CHANTIER : 200 millions de travaux pour développer le fret ferroviaire sur la rive droite du Rhône
FRANCE - Les chiffres sont gigantesques à l'image des travaux prévus : 200 millions pour le chantier, dont 600.000 € pour la réalisation d'études.
Des chiffres qui ont été annoncés hier après-midi, à la préfecture de l'Ardèche, lors du comité de pilotage. Depuis sa création en septembre 2009, c'est la deuxième fois qu'il se réunit. Rassemblant notamment le préfet et les élus ardéchois de la vallée du Rhône, il a pour rôle de suivre les "mesures relatives à l'environnement dans le cadre du transit de fret ferroviaire sur la rive droite du Rhône". Car avec la volonté de l'Etat de "booster" ce fret et le projet du contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise (CFAL), ce trafic pourrait augmenter d'ici 2020. Avec une hausse des nuisances en conséquence.
Comme le précise la préfecture, « 600.000 euros sont d'ores et déjà affectés à la réalisation d'études (...) qui vont permettre d'identifier les différents investissements à réaliser sur tracé dans les 20 ans à venir ». Et au total, une enveloppe de 200 millions d'euros « pourrait » être consacrée aux futurs travaux. Cela concerne aussi bien l'isolation des bâtiments que la pose d'écrans acoustiques et la sécurisation des passages à niveau.
François Jacquart, conseiller régional (Front de Gauche) qui participait au comité, se réjouit de ces avancées. Mais reste nuancé sur d'autres points : « Nous (les élus, ndlr) souhaitons que la rive droite soit intégrée au plan global du CFAL pour qu'il y ait une enquête publique et une prise en charge financière plus intéressante. » Les élus ont également réaffirmé un autre vœu : que le gouvernement étudie la création d'une ligne dédiée uniquement au fret. Une délégation, menée par le sénateur Michel Teston (PS), devrait évoquer plusieurs de ces points avec Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports, le 12 mai.
Un chantier titanesque : 200 millions d'euros, dont 600.000 € pour la réalisation d'études, seront nécessaires pour développer le fret ferroviaire sur la rive droite du Rhône. Objectifs : suivre les "mesures relatives à l'environnement dans le cadre du transit de fret ferroviaire et hâter le projet de contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise...
GREVE : Lisbonne paralysée par une grève des transports publics
PORTUGAL - Au Portugal, le gouvernement a dû annoncer d'importantes mesures d'austérité dont le gel des salaires des fonctionnaires pendant 4 ans. Une décision qui a provoqué une grève, mardi 27 avril, dans les transports publics. Trains, métros et bus ont peu circulé.
A Lisbonne, on a donc décidé de prendre sa voiture. Le conseil était clair : trouver un moyen alternatif pour se rendre au travail. Un conseil donné par la CP, la compagnie de chemin de fer portugaise et que les Lisboètes ont suivi par précaution. Faute de trains et de bus, ils ont utilisé leur voiture provoquant d’énormes embouteillages aux entrées de la capitale. Des trajets de 45 minutes ont été couverts en 2 heures.
La situation était encore plus compliquée pour les banlieusards séparés de Lisbonne par le Tage au sud : les trains qui circulent sur le pont du 25-Avril qui enjambent le fleuve étaient réduits et il n’y avait pas de ferry, alternative qui permet d’arriver à Lisbonne en une vingtaine de minutes normalement. Une quinzaine d’entreprises de transport ont par ailleurs rejoint les chemins de fer dans leur mouvement de grève pour 24 heures. Parmi celles-ci, les entreprises d’autocars réduisant la possibilité de réquisitionner des bus de remplacement La direction de la Carris, le service de bus de la capitale, affirme que la grève est très peu suivie mais les syndicats accusent l’entreprise de faire pression sur les travailleurs.
Il fallait attendre la fin de ce mardi noir pour avoir la mesure exacte du mouvement. Le retour vers les banlieues a été particulièrement difficile. En temps ordinaire près de 400 000 personnes entrent et sortent chaque jour de Lisbonne, petite capitale de 600 000 habitants seulement ; ils ont été encore plus que d’habitude à opter pour leurs véhicules personnels.
Les transports publics portugais ont été affectés par une grève contre le plan d'austérité mis en oeuvre par le gouvernement de José Socrates.Soucieux de s'écarter du chemin pris par une Grèce criblée de dettes, le pouvoir exécutif portugais s'est en effet montré ferme dans la mise en oeuvre de ce plan visant à ramener à 2,8% en 2013 un déficit budgétaire qui a atteint l'an dernier 9,4% du PIB. Il prévoit entre autres le gel des salaires et des recrutements dans la fonction publique et la privatisation de plusieurs entreprises. Des négociations ont été entamées avec les syndicats, mais le gouvernement a fait peu de concessions...
VANDALISME : La barrière du passage à niveau de Marmagne pulvérisée
FRANCE - Il était 19 heures, mardi soir, quand un jeune de Marmagne a remarqué que l'une des deux barrières du passage à niveau de Marmagne, situé sur la RN80 entre Autun et Le Creusot, sur la ligne SNCF Dijon - Nevers, avait été brisée, de toute évidence, par un usager circulant en direction de Montcenis.
Un agent SNCF de Montchanin s'est alors rendu sur place. Il s'est chargé d'assurer un minimum de sécurité en bloquant la circulation des voitures au passage des trains. Il a ensuite été rejoint par un agent SNCF venu de Paray-le-Monial qui s'est chargé du remplacement de la barrière.
Ce n'est pas la première fois qu'un usager brise une barrière du passage à niveau situé sur la RN80 en forçant le passage. Et comme toujours, malheureusement, il continue sa route sans prévenir du danger ainsi créé.
Homo crétinus : un automobiliste (visiblement pas très doué au volant) n'a rien touvé de mieux à faire hier que de bousiller une barrière d'un PN avant de prendre la fuite sans prévenir personne, et tant pis pour celui qui derrière lui se prendra un train en pleine poire... belle exemple de civisme ! Out : un coup à vous sortir les 12 points du permis en une seule fois (enfin, si il lui en reste, car vu le niveau, rien n'est moins sûr...)
RESULTATS : La SNCF de nouveau sur de bons rails ?
FRANCE - Le chiffre d'affaires de la SNCF a nettement progressé de 24,5% au premier trimestre 2010, à 7,03 milliards d'euros, grâce à l'intégration de nouvelles sociétés dans le groupe mais aussi à une reprise de l'activité dans toutes ses branches.
A périmètre et taux de change constants, la hausse est plus limitée, de l'ordre de 5,9%, selon les calculs de la SNCF, qui rappelle que l'activité du premier trimestre 2009 avait été "fortement affectée par la crise économique". Sur près de 1,4 milliard d'euros de progression du CA, plus d'un milliard est lié aux opérations de croissance externe.
La branche Voyages, quant à elle, redémarre plus lentement : son chiffre d'affaires n'enregistre qu'une croissance de 0,7% à 1,69 milliard. La direction de la SNCF prévoit de réaliser un chiffre d'affaires de 30 milliards d'euros en 2010 et s'est fixé pour objectif d'atteindre les 36 milliards en 2012 (+50% par rapport à 2007).
La SNCF de nouveau sur de bons rails ? Le transporteur a en effet annoncé une progression de 24,5 % de son chiffre d'affaires au premier trimestre 2010. Mais la branche voyages patine toujours. Des chiffres... à confirmer dans la durée.
EN BREF : La Deutsche Bahn remporte un nouvel appel d'offre en Suède
ALLEMAGNE / SUEDE - La compagnie publique allemande du rail Deutsche Bahn, en pleine expansion à l'international, a annoncé mardi qu'elle avait gagné un nouvel appel d'offre en Suède, pour exploiter des lignes régionales dans le nord du pays à partir d'août 2010. Affaire à suivre...
INTERVIEW : « RFF estime que le débat sur le niveau des péages du TGV est légitime »
FRANCE - Depuis des années, on avait pris l'habitude de parler de Réseau Ferré de France (RFF) pour relever ses déficits chroniques. Les choses changent. Le gestionnaire du rail publie ainsi aujourd'hui le premier bénéfice net de son histoire -si on met de côté celui de 2008, qui avait été artificiellement gonflé par une reprise de provisions. Une preuve, selon RFF, que son modèle économique est enfin devenu viable. Même s'il est déjà contesté par la SNCF, qui estime qu'une trop grande part de l'effort pour la rénovation du réseau repose sur ses épaules. Elle met en cause les péages payés pour faire circuler ses TGV, censés augmenter de 940 millions sur cinq ans. Ce n'est pas la seule pomme de discorde entre les deux groupes publics, qui devront également négocier cette année la convention de gestion qui les unit pour la maintenance du réseau.
Hubert du Mesnil, président de RFF, revient pour le ournal « Les Echos » sur ces deux dossiers essentiels pour l'avenir du rail français :
Les Echos : Quel bilan tirez-vous des résultats 2009 de RFF ?
Hubert du mesnil : Nous sommes satisfaits car nous avons rempli nos objectifs. Notre modèle économique a joué le rôle d'amortisseur face à la crise. Pour nous, ce qui compte, c'est le nombre de trains qui roulent, même s'ils sont sans doute moins remplis pour les transporteurs. Dans le détail, le nombre de TGV a progressé de 1 %, celui des TER de 1 % et celui des Transiliens de 4 %. En revanche, le fret s'est effondré de 27 % ! Mais cela doit être relativisé, car le transport de marchandises paye des péages très faibles : cette évolution nous a donc fait perdre 35 millions de redevances, sur un chiffre d'affaires de 3,3 milliards. A côté, le bas niveau des taux d'intérêt nous a permis d'économiser 335 millions de frais financiers ! Evidemment, c'est une menace pour l'avenir.
Avez-vous continué à investir malgré la crise ?
Nous avons investi 3,3 milliards d'euros dans le réseau ferroviaire, conformément à nos engagements. Surtout, pour la première fois, les montants consacrés à la rénovation du rail (1,6 milliard) ont été supérieurs à ceux engagés pour son développement, et ce grâce au Grenelle de l'environnement et au plan de relance. Par ailleurs, pour l'avenir, nous menons actuellement de front quatre projets de partenariat public-privé. Le calendrier est respecté malgré la crise, et c'est un vrai motif de satisfaction. Je considère aujourd'hui que la France a mis fin au déclin de son réseau ferroviaire.
La multiplication des chantiers de rénovation est-elle à l'origine du plus grand retard des trains l'an dernier ?
Ces travaux sont causes de perturbations, c'est incontestable. Il est vrai que ces chantiers de 2009 avaient été mal programmés à l'origine, ce qui explique ces perturbations. C'est le passé, mais nous avons désormais les moyens de mieux anticiper. Nous devons être capables d'avoir une vision de moyen terme pour ces travaux et de pouvoir les programmer à un horizon de trois ans en concertation avec tous nos partenaires, notamment les régions. C'est l'engagement que nous prenons. Les transporteurs pourront ainsi s'organiser en conséquence. D'ici à deux ans, nous devrions avoir réduit au minimum les perturbations liées à ces chantiers. Pour garantir un niveau de service acceptable pour nos clients, en attendant, nous avons choisi de décaler certains chantiers. Avec une centaine de gros chantiers par an, nous sommes au maximum des possibilités.
La SNCF critique sans ménagement le montant des péages qu'elle doit payer pour faire circuler ses TGV. Etes-vous en négociation sur ce sujet ?
Les discussions sur la tarification ont lieu tous les ans, ça n'a rien d'une nouveauté. L'élément nouveau est l'arrivée prochaine de la nouvelle autorité de régulation ferroviaire, qui pourra nous dire si les prix de nos sillons sont corrects, par rapport à leurs coûts et en comparaison à ceux des autres pays d'Europe. Cette précision faite, il faut ajouter que ce débat sur le niveau des péages du TGV est légitime. Il a déjà eu lieu, il peut à nouveau être mené. Il y a deux ans, il avait été décidé avec l'Etat que la hausse des redevances serait concentrée sur le TGV, alors florissant. Dès lors que sa rentabilité diminue, il n'est pas illogique que sa mise à contribution pour la rénovation du réseau soit réexaminée et se stabilise le temps que la croissance revienne. Mais RFF estime qu'il demeure du potentiel pour poursuivre le développement de ce secteur. La reprise du trafic voyageurs de 7 % au premier trimestre 2010 en témoigne. Ce n'est toutefois pas à nous de trancher. Mon devoir, en revanche, c'est de rappeler que le réseau ferroviaire coûte 6,2 milliards d'euros par an et qu'il faut en payer le prix si on veut le maintenir durablement.
Pour réduire le niveau des péages, ne faudrait-il pas réduire le coût de la maintenance du réseau ferroviaire ?
Nous sommes actuellement en négociation avec SNCF Infra sur le contrat qui nous lie, puisque nous lui confions la maintenance du réseau. Notre conviction profonde, c'est qu'il existe des marges de manoeuvre pour réduire les coûts. La rénovation du réseau devrait faire qu'à l'horizon 2015, celui-ci coûtera moins cher à entretenir. D'ici là, nous devons revoir la façon dont les travaux sont réalisés. Je ne vois pas pourquoi la SNCF, avec toutes ses compétences, ne serait pas capable de se mettre au niveau des meilleurs standards européens. Il faut donc que nos deux entreprises fassent des efforts conjoints de productivité et d'efficacité.
La SNCF explique que le contrat actuel pour la maintenance lui a fait perdre 1 milliard d'euros en quatre ans…
Chez RFF, nous n'avons pas cette vision. Nous ne mélangeons pas le résultat d'exploitation et les dépréciations d'actifs ! Il faut arrêter de dire que cette activité infrastructures est structurellement déficitaire. Nous sommes dans un cercle infernal, où la SNCF n'investit pas car elle prétend qu'elle devra aussitôt déprécier ces investissements. Il faut que RFF et la SNCF se mobilisent pour sortir de cette logique : tout le monde sera gagnant.
Des nouveaux transporteurs comme Deutsche Bahn ou Veolia vous ont-ils fait des demandes de sillons pour venir concurrencer la SNCF en 2011 ?
Nous continuons à discuter avec deux opérateurs, dont Trenitalia. Ils nous ont répété leur volonté d'arriver sur le marché français dans les prochains mois. Il est certain que la crise ralentit l'arrivée de nouveaux opérateurs. La concurrence est toutefois déjà là dans le fret, et RFF entend répondre aux demandes des opérateurs pour une plus grande flexibilité dans l'attribution des sillons à la dernière minute.
Legitime, la hausse des péages à RFF, selon son président Hubert du Mesnil : Selon Réseau ferré de France, il y a encore du potentiel pour poursuivre le développement du secteur des TGV. La reprise du trafic voyageurs de 7 % au premier trimestre 2010 en témoigne... Alors quitus pour une aumentation des péages, Hubert.... du moins, sur les fonds permettent enfin de rénover les voies du réseau secondaire limitées à 30-40 km/h, pour cause de délabrement avancé...
MAGOUILLES : un corbeau accuse à la SNCB
BELGIQUE - "Alerte rouge! La SCNB est en dérive !". Le titre et le contenu de cette lettre anonyme sont assez interpellant. Elle précise que "des budget ont été détournés au profit de dépenses dans des projets inutiles comme les multiplications de filiales, les consultances déguisées, les engagements de conseillers sans expérience, les fêtes, les voyages, les loges dans les stades de foot et l'introduction du logiciel SAP".
C’est ainsi que le nom SAP est lancé. Il s’agit d’un logiciel de gestion : gestion du personnel, des stocks, des factures, etc. Bref, un logiciel capable de gérer l’ensemble d’une entreprise. SAP est leader sur le marché européen. Il est révolutionnaire pour les uns, mais représente un gouffre financier pour d’autres car il est également réputé pour son coût. La SNCB paierait 200 millions d'euros pour ce logiciel.
Gérard Gelmini de la CGSP cheminots estime que "quand on voit les résultats escomptés dans les trois entreprises du groupe SNCB, il semble qu’il y a des choses plus importantes à faire avec cet argent en termes de services à rendre au public".
Le corbeau critique également les prestations accordées à des "consultants extérieurs". "Si vous voyez le nombre d'experts et de consultants, écrit-il, "vous vous croyez à la NASA pour préparer le lancement d'un train vers la lune".
Il est vrai que pour SAP, des dizaines de consultants extérieurs sont engagés et facturés une petite fortune à la journée. François Bellot, le président de la commission de l’infrastructure ajoute : "II faut aussi savoir que la SNCB compte à peu près 35 000 travailleurs. Et ici, dans le contrat dont il est question, il y a près d’une centaine d’experts extérieurs qui sont venus travailler au quotidien à la SNCB pour installer le logiciel, pour former du personnel en interne. Alors était-ce la bonne méthode ?... ".
Du côté de la SNCB, on signale que le logiciel SAP est utilisé par tous les autres réseaux ferroviaires européens. La dépense pour sa mise en oeuvre est élevée mais permettra une gestion plus transparente et plus efficace. De quoi sans doute, emprunter au mieux la voie de la libéralisation.
Le procureur du roi de Bruxelles et le président de la commission spéciale sur la sécurité du rail ont reçu la semaine dernière une lettre anonyme accusant les dirigeants de la SNCB de détourner des budgets pour des projets inutiles. La SNCB elle, se défend de ces accusations. croaaaaaaaaaaa, croaaaaaaaaaaa...
AGRESSION : Poursuite du mouvement de grève en Alsace
FRANCE - Le mouvement de grève d’une partie des contrôleurs SNCF s'est poursuivi aujourd'hui en Alsace, à l’appel de la CGT et de Sud-Rail. Lors de l’assemblée générale de ce matin, la reconduite de la grève a été votée, mais les perturbations ont étélimitées à six lignes, principalement au nord de l’Alsace et vers les Vosges au départ de Strasbourg. Les omnibus entre Strasbourg et Colmar seront aussi affectés.
La situation est en revanche redevenu tout à fait normale sur la ligne Strasbourg, Molsheim, Sélestat. Les TER 200 et les grandes lignesont circul" normalement. La situation n’était pas perturbée dans le sud de l’Alsace, comme c’est le cas depuis quelques jours déjà.
Une délégation de contrôleurs a été reçue, hier après-midi, par le directeur régional de la SNCF, Michel Loth. Ce dernier a rappelé qu’au niveau national, les deux tiers des agressions avaient eu lieu dans les trains où étaient présents deux contrôleurs. Il ne considère donc pas cette problématique comme liée à l’emploi – contrairement à la position des syndicats - et souhaite travailler davantage sur la prévention.
Il a précisé qu’en Alsace, les agressions avaient lieu d’une manière aléatoire : quatre agressions se sont produites depuis le début de l’année (dont deux dans des trains avec deux contrôleurs) et quatre outrages se sont déroulés dans les mêmes conditions.
Rappelons que cette grève a commencé jeudi à la suite de l’agression d’un contrôleur dans le train Bâle-Strasbourg, mercredi dernier vers 16 h, à hauteur de Mulhouse. Une nouvelle assemblée générale s'est déroulé ce matin à 11 h pour décider ou non de la reprise du travail.
Le mouvement de grève en Alsace déclenchée suite à l’agression d’un contrôleur dans le train Bâle-Strasbourg, mercredi dernier s'est poursuivi ce mardi à l’appel de la CGT et de Sud-Rail. Le mouvement est légitime, il n'empêche : il faudra bien reprendre le boulot, tôt ou tard...
INFO-TRAFIC : Pas de train en gare de Bex en Suisse suite à une alerte chimique
SUISSE - Une alarme chimique a perturbé la circulation en gare de Bex (VD) lundi matin. Durant deux heures, les trains ne s'y sont pas arrêtés.
Selon la police, c'est un incident à l'usine Febex qui a contraint la police et les services du feu à sécuriser le quartier. Un dégagement de vapeur d'eau et une forte odeur ont été constatés. Les analyses ont démontré la présence d'une substance nommée phosphine.
Les valeurs mesurées sont faibles et ne représentent aucun danger pour la population. Des bus de remplacement avaient été mis en place entre la gare de Bex et Aigle, ainsi que vers St-Maurice (VS).
LA VIDEO DE LA SEMAINE : Crash science - les trains (5/5)
Dernier partie de "Crash Science - Les trains" cette semaine... une série décidément bien passionnante sur le train en général, et qui nous en dit plus sur la sécurité ferroviaire en particulier !
A la page ce dimanche, suite et fin des conséquences d'une collision avec un véhicule routier... ou comment se convaincre (pour ceux qui en douteraient encore) qu'une voiture, un bus ou un camion ne fera jamais le poids face à un train lancé à pleine vitesse !
Après le transport des passagers, le dernier opus du jour concerne également celui des risques liés au transports des marchandises dangereuses, et des moyens développés par les ingénieurs pour éviter le risque de propagation en cas de catastrophe... et sur ce point, c'est particulièrement bien réussi : il suffit de voir comment la locomotive lancée contre le container renforcé se désintègre... littéralement !
Enfin, dernier thème abordé, la vitesse... et les risques qui en découlent. Alors certes, le document date un peu. Lors de son tournage, on ne parlait probablement pas encore de la catastrophe du train à sustentation magnétique Maglev du 22 septembre 2006, et ce qui est dit sur ce mode de transport est depuis dépassé... Il n'empêche le reportage tient la route et reste très instructif. Espérons que d'autres sujets similaires suivront !
Voilà, bonne vidéo pour cette dernière partie, et à la semaine prochaine ;-)