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PASSION-TRAINS

ACTU : L'UTP s'investit dans la libéralisation du FRET

31 Mars 2006 , Rédigé par Eric Publié dans #ACTU

 FRANCE - Depuis ce matin, le fret ferroviaire s’est ouvert à la concurrence en France sur les lignes nationales. Cet événement va dessiner un nouveau paysage des transports ferroviaires. L’Union des Transports Publics a décidé d’être un acteur de cette évolution.

Dès le 16 juin 2005, son Conseil d’administration décidait d’élargir son champ d’activités aux activités ferroviaires et d’accueillir au sein de l’union professionnelle et aux côtés de la SNCF, opérateur historique, les « nouveaux entrants » sur ce marché : EuRailCo, EWS, Véolia Cargo, VFLI...

La commission des Affaires ferroviaires, créée à l’UTP le 20 octobre 2005 par décision du Conseil d’administration, a déjà rendu des avis détaillés sur les aspects réglementaires (décrets relatifs à la sécurité ferroviaire et au temps de travail) et entamé une réflexion sur les aspects sociaux.

Elle proposera rapidement au ministère des Transports de réunir les partenaires sociaux pour arrêter une méthode et un calendrier pour la définition d’un cadre conventionnel adapté à la situation nouvelle.

 

Le 31 mars 2006, le fret ferroviaire s’ouvre à la concurrence en France sur les lignes nationales. Cet événement va dessiner un nouveau paysage des transports ferroviaires, et l’Union des Transports Publics a décidé d’être un acteur de cette évolution...

NEWS : Le CPE est maintenu - les grèves aussi...

31 Mars 2006 , Rédigé par Eric Publié dans #FLASH INFO

 FRANCE - Les syndicats l'ont promis, la mobilisation peut encore grandir... et ce n'est certainement pas l'allocution du président Chirac de ce 31 mars qui conforte le contrat de première embauche qui va arranger les choses. A quatre jours de la nouvelle journée d'actions contre le CPE, plusieurs fédérations syndicales ont d'ores déposé des préavis de grève.

Les syndicats Unsa-Cheminots, FO et CFE-CGC appellent donc à nouveau à  la grève de même que la CGT (majoritaire) et Sud Rail. Le préavis débutera lundi à minuit, pour se terminer mercredi à 08h00", a précisé Eric Tourneboeuf, secrétaire général de l'Unsa. De leur côté, la CFDT (quatrième) et la CFTC (cinquième) appellent les cheminots à "l'action" le 4 avril, notamment en manifestant, sans donner néanmoins de mot d'ordre national de grève, selon leurs responsables. La CFDT "laisse aux différentes régions SNCF la liberté d'appeler à la grève. La CGT-cheminots "exige le retrait du CPE", mais également "l'ouverture de réelles négociations salariales" à la SNCF.

 

 

Les mardi se suivent, se ressembleront-ils ? Des syndicats d'Air France et de la SNCF ont déjà déposé des préavis de grève pour le 4 avril, nouvelle journée d'actions contre le CPE.

EN BREF : L'Est Lyonnais manifestera contre le contournement ferroviaire

31 Mars 2006 , Rédigé par 20 Minutes Publié dans #LES BREVES

 FRANCE - La grogne monte dans l'Est Lyonnais. Demain, plusieurs milliers d'habitants doivent manifester à Lyon, de la gare de la Part-Dieu à la préfecture (3e), pour protester contre le tracé du futur contournement ferroviaire de l'agglomération, destiné au fret. Le ministre des Transports,

Dominique Perben, a retenu un fuseau Ambérieu-Saint-Exupéry pour la partie nord. « Ce périmètre est le plus proche des zones habitées », déplore le collectif d'association Fracture, hostile au train en zone urbaine.

Des élus ont engagé un recours en justice...

ACTU : Nouvelle signalisation unique pour la circulation des trains en Europe

31 Mars 2006 , Rédigé par xinhuanet.com Publié dans #ACTU

EUROPE - La Commission européenne a  adopté jeudi des Spécifications techniques d'interopérabilité pour le contrôle commande et la signalisation sur le réseau ferroviaire transeuropéen conventionnel, permettant ainsi le remplacement  progressif des différents systèmes incompatibles entre eux des Etats membres par un  système unique, connu sous le sigle ERTMS.

Aujourd'hui, plus de vingt systèmes de signalisation et de  contrôle des vitesses coexistent en Europe, ce qui fait que la  plupart des trains internationaux, de passagers comme de  marchandises, doivent encore s'arrêter à la première gare  frontière pour changer de locomotives. 

"Cette décision crée enfin les conditions techniques  nécessaires pour un véritable espace ferroviaire européen", a  déclaré Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne en charge des Transports.

Selon Bruxelles, le respect des spécifications  d'interopérabilité en général et l'utilisation du système commun  de signalisation ERTMS, en particulier, deviennent désormais des  conditions liées à l'obtention d'un financement communautaire.

Jacques Barrot superstar : " ouiiiiiiii c'est sûûûûûr, ERTMS, c'est l'avenir du traiiiiin européeeeeeeeeeeeeen"

NEWS : Veolia Transport veut prendre 10% du marché fret ferroviaire français à l'horizon 2010

31 Mars 2006 , Rédigé par Voila.fr Publié dans #FLASH INFO

 FRANCE - Voilà décidément un concurrent de la SNCF qui promet : Veolia Transport (ex-Connex), la branche dédiée du géant Veolia, entend bien se tailler une part dans le marché français du fret ferroviaire. Son président, Stéphane Richard, espère même réaliser 200 Millions d'Euros de chiffre d'affaires dans l'hexagone à l'horizon 2010, et 500 ME dans l'Europe entière. C'est ce que le dirigeant affirme dans les colonnes de 'La Tribune' ce matin, signalant qu'il devrait capter quelques 10% du marché français si cet objectif se réalise.

Son intervention coïncide avec l'arrivée aujourd'hui de 7 concurrents pour le fret de la SNCF, dans le cadre de l'ouverture du marché. Si Veolia est déjà présente, 6 autres sociétés devraient recevoir leur agrément, ajoute le quotidien financier : EWSI (Grande-Bretagne), B Cargo (Belgique), Rail4Chem (Allemagne), Eurolux (Luxembourg), mais également Europorte d'Eurotunnel et Colas.

 

-  "Stéphane, 10%, t'es sûr que c'est pas un peu trop fort comme prévision ?"

- "Non :  je veux niquer la SNCF."

EN BREF : Destination Nice avec iDTGV

31 Mars 2006 , Rédigé par Eric Publié dans #LES BREVES

 FRANCE - Pour la première semaine de circulation d’iDTGV à destination de Nice, le 3 avril, 80 % des places ont déjà été vendues à ce jour.

La liaison sera quotidienne, avec un départ de Paris à 7h54 pour une arrivée à 13h33. Au départ de Nice, la liaison quittera la gare à 16h10 pour une arrivée dans la capitale à 22h01.

 

Depuis l’ouverture des réservations, en décembre, 40 000 billets ont été vendus...

NEWS : Actions directes anti-CPE dans les gares

31 Mars 2006 , Rédigé par Eric Publié dans #FLASH INFO

 FRANCE - Les anti-CPE multiplient les actions directes dans les gares en bloquant les trains. Résulats, de grosses perturbations à la SNCF en gare de Lyon, et un gouvernement qui déraille... En raison de la présence de manifestants anti CPE dans les voies à Paris Gare de Lyon Banlieue, le trafic a été interrompu, dans les deux sens sur l'ensemble des axes de la ligne D du RER.

 

Des navettes ferroviaires sont mises en place entre Melun-Montereau via Moret et Montereau-Melun via Hericy.

 

L'interconnexcion entre la partie Nord et la partie Sud de la ligne a été suspendue. La circulation reprend progressivement sur l'ensemble de la ligne, cependant des retards de 20 à 50 minutes, des modifications de desserte ainsi que des suppressions sont à prévoir.

 

En province, des perturbations sont enregistrées sur les relatiions Nantes Toulouse, Bordeaux Toulouse , Hendaye Toulouse, Marseille Toulouse. Aucun train ne circule entre Bordeaux et Tarbes

 

Les anti-CPE multiplient les actions directes dans les gares en bloquant les trains - "Non... on ne passe pas...."

REPORTAGE : Les altermondialistes italiens en guerre contre le Lyon-Turin

30 Mars 2006 , Rédigé par Le Monde Publié dans #REPORTAGE

 ITALIE - Côté italien, le projet de tunnel entre Lyon et Turin est toujours à quai. A la trêve olympique a succédé la trêve électorale... Et il n'est pas sûr que les travaux préliminaires à la section italienne de la liaison ferroviaire commencent au lendemain des élections législatives des 9 et 10 avril.

A peine esquissés, les premiers sondages géologiques ont été suspendus en novembre 2005, sous la pression de manifestations, parfois violentes, dans le Val di Susa. Le gouvernement Berlusconi a lancé une "procédure extraordinaire d'évaluation d'impact environnemental".

Les 70 000 habitants de cette petite vallée, déjà parcourue par une autoroute et une voie ferrée à gros trafic, redoutent, notamment, la présence d'amiante et d'uranium dans le sous-sol. Dans leur opposition au projet, les élus locaux sont appuyés par les écologistes et une partie de la gauche, parfois débordés par des groupes altermondialistes et d'extrême gauche qui noyautent les manifestations et font planer la menace d'attentats.

Des analyses, rendues publiques le 22 mars par l'Agence régionale pour la protection de l'environnement du Piémont, ont conclu à l'absence d'amiante sur l'un des sites. "Faire une conférence de presse sur la base d'un seul sondage participe à la désinformation et à la diabolisation d'un mouvement qui recueille un consensus général", s'est insurgé Antonio Ferrentino, président de la Communauté de la basse vallée du Val di Susa.

Des mesures ont été effectuées de longue date par des experts indépendants, à la demande de la société Lyon-Turin Ferroviaire, notamment 8 000 prélèvements pour mesurer la radioactivité. Minimisant les risques, elles n'ont jamais convaincu les opposants.

Quel que soit le prochain gouvernement italien, il devra faire face, dans la région alpine, à une opposition farouche qui dépasse les clivages gauche-droite. Le dossier embarrasse aussi le centre gauche, bien que son leader, Romano Prodi, l'ait déclaré, à plusieurs reprises, "d'importance stratégique".

Le Lyon-Turin est un maillon essentiel du "corridor V", Décidé en 1990 par l'Union européenne pour relier Lisbonne à Kiev. "Les trois quarts de nos exportations passent par là", rappellent les industriels italiens.

Pour les communistes et les Verts, "ce n'est pas un hasard si le TGV Lyon-Turin n'a pas été inscrit parmi les priorités du programme du centre-gauche". La réalisation de cette liaison, indispensable au désenclavement de la péninsule, ne figure pas dans les 182 pages d'un programme de gouvernement publié mi-février. "Nous avons l'intention de le réaliser, mais à l'écoute des populations concernées", a avancé prudemment Piero Fassino, secrétaire des Démocrates de gauche (DS), le principal parti d'opposition.

La concertation sera ardue, car les opposants contestent la légitimité même du projet. Leur contre-proposition est de moderniser la ligne historique du tunnel du Mont-Cenis pour en accroître la capacité. Le temps presse. Si les premiers travaux de reconnaissance ne commencent pas fin 2006-début 2007, les crédits promis par Bruxelles pourraient être attribués à d'autres chantiers. C'est le message que la Commission européenne fait passer, régulièrement, aux Italiens.

 

Le projet de tunnel entre Lyon et Turin reste sur une voie de garage - les politiciens hésitent face à la contestation que soulève le projet, et Bruxelles en profite pour menacer de retirer ses billes...

ACTU : Six concurrents pour la SNCF dans le transport de marchandises

30 Mars 2006 , Rédigé par Le Monde.fr Publié dans #ACTU

 FRANCE - Vendredi 31 mars à minuit, le monopole de la SNCF dans le transport ferroviaire de marchandises aura vécu. Conformément aux décisions de Bruxelles sur la libéralisation du fret, la dernière phase - l'ouverture du marché domestique à la concurrence, après celle des relations transnationales, effective depuis mars 2003 - permettra à n'importe quel opérateur privé de faire circuler des trains de marchandises sur le territoire national.

Cette ouverture se fait avec quelques mois d'avance sur le calendrier européen, qui a retenu comme date le 1er janvier 2007. L'anticipation de l'ouverture du marché domestique était l'une des contreparties demandée par Bruxelles à son aval à la mise en place de l'ultime plan de sauvetage des activités fret de la SNCF.

Selon la communication faite par le ministre des transports, Dominique Perben, au conseil des ministres mercredi 29 mars, sept entreprises ferroviaires disposent d'un certificat de sécurité leur permettant de circuler sur tout ou partie du réseau ferré national.

Outre la SNCF, il s'agit de Veolia Cargo, Europorte 2 (Eurotunnel), Rail4Chem (BASF), B-Cargo (chemins de fer belges), EWSI (English Welsh Scottish Railways International) et CFL Cargo (les Chemins de fer luxembourgeois et Arcelor).

L'arrivée de ces nouveaux acteurs devrait permettre au fer de regagner quelques parts de marché sur le transport routier. Depuis vingt ans, la route ne cesse d'accroître sa prédominance sur le rail : désormais 80 % des marchandises circulent sur la route.

Pour M. Perben, le rail et la voie d'eau "présentent des avantages importants, en termes de réduction de la congestion routière, de sécurité, de préservation des zones sensibles, de consommation d'énergie, de pollutions locales et d'émissions de gaz à effet de serre".

Selon le ministre, le trafic qui peut être reporté, à court terme, de la route vers le rail et l'eau est de l'ordre de 4 milliards de tonnes-kilomètre, soit 8 % de leur trafic actuel (50 milliards de tonnes-kilomètre, sur un total de 350 milliards).

Cette libéralisation pénalisera-t-elle l'activité fret de la SNCF, toujours largement déficitaire ? Louis Gallois, patron de l'entreprise ferroviaire, qui s'est fixé comme objectif de renouer avec des comptes équilibrés en 2006, estime que l'arrivée de nouveaux entrants représente un bouleversement "très significatif".

Les appels d'offres établiront de nouveaux standards de prix et d'organisation logistique. La SNCF s'est préparée de longue date à cette concurrence, et les spécialistes sont convaincus qu'elle sera salutaire pour le fret.

Philippe Bonnevie, délégué général de l'Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF), qui représente près de 80 % des clients industriels de la SNCF, cité par l'AFP, estime qu'il n'y aura "pas de big bang", tout en regrettant que "la France ait tout fait pour retarder et compliquer l'ouverture du marché". Selon M. Bonnevie, la libéralisation en Allemagne a permis de stabiliser la part du ferroviaire autour de 20 % du transport de marchandises.

Cette conviction est partagée par Réseau ferré de France (RFF), le gestionnaire des infrastructures ferroviaires, dont le président, Michel Boyon, rappelle souvent que la "libéralisation du transport de marchandises est une chance et qu'elle devrait enrayer la chute du fret ferroviaire en France".

Les nouveaux entrants privés n'envahiront pas le réseau dès le 2 avril. D'autant que la liste des prétendants aura vraisemblablement tendance à s'allonger au cours des prochaines semaines.

Colas, le spécialiste du BTP, filiale du groupe Bouygues, a ainsi déposé un dossier pour obtenir à la fois sa licence d'opérateur ferroviaire et le certificat de sécurité.

Pour Colas l'enjeu est de taille : l'entreprise fait circuler 3 millions de tonnes par an, dont près de 30 % par la route, car la SNCF "n'est pas en mesure de toujours répondre à nos attentes", regrette Benoît de Bodman, PDG de Seco-Rail, filiale spécialisée de Colas dans le transport ferroviaire.

" La SNCF a considérablement augmenté les coûts du transport de fret pour parvenir à l'équilibre des comptes de sa filiale", assure le patron de Seco-Rail, ajoutant que créer sa propre structure de transport "lui permettra à la fois de mieux maîtriser ses coûts et surtout d'obtenir une meilleure qualité de service".

C'est aussi le choix fait par Arcelor, l'un des plus gros clients de la SNCF avec plus de 9 millions de tonnes transportées par an. Le groupe a décidé de s'associer avec les chemins de fer luxembourgeois dans CFL Cargo.

 

Le marché du fret ferroviaire se libéralise...Six nouvelles compagnies vont bientôt conccurencer la SNCF dans le transport de marchandises

NEWS : La Suisse et l'Italie signent la nouvelle convention du tunnel du Simplon

29 Mars 2006 , Rédigé par Edicom Publié dans #FLASH INFO

  SUISSE / ITALIE - Le président de la Confédération Moritz Leuenberger et le ministre italien des transports Pietro Lunardi ont signé mardi à Turin la nouvelle convention réglant l'exploitation ferroviaire du tunnel du Simplon, entre Brigue et Domodossola, a annoncé le Département fédéral des transports (DETEC).

La Suisse renforce ainsi son potentiel d'influence sur l'axe ferroviaire transeuropéen, qui relie l'Italie au nord-ouest de l'Europe en passant par la Suisse. Dès la mise en service du tunnel du Lötschberg fin 2007, cette ligne est appelée à prendre une importance croissante pour le transport des marchandises sur le rail.

La nouvelle convention renouvelle pour 99 ans la concession accordée à la Suisse en 1896 par l'Italie, lui permettant d'exploiter la section du tunnel située sur le territoire italien depuis la frontière jusqu'à Iselle. L'Italie se charge du tronçon Iselle-Domodossola.

Le Parlement helvêtique devrait  approuver la nouvelle convention avant la fin de l'année.

 

Et c'est reparti pour 99 ans pour l'exploitation la section du tunnel située sur le territoire italien... Le président de la Confédération suisse et le ministre italien des transports ont signé hier à Turin la nouvelle convention réglant l'exploitation ferroviaire du tunnel du Simplon, entre Brigue et Domodossola.