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AIDES D'ETAT : Vers une plainte de la SNCF à l'encontre Eurotunnel ?
EUROTUNNEL - Une réponse du berger à la bergère ? D'après la Lettre de l'Expansion, la SNCF envisagerait de porter plainte contre Eurotunnel auprès de la Commission européenne. Le groupe public, maison-mère de la compagnie maritime SeaFrance, ciblerait des aides d'Etat qu'il considère illégales. La SNCF « vise les montants perçus - plusieurs centaines de millions d'euros - par le gestionnaire du tunnel sous la Manche de 1994 à 2006 à travers le revenu minimum garanti par la France et la Grande-Bretagne », affirme le journal économique.
Cette révélation intervient alors qu'Eurotunnel a annoncé, la semaine dernière, avoir saisi l'autorité de la concurrence dans le cadre de la reprise éventuelle de SeaFrance. Selon Le Figaro, la compagnie ferroviaire craint que la reprise de l'armement maritime de la SNCF ne se fasse avec l'intervention de fonds publics.
FERROVIAIRE : Pour être efficace, le rail wallon a besoin... de 2 milliards d'euros
BELGIQUE - Pour être vraiment efficace, il faudrait moderniser l'infrastructure et le matériel roulant, augmenter le nombre de trains en multipliant le nombre de voies, relève notamment l'étude. Coût total de cette amélioration du rail wallon: 2 milliards d'euros.
Parmi les projets les plus dispendieux, l'étude cite le raccordement de l'aéroport de Gosselies, estimé à 600 millions d'euros et qui a déjà été approuvé par le gouvernement wallon, l'augmentation de la capacité de la dorsale wallonne (Mons-Liège via Namur) avec la mise à deux ou trois voies entre Auvelais et Fleurus ou Tamines (estimé de 42 à 179 millions d'euros), et l'augmentation de la capacité sur la ligne Mons-Bruxelles, avec la mise à quatre voies entre Braine-le-Comte et Hal.
La clé de répartition des moyens de la SNCB entre la Flandre et la Wallonie est actuellement de 60/40. L'étude réalisée par le bureau TRITEL pour la Région wallonne s'inscrit dans le cadre du plan d'investissement 2013-2025 de la SNCB.
2 milliards d'euros : c'est la modique somme qu'il faudrait pour moderniser l'infrastructure et le matériel roulant en Wallonnie. Bah, une paille, le voisin flamand va surement mettre la main à la poche pour aider un peu... non ?
RESEAU : Essais discrets en France pour le TGV... allemand !
FRANCE / ALLEMAGNE - Jeudi en milieu d'après-midi, une rame «ICE» (nom du TGV allemand) de la Bundesbahn stationnait en gare de Plouaret (22). De quoi intriguer les usagers de la petite gare trégorroise.
Cette présence insolite est la première concrétisation de la libre concurrence en termes de transport ferroviaire voulue par la communauté européenne, la SNCF n'étant plus propriétaire du réseau ferré qui peut donc accepter des circulations de trains étrangers. Dans l'Ouest, ce premier test préfigure de futures circulations de trains voyageurs non assurées par la SNCF, mais par la Bundesbahn (société nationale des chemins de fer allemands) au moyen, notamment, de ces TGV d'Outre-Rhin, construits par la société Siemens et dont la conception diffère sensiblement de celle du TGV français (positionnement des bogies notamment). La libre concurrence mise en place sur les transports ferroviaires ne s'était jusqu'à présent concrétisée, en Bretagne, que dans le domaine du fret.
Un bras de fer a d'ailleurs opposé, récemment, Combiwest Novatrans et la Compagnie nouvelle de containers sur des attributions d'horaires de circulation des convois de marchandises, au départ de Rennes. Cette venue d'une rame ICE va permettre, indique la direction régionale de Réseau ferré de France, la réalisation d'essais de compatibilité de ce matériel de transport avec les voies françaises.
FRET : Paris veut lancer le "TramFret"
FRANCE - La ville de Paris, en association avec la RATP et le syndicat des transports franciliens Stif, va lancer une expérimentation totalement inédite du 14 novembre au 10 décembre, appelée le "TramFret", et qui consiste à insérer dans le trafic du tramway des rames de transports de marchandises.
Selon la mairie de Paris, du 14 novembre au 10 décembre, deux rames de tramway s'inséreront dans le trafic du lundi au samedi, en heures creuses (départs à 10h30 et 14h30 environ), sans prendre de voyageurs, sur 8 km entre les stations Pont du Garigliano et Porte d'Ivry.
La circulation de ces deux rames en simulation d'exploitation "permettra de tester la possibilité d'intercaler une rame fictive de fret entre deux rames de voyageurs", et ainsi "permettre d'évaluer la capacité du réseau ferré à absorber ce trafic supplémentaire, sans impacter le service voyageur" selon la Ville.
Le but de cette démarche, menée par la ville de Paris, l'Apur (atelier parisien d'urbanisme), la RATP et le Stif est d'étudier la possibilité d'utiliser l'infrastructure du tram pour acheminer des marchandises. L'idée est partie d'un constat qu'il fallait réduire la distribution des marchandises en zone dense, principalement effectuée par la route. "Un million de livraisons sont effectuées chaque jour en Ile-de-France, à 90% par la route" et l'Ile-de-France est en train de se doter d'un réseau de tramways qui dépassera les 100 kms en 2020, selon la mairie de Paris.
SOCIAL : le nouveau système salarial fait grogner les employés des CFF
SUISSE - La tension monte entre les CFF et leurs collaborateurs. Plusieurs milliers d'entre eux boycottent un nouveau système salarial. Par ailleurs, le Syndicat du personnel des transports (SEV) refuse que l'ancienne régie fédérale pratique de nouvelles coupes dans les salaires pour poursuivre l'assainissement de la caisse de pensions.
Alors que le délai pour souscrire au nouveau système salarial des CFF, point central de la nouvelle convention collective de travail, a échu à mi-septembre, quelque 5700 employés ont refusé de donner leur accord, selon la "Handelszeitung". Ce nouveau système remplace 29 échelons de fonctions par 15 niveaux d'exigences. Un porte-parole des CFF précise qu'environ 3000 collaborateurs ont demandé une injonction. L'hebdomadaire économique zurichois affirme que l'insatisfaction touche tous les groupes professionnels.
Le SEV dénonce pour sa part de nouvelles réductions de prestations voulues par la caisse de pensions des CFF en raison de l'augmentation de l'espérance de vie et le mauvais rendement des marchés financiers. Le syndicat demande que l'employeur verse une contribution supplémentaire afin d'éviter que les nouvelles rentes ne doivent encore être baissées. Cette revendication constitue une partie intégrante des revendications salariales des syndicats à l'attention des CFF. Le SEV rappelle que le personnel a déjà participé maintes fois à l'assainissement de l'institution.
Pas contents, les cheminots suisses : Des milliers de collaborateurs des CFF boycottent le nouveau système salarial, point central de la nouvelle convention collective de travail. Le syndicat SEV monte au front... et demande que l'employeur verse une contribution supplémentaire afin d'éviter que les nouvelles rentes ne doivent encore être baissées. Affaire à suivre...
GREVE : Grève à l'atelier SNCB de Kinkempois
BELGIQUE - Les cheminots de l'atelier de Kinkempois (Liège) sont partis en grève lundi midi pour protester contre les suppressions de services et de travail sur ce site. Les 21 conducteurs de trains de marchandise actifs sur le site, employés par la filiale technique de la SNCB, SNCB-Technics, ont constaté qu'il n'y avait aucun chargement à leur programme et dénoncent la "délocalisation du trafic marchandise".
"Le problème, c'est que la SNCB a refilé son trafic marchandise à la filiale privée, B-Logistics, et que celle-ci ne veut visiblement plus du site de Kinkempois", explique Thierry Moers, permanent CGSP. "Or, les conducteurs de SNCB-Technics, qui gère les différents ateliers mais est aussi responsable de la formation des conducteurs, ont un bien meilleur statut que ceux employés directement par B-Logistics.Si on laisse faire, à terme, on va clairement avoir une perte sèche d'activité en région liégeoise même si les gens sont reclassés ailleurs".
Les travailleurs et leurs représentants rencontreront les directions de SNCB-Technics et B-Logistics ce mardi à 9h30. D'ici là, la travail ne reprendra pas.
ACCIDENT : Tué par le train au cours d'une battue de chasse
FRANCE - Un homme de 38 ans demeurant à Mont (bassin de Lacq), a trouvé la mort, hier après-midi vers 14 h 40, à Argagnon, happé par un train express régional (TER) qui roulait entre Pau et Orthez à la vitesse de 120 km/h environ. Ce drame s'est produit alors qu'était organisée par la société de chasse locale une battue au gros gibier (sanglier).
S'avisant de sa présence sur la ligne, le conducteur du convoi, à bord duquel se trouvait une cinquantaine de voyageurs, a actionné son klaxon, mais l'homme semble alors avoir glissé et être tombé sur la voie. Il a été tué sur le coup. L'accident a eu lieu à 500 m en amont de la station d'épuration du village, en bordure d'un champ de maïs. La victime, présentée comme un chasseur « aguerri et très strict sur les règles », avait précisément pour tâche d'avertir les chasseurs du passage des trains.
La collision fatale est survenue peu après le déclenchement de la battue, puisque les chasseurs locaux avaient rendez-vous hier à 13 h 30, à la salle des fêtes du village. La circulation sur la voie ferrée a été rétablie vers 16 h 45. C'est le conducteur du train qui avait donné l'alerte.
Une enquête est ouverte, confiée aux gendarmes de la compagnie d'Orthez. En attendant, les propos confiés hier soir à « Sud Ouest » par le garde-chasse Pascal Viateau, responsable des battues à Argagnon, donnent matière à réflexion. « J'avais préconisé qu'il n'y ait pas de battue aujourd'hui [hier] parce que j'estimais que la proximité de la voie ferrée la rendait trop dangereuse », déclarait M. Viateau, qui n'a lui-même pas participé à cette action de chasse. « De plus, il n'y avait pas assez de gens disponibles ».
Drame de chasse hier à Argagnon : pour une fois ce n'est pas le sanglier qui a ramassé, mais plutôt son chasseur qui s'est pris le TER en pleine face. Ahhhhhh, le TER, ue terrible prédateur qui s'attaque aux chasseurs sans défense....
TRAVAUX : 7 passages à niveau fermés entre Juillan, Azereix et Ossun
FRANCE - Attention ! À partir d'aujourd'hui et jusqu'au 9 décembre prochain, 7 passages à niveau fermés à niveau sur la voie ferrée entre Juillan, Azereix et Ossun vont être fermés temporairement à la circulation (voir encadré). Des travaux de modernisation sur 16,500 km de voie entre les gares de Tarbes et de Lourdes vont être réalisés par Réseau ferré de France (RFF) et SNCF pour un montant de 4 millions d'euros.
Le chantier mobilisera 50 agents. « Il s'agit du remplacement du ballast, des rails, des traverses et du relevage de la voie. Par ailleurs, les platelages (ce qui se trouve entre les rails et qui permet le franchissement de la voie par les véhicules routiers) seront remplacés par d'autres, plus modernes et plus confortables », explique Fabrice Roels, chargé de projet pour RFF. En d'autres termes, certains passages à niveau présenteront un meilleur profil routier, comme celui que les automobilistes empruntent devant le cimetière d'Ossun (PN173) en venant de l'échangeur du Marquisat. À noter que durant la période de fermeture de ce passage à niveau que RFFa voulu la plus réduite possible, les conducteurs venant de Lourdes, qui ont interdiction de tourner au PN175 du virage du Toulicou, seront déviés par Juillan.
Pour les PN167et 168 des chemins de Castaing et d'Ibos, les conducteurs qui emprunteront l'avenue de la Gare seront déviés à partir d'Ibos par la zone de Bastillac. Par ailleurs, la circulation des trains ne sera pas interrompue.
Les travaux de modernisation de la voie ferrée entre Tarbes et Lourdes qui vont se dérouler du 24 octobre au 12 décembre prochain vont entraîner la fermeture de sept passages à niveau, soit 16,5 km de voie ferrée concernés par les travaux. Bon à savoir !
ACCIDENT : Une grave collision ferroviaire évitée de justesse dans le Tarn et Garonne
FRANCE - Une grave collision ferroviaire a été évitée de justesse jeudi soir près de Valence-d'Agen (Tarn-et-Garonne) quand un train de fret s'est couché sur la voie sur laquelle venait de passer un TGV, s'accordaient à dire les intervenants vendredi.
L'accident n'a pas fait de blessé, mais à quelques instants près, "on peut tout imaginer", indiquait-on à la gendarmerie quant à la possibilité d'une collision entre le TGV Toulouse-Paris avec de nombreuses personnes à bord, et deux wagons de fret qui se sont renversés sur les rails.
Pour une raison encore indéterminée selon la SNCF, le train de fret qui transportait du ballast (des pierres concassées) et circulait en sens inverse a partiellement déraillé à Golfech juste après avoir croisé le TGV. Les deux wagons ont basculé sur la voie que venait d'emprunter le TGV. Ce dernier a reçu des projections de pierres qui ont endommagé les vitres, sans atteindre personne, a indiqué la SNCF.
Le TGV a continué à vitesse réduite jusqu'à Agen où il a été mis au dépôt pour être réparé et où les voyageurs ont été transbordés dans un autre train pour poursuivre leur route, a dit la SNCF. Interrogée sur le sujet, la SNCF a invité à une très grande prudence en disant essayer de "comprendre l'enchaînement des faits". Rapportée dans la presse, l'hypothèse d'une rupture d'essieu du train de fret n'est confirmée par personne, a-t-elle dit.
Des agents SNCF se sont employés toute la nuit de jeudi à vendredi à dégager les voies avec des engins.Pour autant, le trafic ferroviaire n'était toujours pas rétabli ce vendredi matin entre Bordeaux et Toulouse. Les usagers du TGV entre Paris et Toulouse ou Bordeaux et Toulouse devaient s'attendre à un allongement de deux heures de leur parcours, a dit la SNCF. Les TGV sont en effet contraints de faire un crochet par Tarbes plus au sud.La SNCF s'attend cependant à une reprise partielle de la circulation sur le tronçon obstrué en fin de journée ce vendredi, et à un retour à la normale lundi.
... et à en voir la tronche du TGV, il n'a pas aimé son croisement avec le train de fret... Fragiles, les TGV ? beuh nooooooooon... (Merci à Guy pour l'info ;-)
CONCURRENCE : Veolia Trenitalia Rail entre en scène
FRANCE / ITALIE - Dès décembre 2011, Veolia Trenitalia Rail lance deux allers-retours entre Paris et l'Italie. Ces deux liaisons seront exploitées avec des rames tractées par des BB26000 à 160 km/h. La compagnie a déjà réservé deux sillons dans le sens France-Italie pour deux lignes reliant Paris à Rome et Venise.
Si l'opérateur ne dispose pas encore d'une autorisation de circulation de voyageurs délivrée par l'Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) pour ces lignes, il prévoit néanmoins d'étendre son offre entre Lyon-Turin avec trois allers-retours dès juin 2012. À la clé : un positionnement international doublé d'une offre régionale entre Lyon et Chambéry.
La joint-venture créée en janvier 2011 entre Veolia et Trenitalia compte bien jouer sa carte dans l'ouverture du marché ferroviaire. Veolia Trenitalia Rail annonce l'ouverture en décembre 2011 de deux liaisons entre Paris et l'Italie.