GESTION : RFF choisit Nexity et Adyal pour la gestion de son patrimoine
FRANCE -
Ces contrats, d’une durée de 5 ans (prorogeables en deux périodes de trois ans) et d’un montant de plus de 70 M€, portent sur :
- la gestion et l’exploitation du référentiel patrimonial pour la France entière. Ce contrat a été conclu, dans son intégralité, avec
un groupement constitué du réseau Adyal et de la Compagnie IBM France.
- la gestion de son patrimoine foncier et immobilier couvrant environ 60% du territoire français. Cette opération constitue la plus
importante mission de gestion patrimoniale jamais passée en France. Ce contrat couvre les régions Ile-de-France, Centre-Limousin, Pays de Loire-Bretagne, Aquitaine-Poitou Charente, Rhône
Alpes-Auvergne, Franche Comté-Bourgogne.
Pour ce faire, le réseau Adyal a constitué une équipe dédiée pluridisciplinaire de spécialistes. Michel K. Moubayed, président des Réseaux Urbania & Adyal, a placé cette équipe
dédiée à la gestion de ces contrats stratégiques sous l’autorité de Salah N. Slim, président d’Urbania Adyal Développement, qui a confié cette importante mission à Adyal Grands Comptes, présidé
par Philippe Bauchot, « principal promoteur de ce projet au sein du réseau ».
RFF délègue la gestion de ses actifs... "On en a trop : on arrivait plus à gérer notre portefeuille tout seul..."
ECONOMIE :Deutsche Bahn va prendre des participations en GB et en Espagne
ALLEMAGNE - La compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn va "prendre des participations" dans des compagnies de fret en Espagne et en Grande-Bretagne avec lesquelles elle envisage une "étroite coopération", a dit mercredi son patron Hartmut Mehdorn à des journalistes.
Interrogé sur des informations du Financial Times Deutschland selon lesquelles Deutsche Bahn serait prête à dépenser 500 millions d'euros au total pour la compagnie britannique EWS
(English Welsh & Scottish Railway), leader du transport de marchandises au Royaume-Uni, et pour la compagnie espagnole Transfesa, M. Mehdorn a dit: "Il est trop tôt pour un rachat.". Il a
toutefois assuré qu'une acquisition "n'est pas à exclure" dans le futur.
Ces achats sur un marché plus prometteur que celui du transport de personnes ont pour but d'attirer les investisseurs alors que la Deutsche Bahn doit rentrer en Bourse en 2008. M. Mehdorn a
réaffirmé mercredi sa confiance dans cette privatisation, qui ne cesse d'être retardée: "Je suis sûre que nous aurons une décision (au niveau politique) avant la fin de l'année."
Dans le viseur de la compagnie allemande se trouve également le marché français, d'où l'intérêt d'une coopération avec la compagnie EWS qui possède déjà grâce à sa petite compagnie Euro Cargo
Rail (ECR) des licences de transport de marchandises en France, explique le FTD.
La Deutsche Bahn n'ose pour l'instant pas fonder de filiale en France pour ne pas froisser la SNCF, dont la division fret est dans le rouge. M. Mehdorn a d'ailleurs assuré mercredi ne pas vouloir
concurrencer la société française: "Tant que cela fonctionne, nous restons fixés sur la coopération" avec la SNCF.
La DB renforce sa coopération en Grande-Bretagne et en Espagne par le biais de prise de participation. dans le colimateur d'Helmut Mehdorn : EWS, et
Transfesa... "Les mecs, je vois briller les étoiles... à nous l'international avant l'entrée en Bourse : on va faire du pognon..."
BOURSE : Colas rachète 100 % des actions de Spie Rail
FRANCE -
Cette acquisition constituant une opération de concentration nécessitait l'accord de la DGCCRF. Celui-ci a été obtenu le 14 mai 2007. Dans le cadre de cet agrément, Colas s'est engagé à céder la
participation de 50 % que Spie Rail détenait dans la société Européenne de Travaux Ferroviaires (ETF).
L'ensemble acquis, après neutralisation de la participation dans ETF, représentera pour la totalité de l'exercice 2007 un chiffre d'affaires d'environ 310 millions d'euros.
Colas explique dans son communiqué que les activités de Spie Rail exercées par Seco-Rail et sont "complémentaires". Le chiffre d'affaires 2007 de Seco-Rail devrait excéder 200 millions d'euros.
"Grâce à cette acquisition, Colas constitue un pôle ferroviaire complet, apte à répondre aux investissements importants prévus dans ce secteur en France et à l'international", conclut le
groupe.
Un peu plus dans le ferroviaire... Le groupe Colas, spécialisé dans la construction et l'entretien de routes, et sa filiale Seco-Rail ont
acquis la totalité des actions de Spie Rail, une société spécialisée dans les travaux ferroviaires en France et à l'international. Du goudron au rail, il n'y a décidément qu'un
pas...
ACTU : Des progrès dans les études techniques du tunnel de Gibraltar
Le ministre a indiqué qu'il est encore trop tôt pour fixer une date pour le lancement du projet, évoquant toutefois les progrès réalisés au niveau des études, la volonté de l'Europe pour la
réalisation de ce projet, ainsi que l'enthousiasme des parties marocaine et espagnole de concrétiser cette oeuvre grandiose.
Des pays et des groupements économiques et financiers, dont la Banque Mondial, la Banque européenne d'investissements, des Fonds arabes de financement et le Fonds Africain pour le Développement
(FAD) souhaitent contribuer au financement de la construction de ce tunnel, a fait savoir M.Ghellab. Le Maroc et l'Espagne, a-t-il dit, sont d'accord pour la création d'un consortium qui sera
ouvert aux bailleurs de fonds internationaux.
Le journal rappelle que lors de sa visite au Maroc, en mars dernier, le chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero avait souligné que ce projet figurait parmi les priorités de son
Gouvernement. Le tunnel de 40 km, qui comprendra une double voie ferroviaire et une galerie de service de 38,7 km de long, dont 27,7 km sous la mer Méditerranée à une profondeur de 400 m, sera
construit dans une zone située entre la ville marocaine de Tanger et celle de Tarifa en Espagne.
Les études techniques pour la réalisation d'un tunnel sous-marin reliant le Maroc et l'Espagne à travers le Détroit de Gibraltar ont franchi
d'importantes étapes, a déclaré le ministre de l'Equipement et du Transport, M. Karim Ghellab, soulignant que la prochaine phase exige la recherche des financements nécessaires pour la
réalisation de ce projet qui est soutenu par... l'Union européenne.
NEWS : Inauguration à Louvigny de la gare Lorraine en pleine controverse
Sa construction à Louvigny, pour un coût total de 30 millions d'euros, a donné lieu à de vives polémiques, la gare Lorraine n'étant joignable que par la route.Une autre gare d'interconnexion,
accessible par le rail, est en projet sur le viaduc de Jaulny, près de Vandières (Meurthe-et-Moselle), dont le coût est évalué à 108 millions d'euros.
"La gare Lorraine est une belle petit gare qui a un rôle important à jouer pour le développement économique de notre région. Elle est légitime depuis plus de 11 ans", a rappelé Philippe Leroy,
président du conseil général de Moselle (UMP), partisan de Louvigny.
Le président du conseil régional de Lorraine, Jean-Pierre Masseret (PS) a de son côté fait référence à un protocole signé en novembre 2000 par les collectivités lorraines, la SNCF et l'Etat, qui
stipule que "la gare d'interconnexion sera réalisée à Vandières" "compte tenu des avantages que représente l'interconnexion TGV-TER". "Ce document a été signé. Je n'y peux rien. Il faut respecter
la parole donnée", a déclaré M. Masseret durant l'inauguration.
La gare Lorraine, avec son intérieur en bois "moderne et convivial" développe une "nouvelle conception du voyage" pour les passagers, selon la SNCF. Huit lustres de cristal sont fixés à son
plafond, pour affirmer l'ancrage lorrain de l'édifice.
La gare de Louvigny construite pour un coût total de 30 millions d'euros, a donné lieu à de vives polémiques, la gare Lorraine n'étant joignable que
par la route. ça fait désordre...
NEWS : Un train spécial anti-G8 partira vendredi de Bâle pour Rostock avec 700 personnes à son bord
SUISSE / ALLEMAGNE -
Les militants anti-globalisation convergent de toute l'Europe vers le sommet des 8 pays les plus industrialisés, non seulement en train mais aussi à pied. Une marche a démarré à Genève et
traversé plusieurs villes suisses.
Une semaine de manifestations est prévue avant le début du sommet, qui se tiendra du 6 au 8 juin à Heiligendamm.
Les anti-G8 prennent le train vendredi prochain pour aller manifester à Rostock. Un tabac : Les 700 places disponibles dans le train ont en effet toutes
été vendues. "T'énerve pas Lucette, toi ausi tu en auras un de billet de train..."
NEWS : La SNCF laisse les industries ferroviaires à quai
FRANCE -
« Panne d’alimentation électrique », a invoqué la SNCF, avant d’expliquer que le TGV ne serait tout bonnement pas en mesure d’aller jusqu’à Metz. Ricanements dans l’assistance au moment où le
train revient à son point de départ, quelque 100 mètres en arrière… Au lieu de se dérouler dans les salons d’un restaurant messin, les échanges se seront finalement tenus sur le quai
parisien.
L’ouverture de la ligne au service commercial est, parait-il, maintenue au 10 juin.
Oups.... alors qu'il devait rallier Metz depuis Paris, un TGV spécialement affrété pour la « Journée de présentation et d’échanges autour de la nouvelle
LGV Est » tombe en rade moins de 100 m après avoir quitter les quais. Une tuile pour la com...
NEWS : Le Gothard au centre d'une nouvelle polémique
SUISSE / ITALIE - Les propos tenus par le patron de Trenitalia, Mauro Moretti, dans un documentaire diffusé jeudi soir
sur les trois chaînes de la TV nationale (dans Temps Présent sur la TSR) ne manquent pas de susciter des interrogations à Berne.
Dans ce reportage, le patron des chemins de fer italiens expliquait que la Suisse faisait fausse route en construisant une nouvelle ligne ferroviaire alpine au Gothard, car il faut éviter
d'envoyer des trains de marchandises du côté de Milan. Ce nœud ferroviaire est déjà tellement surchargé qu'il faut plutôt viser Novare, plus à l'ouest. De ce point de vue, l'axe du Lötschberg est
plus judicieux. Ou alors il faut construire un nouvel embranchement entre le Tessin et Novare le long du lac Majeur, ce qui entraînerait des coûts supplémentaires de plusieurs milliards.
Dans le SonntagsBlick, le chef de l'Office fédéral des transports (OFT), Max Friedli, reconnaît la nécessité de détourner le trafic marchandises de Milan. Mais il rappelle que l'axe du
Lötschberg-Simplon ne saurait remplacer le Gothard en raison de sa forte déclivité du côté italien.
Selon lui, l'Italie doit encore améliorer ses capacités ferroviaires. Il attribue les déclarations de Mauro Moretti «à la peine qu'il a à concrétiser et à financer ses projets». Ces propos seront
discutés lors de la prochaine rencontre bilatérale consacrée aux NLFA. De son côté, le groupe parlementaire UDC a décidé de créer un groupe de travail interne pour se pencher sur les surcoûts des
NLFA et sur la gestion de Moritz Leuenberger et de l'OFT.
Rififi chez les Helvêtes : nos voisins suisses sont tout énervés suite aux déclarations du patron de Trenitalia, Mauro Moretti (photo) : "Ma qué
c'est oune connerie de construire une liaison alpine de plus vers Milano... c'est déjà trop bouché !" Paroles d'un stratège dont
la compagnie ferroviaire connait des moments difficiles... à déguster sans modération !
NEWS : Une quinzaine de TGV au ralenti à Montchanin...
Des vérifications techniques de sécurité ont été engagées de tous les TGV suivant circulant en direction de Paris et du nord de la France ont été ralenti. Les retards peuvent aller jusqu'à plus
de 45 minutes. Une quinzaine de TGV sont concernés dans le sens Lyon-Paris.
Dans l'autre sens, pendant les opérations de vérifications, les TGV ont également passé le secteur concerné à vitesse réduite...
NEWS : Le vandalisme dans les gares belges diminue
BELGIQUE -
Ainsi, l'an dernier, 1.590 actes de vandalisme ont été constatés dans les gares belges, alors qu'on en recensait encore 1.905 en 2003.Ces actes consistent en dégradations, graffiti, effractions
ou incendies volontaires, qui nécessitent des réparations. En 2004, on a compté 1.863 actes de ce type et 1.598 en 2005.
Les frais occasionnés par ces faits à la SNCB sont passés de 1,73 million d'euros en 2003 à 1,48 million en 2006.
Baisse des actes de vandalisme dans les gares belges - premiers bénéficiaires, les usagers, mais aussi et surtout les contribuables...