ACTU : Troisième voie ferroviaire autour dErstein
FRANCE - Dans le cadre des travaux de la 3e voie ferroviaire autour d’Erstein (ligne Strasbourg-Mulhouse-Bâle), un nouveau passage souterrain pour accéder aux quais, réservé aux clients du TER, a été ouvert par RFF, vendredi 27 octobre 2006 en gare de Matzenheim.
L’intervention sur la passerelle de Matzenheim a été confiée par Réseau Ferré de France, maître d’ouvrage du projet, et par la SNCF, maître d’ouvrage délégué et maître d’œuvre, à l’entreprise de travaux publics et génie civil Richert, installée à Pfastatt. Cette entreprise alsacienne d’une centaine de salariés est chargée de la réalisation des passages souterrains dans trois gares concernées par le projet de 3e voie.
Ce projet prévoit en effet la création de trois passages souterrains en gare : celui de Matzenheim, celui de Limersheim (fin des travaux prévue en novembre 2006) et celui de Lipsheim-Fegersheim (fin des travaux prévue en décembre 2006). Mi-2007, les passages souterrains existants des gares d’Erstein et de Benfeld seront également prolongés pour desservir les futurs quais de la 3e voie.
L’entreprise Richert a fait intervenir dimanche 29 octobre à Matzenheim une grue mobile, d’une capacité de 130 tonnes, qui stationnera devant la gare. La passerelle de 12 tonnes, préalablement désolidarisée de ses appuis, sera accrochée puis déposée sur un camion et évacuée. Les travaux de finition, de moindre ampleur (dépose des poteaux de soutènement de la passerelle et démolition des fondations), seront conduits dans les jours suivants.
L’opération, qui est réalisée en deux heures (5 h à 7 h), a nécessité l’arrêt des circulations ferroviaires dans les deux sens. Aucun TER ne circule ordinairement dans cette plage horaire du dimanche matin.
Depuis le vendredi 27, les clients du train utilisent donc le nouveau passage souterrain piéton pour gagner le quai en direction de Sélestat. Ce passage est d’ores et déjà conçu pour accueillir le futur quai de la 3e voie.
Dans le cadre des travaux de la 3e voie ferroviaire autour d’Erstein (ligne Strasbourg-Mulhouse-Bâle), un nouveau passage souterrain pour accéder aux quais, réservé aux clients du TER, a été ouvert par RFF, vendredi 27 octobre 2006 en gare de Matzenheim
NEWS : iDTGV développe ses services
FRANCE - iDTGV simplifie l’achat de billets "animaux domestiques" et "bagages encombrants". Actuellement, un titre de transport supplémentaire est obligatoire pour voyager avec son animal domestique ou pour transporter ses bagages encombrants à bord des trains TGV. A compter du lundi 6 novembre, iDTGV proposera aux voyageurs d’acheter ce billet en appelant uniquement son centre d’appels dédié, ouvert tous les jours de 8h à 20h, au 0 892 682 042 (0,34€/min).
Après son coup de fil, le client obtiendra une confirmation et un billet par mail. Sur le billet sans code barre figureront la date de voyage, les gares de départ et d’arrivée sans oublier la référence du billet iDTGV du voyageur.
A noter qu’un animal d’un poids inférieur à 6 kg peut être transporté dans un contenant (45 cm x 30 cm x 25 cm) gratuitement, et donc sans billet. Et chaque passager a le droit, sans supplément, de voyager avec deux bagages à main (valises, sacs à dos, sacs de voyages).
A gauche, prévoir un supplément pour votre billet ; à droite, votre compagnon à 4 pattes voyage à l'oeil... Choisissez bien votre animal domestique avant d'utiliser iDTGV !
REPORTAGE : Les trains roulent normalement dans le Hainaut
BELGIQUE - Les syndicats et la direction de la SNCB ont trouvé un consensus lundi, après cinq heures de réunion sur un texte comportant quatre axes, a-t-on appris lundi soir auprès de la porte-parole de l'entreprise, Leen Uyterhoeven. Les syndicats vont présenter le document à leur base dans les jours qui viennent.
Les partenaires sociaux ont paraphé un texte qui porte sur l'unité du groupe, la poursuite de la politique de recrutement - y compris de personnel semi-qualifié -, le maintien de l'activité ferroviaire au sein du groupe et les retombées des bons résultats financiers sur les rémunérations des agents. La porte-parole et les syndicats n'ont pas souhaité donner davantage de détails lundi soir.
Les syndicats présenteront le document à leur base dans les prochains jours. A la CGSP-Cheminots, ce sera déjà le cas dès ce mardi, a indiqué Jos Digneffe. Les autres syndicats n'étaient pas joignables lundi soir, peu avant 22 heures. Les syndicats avaient menacé la semaine dernière, dans l'attente de la "négociation de la dernière chance" qui a eu lieu lundi, de déposer un préavis de grève de 24 heures pour le 8 novembre. Si la base accepte le texte, il n'y aura naturellement pas de grève. Mais si le texte ne satisfait pas, alors il y aura un problème, a conclu M. Digneffe.
Les conducteurs et accompagnateurs de train d'Ath, Braine-le-Comte, La Louvière, Mons et Tournai ont débrayé, ce lundi matin, en front commun. Cette action perturbe environ 50 % du trafic ferroviaire, sur les lignes vers Bruxelles et sur la dorsale wallonne, a indiqué la SNCB.
Le mouvement de grève entamé lundi matin dans plusieurs dépôts de la SNCB a également touché la gare de Charleroi. Dans l'après-midi, 75% des trains ne roulaient pas et plus aucun ne démarrait de Charleroi-Sud. Dans le même temps, un seul train par heure pouvait encore arriver en gare de Charleroi, venant de Namur.
Les agents en grève dénoncent le manque d'effectifs, auquel s'ajoute, selon eux, une mauvaise planification des horaires de travail pour le mois de décembre. La SNCB précise pour sa part qu'un important processus de recrutement est en cours, avec une vision à long terme, mais il y a un délai pour tout cela, d'autant qu'il faut y intégrer la formation des nouveaux cheminots. Ce mardi, les trains roulent normalement sur tout le réseau.
Les accompagnateurs de trains et conducteurs de Mons, Ath, Tournai, Braine-le-Comte, La Louvière et Charleroi, entrés en grève lundi matin, ont fini par trouver un consensus après de longues heures de réunion avec la direction de la SNCB. Sur le rail, c'était la pagaille, lundi en Belgique...
SERVICE : Voyagez en toute quiétude avec votre accompagnateur avec Senior Plus de la SNCF
Par ailleurs, sur simple demande, l'accompagnateur peut :
• vérifier que tout est en ordre chez vous,
• composter votre billet,
• effectuer en gare quelques achats de dernières minutes.
A noter : Ce service est réservé aux personnes de 60 ans et plus. Il n'est pas lié à la possession de la Carte Senior.
Le service Senior + est disponible à Paris, en Ile-de-France (à l'exception de certaines communes), et dans plus de 80 villes de province. Ce service est également utilisable d'une gare parisienne à une autre.
Vous pouvez dans le même temps réserver votre billet de train. La réservation du service doit s'effectuer au plus tard sept jours avant la date de votre voyage. Une fois réservé, ce service peut bien entendu être modifié ou annulé. Il suffit d'appeler le 36 35 au plus tard 48 heures avant la date prévue de départ.
Tarifs du service Senior Plus
Au départ ou à l'arrivée de Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux et Toulouse
Intra-muros : 43 €
- De 10 à 30 km de la ville de départ ou d'arrivée : de 49 à 73 €
- Du 30e au 50e km de la ville de départ ou d'arrivée : 73 € + 1,20 €/km supplémentaire
Au départ ou à l'arrivée des villes de province où une agence Age d'Or est implantée :
Intra-muros : 32 €
- De 10 à 30 km de la ville de départ ou d'arrivée : de 42 à 66 €
- Du 30ème au 50ème km de la ville de départ ou d'arrivée: 66 € + 1,20€/km supplémentaire
Pour les gares de MASSY, ROISSY et MARNE LA VALLEE : application des tarifs Province. Le forfait est majoré de 15 € si vous utilisez Senior Plus du lundi au samedi avant 9 h et au-delà de 17h, les dimanches et jours fériés toute la journée.
NEWS : La grève aux Wagons-lits de Montparnasse continue
FRANCE - Entre 40 et 75% des agents commerciaux de la compagnie des Wagons lits assurant la restauration des TGV Paris-Montparnasse poursuivaient leur grève, lundi, à l'appel de SUD Rail et de la CFDT, pour le quatrième jour consécutif, a-t-on appris de sources concordantes.
Les revendications des grévistes portent sur les salaires - les syndicats mettent en avant une perte de "15% de pouvoir d'achat depuis 2001" - et des conditions de travail jugées dégradées.
Selon l'AFP, Environ 40% du personnel du site de Paris-Montparnasse est en grève lundi, d'après un porte-parle de la direction qui a ajouté que des discussions se poursuivent avec les syndicats. De son côté, Ronald Dufresne-Almendro de SUD Rail a affirmé à l'AFP, que 75% des agents commerciaux poursuivent le mouvement et ajouté qu'aucune négociation n'est à l'heure actuelle engagée avec la direction.
Selon le syndicaliste, plusieurs TGV, Paris-Bordeaux, Paris-Nantes et Paris-Toulouse ont donc à nouveau circulé sans service de restauration à bord. Outre les revendications salariales, les deux syndicats dénoncent également un "développement de la précarité de l'emploi" et "la multiplication des accidents du travail" chez le personnel.
La compagnie des Wagons-lits qui assure la restauration à bord des TGV est une filiale du groupe hôtelier Accor.
"Ce midi au menu nous avons des nèfles ou des cailloux : Que choisissez vous Monsieur ?"
TELEPHONIE : Toujours difficile d'appeler un mobile dans les trains et sur les autoroutes
FRANCE - La qualité de service des opérateurs mobiles reste très bonne en France mais doit encore être améliorée dans les TGV, les trains de banlieue et sur les autoroutes, selon la neuvième enquête annuelle de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) publiée lundi.
Ainsi, si le taux de communications réussies et maintenues deux minutes est en moyenne de 97% dans l'ensemble des agglomérations de plus de 20.000 habitants, il n'est que de 71% à bord des TGV, 82% dans les trains de banlieue et 94% sur les autoroutes.
L'écart est encore plus grand pour le taux de communications réussies, maintenues deux minutes et de qualité parfaite, c'est-à -dire équivalente à une communication fixe: ce taux est de 93% dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants mais chute à 57% dans les TGV, 72% dans les trains de banlieue et 81% sur les autoroutes.
Sur les 32 critères utilisés par l'Arcep dans cette enquête, qui porte aussi sur la qualité de réception des SMS, de navigation sur internet depuis son mobile et de téléchargement de fichiers, SFR arrive en tête ou ex-aequo sur 28 critères, suivi de Bouygues Telecom (premier ou ex-aequo sur 24 critères), qui rafle la deuxième place à Orange (premier ou ex-aequo sur 17 critères).
Dans l'ensemble, l'Autorité souligne le "maintien de la qualité de service" des trois opérateurs en dépit de "l'évolution du volume de trafic, actuellement sur un rythme de croissance annuel de 10 à 15%". Ainsi, les éventuels problèmes de saturation des réseaux mobiles sont de mieux en mieux gérés par les opérateurs et "il n'est pas constaté d'écart significatif dans les zones à fort trafic pendant les heures chargées", relève l'Arcep, le seul régulateur en Europe à mesurer chaque année la qualité de service des opérateurs mobiles.
Les portables toujours un peu plus difficiles à joindre dans les trains que dans des centres urbains... Un défi technologique à relever pour la SNCF, mais aussi pour certains opérateurs téléphoniques ...
ACTU : Le chantier de la LGV Rhin-Rhône est à l'heure
FRANCE - Cent jours après le lancement des travaux de construction de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône branche Est, qui doit relier Dijon à Mulhouse via Besançon, "le chantier est en pleine vitesse", a indiqué jeudi Réseau ferré de France (RFF), le maître d'ouvrage.
"On compte environ 70 km de chantier, soit la moitié du tracé de la ligne, 10 marchés sur 15 ont été attribués et toutes les consultations sont lancées pour les autres", a déclaré Marc Svetchine, directeur régional Bourgogne Franche-Comté de RFF, lors d'une conférence de presse.
La construction de la LGV emploie environ 1.000 personnes: "700 dans les entreprises sur le chantier, une centaine sur les travaux de préparation, autant dans les bureaux d'étude, une cinquantaine de RFF, auxquelles il faut ajouter les archéologues, forestiers", a précisé le directeur régional. "Le chantier se déroule conformément au planning, malgré les intempéries du mois d'août (30 jours de pluie sur 31 en Franche-Comté)", a-t-il ajouté.
La première phase de construction de 140 km s'étend de Petit-Croix (Territoire de Belfort) à Villers-les-Pots (Doubs). "Pour les deux extrémités Petit-Croix/Lutterbach et Villers-les-Pots/Genlis, les études d'avant-projet détaillé sont bien avancées mais nous n'avons pas d'engagement de l'Etat sur la date de réalisation", a précisé M. Svetchine. Avec la seconde phase, la ligne fera 190 km.
La mise en service du premier tronçon est prévue pour 2012 et permettra de relier Dijon à Mulhouse en 1 heure 10 contre 2 heures 40 actuellement, et Dijon à Strasbourg en 2 heures 10 contre 3 heures 40 aujourd'hui.
Outre le volet SNCF des travaux (194 millions d'euros), le budget du chantier s'élève à 2,3 milliards d'euros auxquels contribuent l'Etat français, RFF, la Suisse et 19 collectivités. La France a sollicité l'Europe à hauteur de 200 millions d'euros mais n'a toujours pas de réponse à ce jour.
La LGV Rhin-Rhône est en bonne voie : 100 jours après le début des travaux, "le chantier est en pleine vitesse", selon RFF
NEWS : Importantes perturbations sur le rail eb Belgique
BELGIQUE - Les conducteurs et accompagnateurs de train d'Ath, Braine-le-Comte, La Louvière, Mons et Tournai ont débrayé, ce matin, en front commun. Cette action perturbe environ 50 % du trafic ferroviaire, sur les lignes vers Bruxelles et sur la dorsale wallonne.
Les agents en grève dénoncent le manque d'effectifs, auquel s'ajoute, selon eux, une mauvaise planification des horaires de travail pour le mois de décembre. La SNCB précise pour sa part qu'un "important processus de recrutement est en cours, avec une vision à long terme, mais il y a un délai pour tout cela, d'autant qu'il faut y intégrer la formation des nouveaux cheminots".
Grève aujourd'hui à la SNCB : Les dépôts d'Ath, de Braine-le-Comte, de La Louvière, de Mons et de Tournai sont touchés.
NEWS : Incident du TGV Perpignan-Bruxelles, suite...
FRANCE / BELGIQUE - A la suite de l’important retard du TGV Perpignan-Bruxelles 9868/5021, arrêté à hauteur de Vaumort dans l’Yonne (150 km de Paris) en raison d’une panne électrique, la SNCF a décidé que tous les voyageurs verraient leur trajet intégralement compensé. La même mesure sera également appliquée aux voyageurs en rupture de correspondance, notamment avec l’aérien.
Durant la nuit, les voyageurs ont été pris en charge par les agents de la SNCF qui ont fourni eau, restauration et hébergement en hôtels. A Marne-la-Vallée des collations et des bouteilles d’eau ont été distribuées aux voyageurs et de nombreux taxis ont été mis à leur disposition pour assurer leur acheminement personnel. A Roissy-Charles-de-Gaulle, 30 chambres d’hôtel ont été mises à disposition des voyageurs, qui y ont été conduits en taxi. A Lille, les voyageurs à destination de Londres ont été hébergés à l’hôtel.
La SNCF rappelle qu’elle a tout mis en œuvre pour limiter au maximum les difficultés engendrées par cet incident et assurer, avec l’aide des pompiers, la sécurité totale de chacun des 800 voyageurs lors de leur transfert d’une rame à l’autre en pleine ligne et de nuit.
A la suite de l’important retard du TGV Perpignan-Bruxelles 9868/5021, la SNCF a décidé que tous les voyageurs verraient leur trajet intégralement compensé . Ben ça me semble normal, quand même ! une info qui ravira sûrement Manu, premier lecteur de Passion-Trains à avoir réagi à l'article publié le 27 octobre dernier
REPORTAGE : Un chantier SNCF où se posent jusqu'à 25 poteaux par jour
FRANCE - De longs poteaux poussent le long de la voie ferrée. A ce jour, ils sont près de 300 debout, sur les 4.300 que comptera à terme la ligne. Le premier est apparu le 25 septembre, à Villefranche. Cette semaine, les équipes de la société Ineo SCLE Ferroviaire (société de construction de lignes électriques) sont au niveau de Châtres-sur-Cher.
Ils avancent en direction de Vierzon. Sur les rails, la circulation est inhabituelle. Fermée une partie de la journée au transport de voyageurs comme de marchandises, la voie est réservée aux travaux. Trois trains se suivent : le premier fait les trous, le second lève les poteaux et le troisième coule le béton. « Tout est mécanisé : tout se passe sur wagon », décrit Jean-Pierre Nobile, conducteur de travaux pour la société Ineo, filiale du groupe Suez. Et de préciser : « L'objectif est de réaliser 25 fouilles par jour ». Donc de poser 25 poteaux par jour.
« C'est plus long et plus compliqué d'électrifier une ligne comme ça qu'une nouvelle ligne. Là, il y a des différences de remblais : ce n'est pas facile au moment des fouilles, parfois le sol n'est pas très stable », explique Jean-Louis Jung, de Réseau ferré de France (RFF). Sur le chantier, les trois équipes représentent une quarantaine d'hommes, une vingtaine travaille, en plus, sur le parc logistique. Vingt-cinq cheminots sont également mobilisés pour assurer la mise à disposition des voies et la sécurité du site.
La SNCF assurant la maîtrise d'œuvre, déléguée par RFF, les cheminots s'assurent aussi de l'avancée des travaux. Jean-François Petiard est chef de lot « caténaires » pour la SNCF : « Le déroulage des câbles n'a pas encore commencé. Il faut attendre d'avoir une certaine avancée dans la pose des poteaux ». Les premiers câbles électriques seront tendus à partir de novembre. Alors le chantier tournera « à plein » avec près de 90 hommes pour la société Ineo et 50 pour la SNCF.
L'installation des poteaux et des caténaires représente la phase majeure du chantier d'électrification de la ligne Tours - Vierzon. Jeudi dernier, l'événement était à Villefranche avec le président de la Région. Une info signalée pour Bertrand G. ; merci à lui !