. Une camionnette percutée par un TER
Vers 7 h 35, une camionnette s’était présentée au passage à niveau. L’employé de l’entreprise avait perdu le contrôle de son véhicule qui avait heurté une 205 avant de traverser les voies de chemin de fer pour finir contre la façade de la salle d’attente des voyageurs. Les barrières étaient alors levées. Le véhicule s’était immobilisé avec sa partie arrière sur les voies. Venant de Montreuil-sur-Ille, le TER, qui ne marquait pas à cette heure-là un arrêt en gare locale, n’avait pas pu éviter le choc.
26 novembre 2007. Collision TER-camion
Vingt-sept passagers avaient été blessés et treize hospitalisés après une collision entre un TER et un camion transportant 16 tonnes de graviers au passage à niveau de Saint-Médard-sur-Ille. Le chauffeur du camion transportant 16 tonnes de gravier s’était engagé sur la voie sans apercevoir les feux clignotants, ni entendre le signal sonore annonçant l’arrivée du TER. C’était notamment la version qu’il avait donnée au tribunal correctionnel de Rennes. Le chauffeur, âgé de 52 ans, a été condamné le 7 juin 2011 à trois mois de prison avec sursis.
11 juillet 2006. Un piéton tué en traversant
Un homme de 80 ans avait traversé la voie près de Saint-Médard-sur-Ille, au moment où roulait un train sur la ligne Rennes - Saint-Malo vers 17 h 20. Il avait été tué sur le coup. La gendarmerie avait ouvert une enquête sur les causes de l’accident et le trafic interrompu sur la voie durant une heure et demie.
Bilan en France ces dix dernières années
A côté du terrible accident survenu ce 13 octobre, depuis 10 ans, le nombre de victimes aux passages à niveau a considérablement diminué ces dernières années. 25 personnes ont perdu la vie en 2010, contre 36 en 2009 et 51, en 2000. En 2010, 110 collisions ont été dénombrées, comparées à 128 en 2009. Pour RFF (Réseau ferré de France) «98% de ces accidents sont le résultat de non-respect du code de la route par des automobilistes, conducteurs de deux-roues ou piétons.»
Les PN de la peur : une carte édifiante, et qui parle d'elle même...
ACCIDENT : Une grave collision ferroviaire évitée de justesse dans le Tarn et Garonne
FRANCE - Une grave collision ferroviaire a été évitée de justesse jeudi soir près de Valence-d'Agen (Tarn-et-Garonne) quand un train de
fret s'est couché sur la voie sur laquelle venait de passer un TGV, s'accordaient à dire les intervenants vendredi.
L'accident n'a pas fait de blessé, mais à quelques instants près, "on peut tout imaginer", indiquait-on à la gendarmerie quant à la possibilité d'une collision entre le TGV Toulouse-Paris avec de nombreuses personnes à bord, et deux wagons de fret qui se sont renversés sur les rails.
Pour une raison encore indéterminée selon la SNCF, le train de fret qui transportait du ballast (des pierres concassées) et circulait en sens inverse a partiellement déraillé à Golfech juste après avoir croisé le TGV. Les deux wagons ont basculé sur la voie que venait d'emprunter le TGV. Ce dernier a reçu des projections de pierres qui ont endommagé les vitres, sans atteindre personne, a indiqué la SNCF.
Le TGV a continué à vitesse réduite jusqu'à Agen où il a été mis au dépôt pour être réparé et où les voyageurs ont été transbordés dans un autre train pour poursuivre leur route, a dit la SNCF. Interrogée sur le sujet, la SNCF a invité à une très grande prudence en disant essayer de "comprendre l'enchaînement des faits". Rapportée dans la presse, l'hypothèse d'une rupture d'essieu du train de fret n'est confirmée par personne, a-t-elle dit.
Des agents SNCF se sont employés toute la nuit de jeudi à vendredi à dégager les voies avec des engins.Pour autant, le trafic ferroviaire n'était toujours pas rétabli ce vendredi matin entre Bordeaux et Toulouse. Les usagers du TGV entre Paris et Toulouse ou Bordeaux et Toulouse devaient s'attendre à un allongement de deux heures de leur parcours, a dit la SNCF. Les TGV sont en effet contraints de faire un crochet par Tarbes plus au sud.La SNCF s'attend cependant à une reprise partielle de la circulation sur le tronçon obstrué en fin de journée ce vendredi, et à un retour à la normale lundi.
... et à en voir la tronche du TGV, il n'a pas aimé son croisement avec le train de fret... Fragiles, les TGV ? beuh nooooooooon... (Merci à Guy pour l'info ;-)
CRISE : Le rail allemand pourrait être sacrifié sur l'autel de la rigueur
ALLEMAGNE - En ces
temps d'austérité, l'argent va manquer outre-Rhin pour la construction de routes et de voies ferrées nouvelles. Selon des informations de la « Süddeutsche Zeitung », le quotidien national basé à
Munich, qui a obtenu une ébauche du plan quinquennal d'investissement du ministère des Transports, un certain nombre de projets d'infrastructures importants, comme la voie ferrée
Rhin-Ruhr-Express ou la voie en Y, qui devait relier les ports de Brême et Hambourg à Hanovre, ne devraient plus figurer dans le document final.
Selon le porte-parole du ministère, il ne s'agirait pour l'instant que des travaux préparatoires, et le ministre, Peter Ramsauer (CSU), pourrait rendre des arbitrages différents. Cela dit, le Bavarois a concédé, devant le Bundestag, vendredi dernier, des difficultés de financement liées à l'augmentation des coûts de construction et aux retards pris par des réalisations en cours. Le ministre voit deux solutions : soit une augmentation de son budget, ce qui est très peu probable, compte tenu de l'impératif de consolidation des finances publiques, soit une taxe ad hoc.
Peter Ramsauer défend le principe de péages sur les routes pour les voitures particulières. Mais la chancelière Angela Merkel, qui a déjà dans son viseur les législatives de 2013, ne voient pas d'un bon oeil une mesure impopulaire, décriée par l'ADAC, le lobby des automobilistes allemands. Les ONG environnementales ne sont pas non plus en faveur des péages forfaitaires, qui, selon elles, encouragent l'utilisation de la voiture au détriment des transports collectifs. Elles souhaitent, soit des tarifs de péage qui augmentent avec la distance parcourue, soit une augmentation des taxes sur le carburant.
Autre sujet de préoccupation pour le ministre des Transports : la fiabilité des trains de la Deutsche Bahn (DB). Après les nombreux incidents de l'été 2009 et de l'hiver dernier, il s'était retrouvé, alors, sous la pression des médias. Peter Ramsauer ne souhaite visiblement pas une réédition de ces polémiques à l'hiver prochain. Aussi a-t-il convoqué, jeudi dernier, Rüdiger Grube, le patron de la compagnie de chemin de fer (encore publique), l'autorité de sûreté ferroviaire et les deux fabricants de matériel ferroviaire Siemens et Bombardier, pour faire un point et prévoir de nouvelles procédures de concertation.
La Deutsche Bahn devrait pouvoir mettre en circulation une soixantaine de trains régionaux « Talent 2 » de Bombardier d'ici à la mi-décembre. Elle en a déjà reçu une centaine, qui pour l'instant restent sur les voies de garage, en attente des certificats qui leur permettront d'atteindre la vitesse de 160 km/h, l'autorité de sûreté ferroviaire ne les autorisant jusqu'ici qu'à faire du 140 km/h. Des ICE (trains à grande vitesse) de troisième génération accusent aussi des retards de livraison de la part de Siemens. La DB ne pourra pas compter dessus avant février prochain, pour les premiers.
Ses clients doivent donc se résigner : faute de réserves suffisantes, il y aura de nouveau, cet hiver, des retards et des annulations de train.
Selon la presse allemande, qui a eu accès à une ébauche du plan quinquennal d'investissement du ministère des Transports, plusieurs grands projets d'infrastructure ferroviaire seraient menacés faute de moyens budgétaires. Le ministre des transport, Peter Ramsauer va t'il mettre la main à la pate pour aider à finir les chantiers en cours ?
CHOC ELECTRIQUE : Un homme s'électrocute grièvement en prenant des photos sur le toit d'un train
FRANCE - Un
photographe amateur de 25 ans a été très grièvement électrocuté et brûlé par un arc électrique sortant d'une caténaire mardi soir à Reims, alors qu'il se trouvait sur le toit d'un wagon de
marchandise pour faire... des photos de charme, a-t-on appris jeudi auprès de la police.
La victime, qui a été transportée au service des grands brûlés de l'hôpital de Clamart (Haut-de-Seine), se trouvait jeudi matin dans un état critique."Il est brûlé à plus de 50% avec des lésions sérieuses dues à l'électrisation", a-t-on précisé au commissariat de Reims.
Le jeune homme s'était introduit mardi soir avec un autre photographe et une jeune femme modèle dans la zone de triage de Bétheny dans la Marne pour y réaliser des photos de charme dans un endroit insolite. Il était seul sur le toit du wagon quand il a été électrocuté. Une enquête a été confiée au service de la sécurité publique du commissariat de Reims.
Des photos... vraiment très hot : Un jeune homme amateur de clichés frivoles se prend un arc électrique après être imprudemment monté sur le toit d'un train stationné dans une gare de triage. Femme légèrement vétue ou courant électrique, même combat : c'est le grand frisson assuré !
CONTRAT : CAT travaillera avec Europorte pour les 3 prochaines années
EUROPORTE - La Compagnie d'Affrètement et de transport des véhicules (CAT) a choisi Europorte, filiale de fret ferroviaire du Groupe Eurotunnel, pour le transport de
véhicules utilitaires pour les 3 années à venir.
Les rotations partent du site CAT de Batilly vers trois plateformes de distribution à Rognac (Bouches-du-Rhône), Quincieux (Rhône) et Flins (Yvelines). "Ainsi, Europorte permet à la fois d'éviter le passage sur les routes de 2.500 camions par an mais aussi de créer de l'emploi en proposant des postes qualifiés", explique l'entreprise.
BUDGET : Comment économiser un milliard à la SNCB ?
BELGIQUE - Une
étude de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB), remise au formateur et aux partis qui négocient avec lui, plaide, dans le cadre des efforts budgétaires à réaliser pour faire face à la
crise, pour une économie de "quelques centaines de millions" sur la dotation de trois milliards dont dispose le groupe SNCB.
L'administrateur-délégué de la FEB, Rudi Thomaes, estime qu'"on peut faire 1 milliard d'économies à la SNCB". C'est ce qu'annoncent samedi les journaux
L'Echo et De Tijd. Les journaux précisent que l'étude de la FEB
s'appui sur une comparaison entre la société belge et les chemins de fer suisse et néerlandais qui fait apparaître que la SNCB est en surnombre de 8.000 à 16.000 agents et pourrait économiser
près de 450 à 910,6 millions d'euros par an.
La FEB demande dès lors une cure d'amaigrissement pour la compagnie belge. Pour procéder à cette diminution des effectifs, la SNCB pourrait, selon la FEB, se servir
de la pyramide des âges, dans la mesure où des milliers d'agents devraient bientôt partir à la retraite, parce qu'ils ont entre 55 et 60 ans, rapporte L'Echo qui évoque aussi d'autres mesures
préconisées par la FEB, notamment faire sous-traiter une série d'activités.
SOCIETE : La RATP face au casse-tête de l'incivilité
FRANCE -
Bousculés par un malotru qui entre dans une rame, énervés par une musique trop bruyante issue des écouteurs d'un voisin ou rattrapés par un chewing-gum laissé sur un
siège. Chaque jour, dans les transports en commun, les Franciliens font les frais des incivilités des autres voyageurs. Ces petits tracas qui nous pourrissent la vie ne sont pas anodins pour la
RATP, qui a tenu mercredi un forum réunissant des sociologues, la police des transports ou encore des responsables de la Régie pour avancer sur ce sujet. «Sur notre réseau, où voyagent chaque
jour 10 millions de personnes, il ne s'agit pas de sous-estimer ces agissements», a lancé Pierre Mongin, président de la RATP, qui a annoncé solennellement qu'«il (était) de (leur) responsabilité
de faire respecter l'espace public». Et depuis une quinzaine de jours, impossible de rater cette campagne intitulée «Restons civils sur toute la ligne», mettant en scène un buffle, une grenouille
ou un lama, une poule ou un paresseux. Le manque de propreté, les nuisances sonores, les bousculades, l'absence de courtoisie ou encore la fraude… tout y passe !
Mercredi, le sociologue François de Singly soulignait que «dans notre société, l'incivilité est une forme d'affirmation de soi». D'autant plus présente que «l'obéissance est une valeur en déclin permanent depuis des décennies, bien avant 1968». Les nouveaux moyens de communication et de vie viennent ajouter au phénomène pour rendre parfois invivable un simple trajet. Sous-directeur régional, de la police des transports, Serge Rivayrand relève deux phénomènes nouveaux: le rajeunissement des auteurs d'incivilité, mais aussi un dialogue de plus en plus difficile, voire un refus de dialogue, avec la police lors d'un rappel à l'ordre. Tout en martelant l'importance de la présence sur le terrain, mais aussi de la verbalisation pour des actes qui se banalisent comme la fraude ou les graffitis.
D'ici la fin octobre, la Régie prévoit la publication d'un livre blanc sur le sujet. En espérant que cela fera avancer les choses et reculer les mal élevés… Même si, depuis 1997, la Régie a développé les campagnes autour de ce thème… sans réelles avancées.
En attendant, les voyageurs peuvent se défouler avec humour sur un voisin de transport trop exaspérant en pianotant sur leur ordinateur. Lancé avant l'été par la RATP, le site chervoisindetransport.fr regorge de petites perles de la vie quotidienne. Des exemples parmi d'autres: «Mes chers voisins de transport, pourriez-vous cesser de mettre vos pieds sur les fauteuils d'en face?» ; «Mon cher voisin de transport, était-il vraiment nécessaire que ton gros sac à dos partage le même siège que toi, réduisant bien entendu le mien de moitié?» ; «Mon cher voisin de transport, je ne vois pas d'inconvénients à ce que tu profites de mon Navigo et que tu passes avec moi le tourniquet, mais, je t'en prie, PRÉVIENS-MOI»… Ce site, sur le modèle du fameux viedemerde.com, a rencontré son petit succès: 765.910 pages vues, 135.652 visiteurs uniques et 116.151 participations.
Mais si vous voulez déposer votre pierre dans le jardin des gêneurs en tout genre, il faut se hâter, car la Régie devrait fermer son site d'ici à fin octobre. En revanche, vous pourrez toujours donner des idées de solutions sur le site de la RATP.
Depuis une quinzaine de jours,une campagne intitulée « restons civils sur toutela ligne » dénonce les incivilités dans les transports en commun. Mercredi dernier, la Régie a également réuni sociologues, policiers et élus pour lutter contre les comportements qui empoisonnent la vie des voyageurs. Oups, ça va filer droit dans le métro...
CONCURRENCE : Veolia Trenitalia Rail entre en scène
FRANCE / ITALIE - Dès décembre 2011, Veolia Trenitalia Rail lance
deux allers-retours entre Paris et l'Italie. Ces deux liaisons seront exploitées avec des rames tractées par des BB26000 à 160 km/h. La compagnie a déjà réservé deux sillons dans le sens
France-Italie pour deux lignes reliant Paris à Rome et Venise.
Si l'opérateur ne dispose pas encore d'une autorisation de circulation de voyageurs délivrée par l'Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) pour ces lignes, il prévoit néanmoins d'étendre son offre entre Lyon-Turin avec trois allers-retours dès juin 2012. À la clé : un positionnement international doublé d'une offre régionale entre Lyon et Chambéry.
La joint-venture créée en janvier 2011 entre Veolia et Trenitalia compte bien jouer sa carte dans l'ouverture du marché ferroviaire. Veolia Trenitalia Rail annonce l'ouverture en décembre 2011 de deux liaisons entre Paris et l'Italie.