RFF : L'Etat porterait les investissements à 13 milliards d'euros d'ici 2015
FRANCE - L'Etat va porter les investissements consacrés à la modernisation du réseau ferré
national à 13 milliards d'euros à l'horizon 2015, engagement qui figurera dans le contrat de performance que doivent signer Réseau ferré de France et les pouvoirs publics lundi, a-t-on appris
mercredi. Le président de Réseau ferré de France (RFF), Hubert du Mesnil, signera cette convention 2008-2012 en présence du ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, du ministre du Budget Eric
Woerth et de Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports, a annoncé mercredi RFF.
Dans le contrat, figurera aussi l'engagement des pouvoirs publics de porter les investissements à 13 milliards d'euros cumulés à l'horizon 2015, a par ailleurs indiqué à l'AFP une source proche
du dossier, confirmant une information de Libération. M. du Mesnil avait affirmé devant la presse mi-octobre qu'il faudrait porter l'investissement consacré à la rénovation du réseau à 13
milliards d'euros à l'horizon 2015 et qu'il souhaitait que ces sommes figurent dans le contrat de performance alors en cours de finalisation.
Faute d'investissement massif pendant des années, certaines lignes du réseau classique sont en piteux état, ce qui oblige la SNCF à ralentir ses trains sur des centaines de kilomètres. Plusieurs
rapports, dont un publié au début du mois, ont pointé le besoin de financements pour la rénovation et la modernisation du réseau.
L'Etat va porter les investissements consacrés à la modernisation du réseau
ferré national à 13 milliards d'euros à l'horizon 2015. Viiiite... sur certains axes, il y'a urgence...
INTERVIEW : Les CFF patinent dès la première neige et ne rassurent pas
SUISSE- Aucun membre de la direction des CFF n'a souhaité hier s'exprimer sur les énièmes perturbations de la veille en raison des mauvaises conditions climatiques. Du
coup, c'est le porte-parole, Jean-Louis Scherz, qui a tenté d'expliquer les retards. Extraits choisis :
flocons tombent sur les voies et c'est le chaos. Les trains suisses n'arrivent plus à
l'heure?
JLS : Pendant la nuit de mercredi à jeudi, de fortes chutes de neige se sont produites sur notre pays. La
Suisse occidentale a été moins touchée. A part les premiers trains partis en retard de Brigue, le trafic ferroviaire s'y est déroulé sans retards importants.
- Des arbres qui tombent sur les lignes, c'est un peu gros comme excuse. Vous n'avez plus les moyens
d'entretenir les lignes?
JLS : La neige, particulièrement lourde, est tombée sur
les arbres encore couverts de feuilles, les rendant très cassants. De nombreux arbres et branches sont tombés sur les lignes de contact entraînant par endroits l'interruption d'une
ligne.
- Vous avez recommandé aux usagers suisses de ne pas prendre le train. Est-ce un aveu de
faiblesse?
JLS : Ce conseil ne s'adressait pas aux pendulaires et autres voyageurs d'emprunter les trains. Il était
destiné aux excursionnistes, pour qu'ils reportent leur voyage, cela afin d'éviter une déconvenue quant à la ponctualité et à l'accessibilité de certains endroits par les transports publics. Il
s'agissait d'un service et en aucun cas d'une contrainte.
- Désormais, à chaque bulletin météo défavorable, vous recommanderez de ne pas prendre le
train?
JLS : Hier, il s'est agi d'une précaution prise en raison des chutes de
neige particulièrement abondantes. Sur la RSR par exemple, on entend quotidiennement des conseils à l'attention des usagers de la route, en cas de mauvaises conditions météorologiques, accidents
et embouteillages.
Sale temps pour les suisses : la première offensive de l'hiver a perturbé le
trafic ferroviaire. "Alors Marcel, tu creuses ?"
SOCIAL : appel à la grève de Sud et de la CGT pour les agents de conduite
FRANCE - La CGT et Sud-Rail appellent les agents de conduite de la SNCF à la grève le 6 novembre pour protester contre un projet visant à faire travailler les
cheminots volontaires en dehors de leurs règles statutaires, a annoncé Sud-Rail jeudi dans un communiqué.
Selon le syndicat, la direction "demande au ministère (des Transports) de modifier le décret sur la réglementation du travail dans les chemins de fer, afin de pouvoir tout simplement faire voler
en éclats les règles en matière d'amplitude journalière, repos journalier, repos périodique, etc".
Sud-Rail et la CGT ont décidé d'appeler les agents de conduite à la grève le 6 novembre pour faire pression sur la préparation d'une commission mixte paritaire consacrée à ce dossier et prévue le
12 novembre.
"Le 6 novembre, gouvernement et direction doivent comprendre grâce au nombre de grévistes qu'il faut renoncer à la casse de la réglementation du travail des cheminots", déclare Sud-Rail dans son
communiqué. "Sinon (...) c'est une grève reconductible, tous services, qui sera très rapidement à l'ordre du jour !", prévient l'organisation syndicale.
Bientôt les fêtes ! et tous les ans, le même casse-tête : qu'offrir à ses proches ? heureusement Sud-rail et la CGT pensent à tout ; optez pour la nouvelle version de Grève Simulator, idéale pour mettre les usagers bien dans la merde !
ACCIDENT : Trafic SNCF très perturbés ce matin sur l'axe Lille-Douai
FRANCE - Un incident à un passage à niveau d'Ostricourt a fortement perturbé le trafic SNCF ce matin sur l'axe Lille-Douai, un noeud ferroviaire de la région. Un
conducteur a perdu le contrôle de sa camionnette qui s'est retrouvée coincée sur les rails, vers 6h30.
Il n'y avait heureusement pas de train qui circulait dans le secteur à ce moment-là. Le temps de dégager les voies, la circulation des TER a été détournée sur Valenciennes, ce qui a causé des
retards allant de 12 à 65 minutes pour 12 trains.
La camionnette a été retirée des voies peu avant 8h. Le trafic a repris progressivement sur l'axe Lille-Douai vers 10h.
BILLETERIE : La SNCB modifie la vente de ses billets internationaux
BELGIQUE - La SNCB va réorienter la distribution de ses billets internationaux dans les
gares dès le 1er novembre. Internet doit devenir un canal de vente plus important dans les prochaines années, d'après la SNCB.
Tout d'abord avec trois catégories de gares : Actuellement, les voyageurs peuvent acheter et chercher leurs billets internationaux dans 104 gares du pays. A partir de novembre, trois catégories
de gares seront prévues pour la vente et la livraison de tickets internationaux.
Cinq gares internationales (Bruxelles-Midi, Bruxelles-Nord, Bruxelles-Centrale, Anvers-Centrale et
Liège-Guillemins) auront également des guichets internationaux spécialisés où les tickets internationaux seront vendus et délivrés. Ensuite, 34 gares "mixtes" permettront d'acheter ce type
de billets aux guichets de trafic intérieur. Ces deux types de gares représentaient en 2007 95% du chiffre d'affaires des ventes de billets internationaux.
Enfin, la SNCB prévoit 69 gares de "retrait" où les voyageurs pourront retirer leurs billets après les avoir commandés via internet ou le call-center de la SNCB. Des billets de petites distances
à l'étranger pourront encore être achetés dans 31 de ces gares.
Le Call Center International, les ventes par internet et les ventes dans les agences de voyages seront des canaux de distribution de plus en plus importants ces prochaines années, selon la
SNCB.
CADENCEMENT : Le Transilien change de rythme
FRANCE - A partir du 14 décembre, la vie des usagers de trois lignes du Transilien va changer. Paris-gare de Lyon vers Montereau et Montargis, Paris Montparnasse vers
Mantes, Rambouillet et Dreux, et Paris-Saint-Lazare vers Mantes via Poissy, soit 200 000 voyageurs par jour, vont adopter le cadencement. Ce système, présenté comme révolutionnaire par la SNCF
et le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), consiste à faire partir les trains à heure fixe toute la journée, du lundi au samedi, avec des arrêts identiques, en heures creuses comme en
heures pleines, avec une grille unique pour l’été et l’hiver.
“Ce dispositif, qui coûte 56 millions d’euros par an au Stif, va s’accompagner d’un renforcement considérable des trains, notamment en heures creuses”, assure Serge Méry, vice-président à la
Région en charge des transports. Par exemple, au lieu d’avoir des trains à 7 h 35, 9 h 2, 10 h 51 et 12 h 44, le cadencement implique des trains à 6 h 40, 7 h 40, 8 h 40, 9 h 40, 10 h 40,
etc.
Ce “gain de productivité”, qui s’accompagnera d’un accroissement de la charge de travail des conducteurs et
des agents de maintenance ainsi que d’un renforcement d’effectif sur certaines lignes, se traduira par 74% de trains en plus à la gare de Lyon, 18% en plus à Montparnasse et 25% à Saint-Lazare.
“Cela devrait entraîner au minimum un accroissement de 10% de la fréquentation”, estime Jean-Pierre Farandou, directeur général délégué de SNCF Proximités, pour qui “la lisibilité des nouveaux
horaires va changer tout un mode d’organisation chez les usagers”
Rejetant l’idée d’une saturation supplémentaire du réseau, la SNCF mise sur l’étalement des trajets des voyageurs, dont un grand nombre “se rendent au travail avec des horaires décalés”. A
l’épreuve, le cadencement aura également la très difficile mission de réduire l’irrégularité des trains à 6-7%, estimée à 12% sur la ligne Saint-Lazare-Mantes-la-Jolie. D’ici à 2013, toutes les
lignes franciliennes seront concernées par le cadencement.
La SNCF va mettre dans les prochains jours les nouveaux horaires à la disposition des voyageurs dans les gares, par SMS et via son site Internet www.transilien.com. Ainsi, sur la ligne Paris-Saint-Lazare-Mantes-la-Jolie qui est fréquentée par 37.000 voyageurs par jour, l’offre de trains va augmenter de 25%. Cool...
CONTRAT : Alstom va équiper la LGV Rhin-Rhône
FRANCE - Réseau Ferré de France (RFF) vient de confirmer à Alstom Transport deux commandes liées au
projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Rhin-Rhône pour un montant total de 37,3 millions d'euros. Dans une première commande, RFF confie au consortium mené par Alstom Transport la réalisation des
études et travaux de signalisation, ainsi que la fourniture d'équipements de signalisation destinés à la branche Est de la LGV Rhin-Rhône. Les 140 kilomètres de la ligne permettront de relier
Dijon et Mulhouse à la vitesse commerciale de 320 km/h.
Ce contrat inclut les études et travaux pour les artères câblées et les postes de signalisation, ainsi que la fourniture, l'installation et les essais du matériel en ligne, et notamment les
balises ERTMS . RFF attribue ainsi l'ensemble du marché au seul consortium sans découpage par lots de prestations. La part revenant à Alstom Transport s'élève à 33 millions d'euros sur un montant
total de 53 millions d'euros.
La seconde commande porte sur la fourniture d'un premier Poste d'Aiguillage Informatisé de Nouvelle Génération (PAI-NG) destiné à la gare de Dijon-Perrigny. Cette commande, d'un montant de 4,3
millions d'euros, est la première mise en œuvre du contrat cadre signé en 2006 entre RFF et Alstom Transport portant sur le déploiement de postes de technologie PAI-NG sur le réseau français.
Alstom réalisera les études et les travaux d'installation et de paramétrage, la fourniture d'enclenchements informatiques de la gamme SMARTLOCK 400, ainsi que l'ensemble des essais
techniques.
La réalisation de ces deux contrats impliquera principalement les sites Alstom Transport français de Saint-Ouen et de Villeurbanne.Ces deux contrats confirment la position majeure d'Alstom
Transport sur le réseau ferré français. Présent depuis près de 30 ans sur tous les projets français de ligne à grande vitesse, Alstom a démontré son expertise en signalisation à travers les
différents marchés remportés. Alstom Transport a en outre réalisé des postes informatiques pour des gares importantes telles que celles de Melun, Metz, Lyon et les gares adjacentes à la LGV Est
européenne. En 2006, Alstom Transport a ainsi livré à Strasbourg le plus grand poste informatisé d'Europe.
Alstom participera au chantier de la LGV Rhin-Rhône en fournissant des études et des travaux de signalisation, ainsi qu'en
fournissant des équipements de signalisation destinés à la branche Est de la LGV. Montant du contrat : 37,3 millions d'euros...
TARIFS SNCF: "peut mieux faire", estime le député Mariton
FRANCE - La SNCF a présenté mardi quelques mesures pour clarifier ses tarifs, mais le
député Hervé Mariton, auteur d'un rapport dénonçant la complexité de l'offre commerciale de celle-ci, a jugé l'action encore insuffisante, estimant qu'il s'agissait d'un "tout petit" progrès.
"Tant je ne sais pas où se situe la limite entre la moitié de ceux qui ont payé moins cher et la moitié de ceux qui ont payé plus cher, (c'est-à-dire) le prix médian qui est le prix de référence
que je propose, en tant que consommateur je ne suis pas assez renseigné", a estimé le député UMP de la Drôme devant la presse. "Donc aujourd'hui, on a un petit progrès, tout petit, à continuer
!", a-t-il jugé.
Lors d'une conférence de presse, le président de la SNCF Guillaume Pepy a principalement présenté huit nouveaux guides d'information pour les voyageurs, qui "comportent les tarifs pour plus de
100 destinations avec à chaque fois le prix minimum et le prix maximum, pour que chaque client puisse se situer". Regroupés en trois familles (petits prix, "billets Loisir", et "offre Pro"), les
tarifs, qui ne changeront pas par rapport à la grille présentée en octobre 2007, seront plus clairs aussi sur internet à partir de décembre.
Par ailleurs, la SNCF a donné son "accord de principe" pour effectuer "le remboursement des dédommagements en euros et non pas uniquement en bons d'achat", a précisé sur France Info le secrétaire
d'Etat à la Consommation Luc Chatel, qui lui en a fait la demande.
Elle s'est engagée également "à améliorer l'indication du coût du péage versé à Réseau ferré de France (RFF) sur chaque titre de transport, et à pérenniser l'inscription, dans toutes les fiches
horaires, des trains faisant l'objet du service minimum", selon un communiqué du secrétariat d'Etat.
Demandant à ce que la SNCF poursuive "son travail de concertation avec les associations de consommateurs", Luc Chatel souhaite également que le numéro d'appel de la SNCF, le 3635, ne soit plus
surfacturé, alors qu'il coûte aujourd'hui 0,34 euro la minute.
Septique : le député Hervé Mariton, auteur d'un rapport dénonçant la complexité de l'offre commerciale de la SNCF a jugé
l'action de clarification des tarifs encore insuffisante, estimant qu'il s'agissait pour lui d'un "tout petit" progrès en diection des usagers. "Eh ouais... on me la fait pas, à moi... si je
comprends pas, je ne cautionne pas."
ANALYSE : bilan et avenir du système ferroviaire français
FRANCE - Juin 2008, la SNCF annonce fièrement le
redressement de ses comptes : mais comment cette entreprise publique à la réputation budgétaire désastreuse depuis de nombreuses années peut-elle présenter soudain des résultats en excédent
au point de pouvoir verser à son actionnaire unique, l’Etat, un dividende de 131 millions d'euros ? Une analyse détaillée des comptes montre en fait que le système ferroviaire français ne
survit que grâce aux 12 milliards d’euros de subventions que versent chaque année l’Etat et les collectivités locales.
Economiquement, la SNCF n’est pas en mesure d’équilibrer ses comptes. Car la productivité de l’opérateur français reste très en deçà de ses principaux concurrents européens et internationaux.
Pour être dans la moyenne des principales compagnies étrangères le groupe SNCF devrait réduire son personnel de 30% c’est-à-dire employer 142 000 salariés au lieu des 201 000 qu’elle emploie
actuellement.
Les causes de cette inefficience sont connues. Depuis 1981 et surtout depuis 1995, la direction générale a fait le choix d’attribuer les gains de productivité tirés de la réduction du réseau à la
politique sociale particulièrement généreuse de l’entreprise. Ainsi, s’agissant des retraites, le régime très favorable, même après la réforme de 2007, permet aux cheminots de partir entre 50 et
55 ans. Une décision qui coûte chaque année à la SNCF 4,9 milliards d’euros. En pratique, les cotisations ne suffisent pas et la collectivité verse l’équivalent de 9000 euros par retraité.
Cette politique n’est bien sûr pas sans conséquence : incapable de s’adapter, la SNCF a dû céder du terrain dès que son activité a été confrontée à la concurrence : ainsi en est-il du
fret où les prix de revient des nouveaux entrants sont 20 à 30 % moins chers et où la SNCF va encore perdre 300 millions € en 2008. Mais en matière d’entretien et de gestion du réseau
également, les services de la SNCF coûtent très cher à RFF pour qui elle est gestionnaire déléguée.
Ces retards en matière d’adaptation de son organisation sont dus à une réglementation rigide qui encadre le travail des cheminots et à la menace sociale qui pèse en permanence sur l’entreprise.
Les principaux syndicats, dans une surenchère dangereuse, préfèrent jouer la carte de l’immobilisme. Quant à la direction générale, elle pousse pour que les conflits les plus brûlants soient
réglés directement entre l’Etat et les centrales syndicales. Les pouvoirs publics, tétanisés par la dette publique et les perspectives de paralysie économique qu’entraînent les grèves, n’assument
pas leur rôle d’actionnaire.
Il semble que la seule façon de faire bouger le choses soit de poursuivre l'ouverture à la concurrence qui
est prévu dès 2010 sur le trafic voyageurs international. La prochaine étape sera l’application du règlement européen 1370 qui pourrait donner aux régions cette possibilité. Une ouverture
intéressante pour des collectivités qui sont nombreuses à se plaindre des conditions d’application des conventions signées avec la SNCF, pour des billets au final très fortement
subventionnés.
Sans une action déterminée des acteurs en jeu, la SNCF pourrait vivre dès 2009 des heures difficiles. L’existence d’un exploitant ferroviaire performant est pourtant un atout pour le
développement économique.
Pour redresser la SNCF, l’iFRAP propose donc :
- De clarifier les relations avec son actionnaire et responsabiliser la direction générale de SNCF
Ouvrir son capital, y compris à ses
salariés, pour financer son redéploiement, une fois sa situation d’exploitation assainie
- Aligner les conditions d’emploi des nouveaux embauchés sur la nouvelle convention collective des autres entreprises d’exploitation ferroviaires (les salariés actuels ayant le choix entre
l’ancien et le nouveau statut pendant 3 ans) S’agissant de RFF, il faut lui donner les moyens d’accomplir sa mission et de parvenir rapidement à un équilibre de son exploitation
- Prendre la responsabilité effective de la maintenance et de l’exploitation du réseau
- Adopter une tarification économique équilibrée des péages
- Ouvrir l’entretien du réseau à des entreprises autres que la SNCF
L'IFRAP (Institut français pour la recherche sur les administrations publiques) lance un débat sur la SNCF avec une question choc : Peut-on sauver la SNCF de la faillite programmée ? Un condensé à découvrir, à lire sur Passion-Trains... et pour réagir aussi : Cet article vous inspire ? alors laissez vos commentaires... réagissez !
FRET : La Chine pourrait se joindre au projet russo-allemand de liaison ferroviaire Europe-Pacifique
ALLEMAGNE / RUSSIE / CHINE - La Chine envisage de participer au projet conjoint des Chemins de fer russes (RZD) et de Deutsche Bahn destiné à organiser le
transport de conteneurs entre la région Pacifique et l'Europe, a annoncé mardi aux journalistes le PDG de RZD Vladimir Iakounine.
"RZD et Deutsche Bahn ont proposé à leurs collègues chinois de rejoindre ce projet. Leur réaction a été positive, des négociations sont en cours", a-t-il indiqué, précisant que l'opérateur
intéressé était une filiale de China Railways.
M. Iakounine s'est par ailleurs dit satisfait de la coopération de RZD avec la Chine, marquée par la croissance annuelle du transit commercial, avant de rappeler que 8,9 millions de tonnes de
pétrole étaient annuellement acheminées vers la Chine.
La Chine envisage de participer au projet conjoint des Chemins de fer russes et de la Deutsche Bahn destiné à organiser le
transport de conteneurs entre la région Pacifique et l'Europe - autant vous dire que va transiter sévère ! On a décidément pas finit d'acheter des locomotives Jouef made in
China...