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PASSION-TRAINS

SECOURS : «Lorry» évacuera les victimes d'accident dans le métro M2 de Lausanne

30 Novembre 2007 , Rédigé par Lematin.ch Publié dans #FLASH INFO

logo-sbb.gif SUISSE - La configuration inédite du tracé (de fortes pentes qui atteignent 12%) est un casse-tête pour le service de secours et d'incendie. Comment atteindre une rame accidentée dans un tunnel, pour y acheminer du matériel lourd ou évacuer des blessés ? 

Comme il n'existait pas de chariot de sauvetage adapté ailleurs dans le monde, les sapeurs-pompiers lausannois en ont donc créé un de toutes pièces. Son nom: «Lorry M2» (rien à voir avec la chanteuse française, rassurez vous !). D'une surface de 5 m2, ce type de wagonnet plat utilisé sur les voies ferrées peut transporter 500 kg de matériel ou deux civières, deux hommes du feu et un conducteur. Motorisé, il roule à 14 km/h. 

«Lorry M2» est démontable. Les cinq éléments peuvent être transportés et assemblés sur les voies. Le kit «Lorry» se tiendra prêt dans une remorque spéciale M2 à la caserne, avec d'autres outils d'intervention (lances à incendie, groupes de désincarcération, etc.) 

Après une année de conception, la Confédération a homologué le prototype le mois dernier. Quatre chariots de sauvetage ont été commandés. Ils seront sur le terrain lors de l'exercice de sécurité, grandeur nature, dans le métro en mai 2008.



Les services d'urgence en ont révé : les suisses l'ont fait. Ces derniers  présenteront leur chariot de sauvetage unique au monde, à monter en 10 minutes, samedi prochain lors de la journée portes ouvertes du nouveau métro de Lausanne... En attendant (qui sait ?) un prix spécial au prochain coucours Lépine à Paris !

HI-TECH : Il sera bientôt possible de surfer sur internet dans le TGV Est

30 Novembre 2007 , Rédigé par AFP Publié dans #TECHNOLOGIE

logo-sncf.jpg FRANCE - Les voyageurs vont pouvoir surfer sur internet dans le TGV Est à partir de 2008 grâce à l’installation de relais "wifi" dans certaines rames, a annoncé la SNCF lors de son séminaire presse annuel, organisé à Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes), jeudi et vendredi.

La compagnie nationale va en effet expérimenter l’internet à bord "d’ici la fin de l’année" dans trois rames du TGV Est, a indiqué Mireille Faugère, directrice de la branche Voyageurs France Europe. "En fonction des résultats du test, le service sera généralisé sur le TGV Est mi-2008", a-t-elle dit, précisant que ce test coûtait 20 millions d’euros.

A bord des Thalys (Paris-Bruxelles-Amsterdam-Cologne), le wifi sera disponible à partir du premier trimestre 2008 et généralisé à l’été. Si les tests sont concluants, la SNCF compte ensuite généraliser le wifi sur tous les TGV mais ne s’engage pas sur un calendrier. Pour Eurostar, le système est en cours d’expérimentation avant une généralisation probable en 2009.
 


Dès 2008, des bornes relais wifi dans certaines rames du TGV Est vont rendre le voyage encore plus agréable : "Ouais c'est cool, plus besoin de se raccorder chez soi pour consulter le génialissime site http://passion-trains.over-blog.com/ "

ETUDE : Le retard moyen des trains atteint 9,7 minutes en Belgique

30 Novembre 2007 , Rédigé par RTBF.be Publié dans #CHIFFRES

logo-sncb.gif BELGIQUE - C'est le chiffre du jour : au total, 65 % des trains en Belgique ont du retard, et ce retard atteint, en moyenne, 9,7 minutes, soit 4 minutes de plus que l'année passée, ont affirmé vendredi l'Association des clients des transports publics (ACTP) et son équivalent flamand, le Bond van trein-, tram- en busgebruikers (BTTB).

Les principaux points noirs se situent sur les lignes reliant Bruxelles, Charleroi, Luxembourg et Turnhout, particulièrement pendant les heures de pointe du matin. Les mesures sur lesquelles se basent les associations ont été réalisées durant tout le mois d'octobre sur 10.700 trajets. Elles prennent en compte l'ensemble du trajet effectué par les voyageurs, jusqu'à leur destination finale...



+ 9,7 minutes de retard en moyenne au compteur  pour la SNCB : Peut, et doit mieux faire...

NEWS : Liège dans le premier cercle du TGV marchandises

30 Novembre 2007 , Rédigé par RTBF.be Publié dans #FLASH INFO

logo-sncb.gif BELGIQUE - Belgique toujours, où il se confirme que l'aéroport de Liège fera partie du premier cercle du réseau ferroviaire Euro Carex dont l'objectif est de relier par TGV les aéroports situés dans un rayon de 800 km de Roissy-Charles de Gaulle, rapporte vendredi le journal L'Echo qui se base sur une étude réalisée par le consultant Immoquest.

Les appels d'offres seront lancés à la fin de cette année, indique cette étude. En 2010, les principaux aéroports du premier cercle d'Euro Carex seront reliés entre eux par une ligne régulière de TGV marchandises. Les aéroports de ce premier cercle sont Paris, Amsterdam, Lyon, Londres et Liège. Entre Paris et Liège, le TGV marchandises, conçu pour embarquer des palettes pour un total de 80 à 100 tonnes de fret, soit le chargement d'un avion gros porteur, utilisera la ligne à grande vitesse jusqu'à Louvain, puis la ligne à vitesse élevée entre Louvain et Liège

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L'époque serait, semble t'il, aux TGV de fret... En 2010, les principaux aéroports du premier cercle d'Euro Carex seront en effet reliés entre eux par une ligne régulière de TGV marchandises. Verra t'on un jour des TGV "La Poste" à Liège ?

SCANDALE : Le gouvernement songerait à une taxe de 5 % sur les billets TGV

30 Novembre 2007 , Rédigé par Le Figaro.fr Publié dans #REPORTAGE

logo-sncf.jpg FRANCE - C’est le sujet qui fâche à la SNCF : Selon un rapport de l’Inspection générale des finances dont Le Figaro s’est procuré une copie, le gouvernement réfléchierait à de nouvelles pistes pour financer les lignes ferroviaires déficitaires après 2010. Le rapport, intitulé «La tarification de l’infrastructure ferroviaire» et commandé en mai, propose la création d’une taxe «d’environ 5% sur le prix des billets TGV».

Le document rappelle que la SNCF est aujourd’hui en situation de monopole sur le transport de voyageurs. Elle peut assurer un équilibre entre ses activités profitables et ses activités déficitaires. La branche Voyageurs France Europe, qui comprend notamment le TGV, a ainsi réalisé 686 millions d’euros de résultat courant en 2006. Cela compense les pertes du transport public (– 39 millions de résultat courant en 2006), et des infrastructures (– 84 millions). À partir de 2010 cependant, année de l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs, ces compensations ne seront plus possibles. Pour y remédier, le rapport préconise la mise en place d’un fonds indépendant « de péréquation des activités ferroviaires » qui financerait les activités déficitaires de la SNCF. Avec un tel système, malgré l’ouverture à la concurrence, il sera possible de maintenir le service sur des lignes non rentables, notamment sur les Corail Intercités.

Cette perspective irrite déjà la direction de la SNCF. «À chaque fois que l’on réfléchit à la construction d’une nouvelle ligne à grande vitesse, pour la financer on évoque un surcoût qui viendrait s’ajouter au prix du billet TGV, explique Mireille Faugère, responsable des grandes lignes à la SNCF. On ne peut pas évoquer le pouvoir d’achat des Français, le développement durable et en même temps proposer une telle mesure. » 

La SNCF se dit prête à «participer à des séances de travail avec le gouvernement», mais elle craint l’affaiblissement de ses grandes lignes. «Un prélèvement de 5% pour soutenir les lignes déficitaires pourrait renchérir de manière significative le prix du billet TGV, avertit Mireille Faugère. Il ne faut pas fragiliser cette activité qui va être ouverte à la concurrence internationale en 2010.» Le rapport répond déjà à ces arguments en rappelant que «les transports de voyageurs bénéficient d’un taux réduit de TVA de 5,5% en France, au contraire de l’Allemagne». 

Un bras de fer est en perspective donc entre la SNCF et l’État. Pour l’heure, le rapport reconnaît que la mise en place d’une telle taxe «soulèvera de nombreuses difficultés» et exigera «une forte concertation puis un texte législatif ».

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Après une taxe sur le poisson pour financer la hausse des coûts du pétrole, voici la taxe à la SNCF pour financer les lignes déficitaires et l’entretien du réseau : Triste destin économique que celui de la France qui flirte avec la faillite... Le train à grande vitesse pourrait donc perdre des clients à cause de cette taxe... et l'atmosphère gagner sérieusement en taux de C02 !

SOCIAL : Grève générale dans les transports publics en Italie

30 Novembre 2007 , Rédigé par ATS / AFP Publié dans #ACTU

logo-fs.gif ITALIE -«L'Italie s'arrête», «Les Italiens à pied», titraient les quotidiens «La Repubblica» et «Il Corriere della Sera», rappelant que pour la première fois depuis un quart de siècle, l'ensemble des transports étaient touchés simultanément. «Même se faire enterrer ce vendredi sera difficile», plaisantait la «Repubblica», les chauffeurs de corbillards faisant eux aussi grève, ainsi que les services de secours et de dépannage sur les autoroutes.

Pratiquement aucun train, bus, ou métro n'a donc circulé dans les villes italiennes, les bateaux et ferries sont restés à quai et plus de 350 vols ont été annulés à Rome et à Milan. A la mi-journée, près de 80% des salariés, selon des estimations syndicales, participaient au mouvement. La grève a créé de fortes perturbations sur les routes, obligeant les Italiens à prendre leur voiture pour se rendre au travail. A Milan, où les trois lignes de métro étaient fermées, la circulation était particulièrement chaotique. 

Les syndicats estiment que les ressources prévues pour les transports dans le budget 2008, qui doit être voté d'ici la fin de l'année, sont insuffisantes et réclament aussi un engagement plus ferme de l'Etat dans la crise que traverse Alitalia et la compagnie nationale des chemins de fer.

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L'Italie a vécu au ralenti vendredi en raison d'une grève nationale, massivement suivie, touchant pour la première fois depuis 25 ans tous les moyens de transport. Les salariés protestent contre le manque de ressources du budget 2008 dans ce secteur...

REGIMES SPECIAUX : Négociations sans enthousiasme des syndicats

29 Novembre 2007 , Rédigé par AFP Publié dans #ACTU

logo-sncf.jpg FRANCE - Les syndicats de cheminots et ceux de la RATP sont sortis mécontents jeudi de réunions de négociation avec leurs directions sur leurs régimes spéciaux de retraite, jugeant comme la CGT de la SNCF que "le compte n'y est pas", même après la grève qui a duré dix jours. "Les rassemblements du 4 décembre (à l'initiative de six syndicats de cheminots) sont plus que jamais à l'ordre du jour, devant les directions régionales de la SNCF et les préfectures, pour faire aussi pression sur l'Etat", a déclaré Laurent Russeil, secrétaire général adjoint de la CGT-cheminots.

Mardi prochain 4 décembre se tiendra une deuxième table-ronde à la SNCF, au sujet du niveau des pensions et des compléments de retraite. Les syndicats attendent ce jour-là des "engagements sur les augmentations de salaires en fin de carrière", point pourtant à l'ordre du jour de jeudi, afin de compenser les effets de la réforme sur le niveau des pensions. Sud Rail, 2e syndicat de l'entreprise, a demandé à ce que la direction "fasse rapidement de vraies propositions".

La CFDT a affirmé que "le déblocage de la grille salariale ne sera même pas respecté" et s'est "demandée à quel jeu joue la direction". "Si cela continue comme ça, ça va éclater bien avant le 20 décembre", date de son prochain préavis de grève (de 59 minutes), a indiqué son secrétaire général, Arnaud Morvan.

FO juge déjà que "les cheminots vont être déçus" et envisage "une réaction unitaire" si les prochaines rencontres, prévues jusqu'au 18 décembre, sont "à la même hauteur". Pour la CFE-CGC, "les réponses ne sont aucunement à la hauteur des enjeux du dossier". Même la Fgaac (agents de conduite autonomes) qui négocie avec la SNCF depuis le 18 octobre, n'a relevé que "de petites avancées qui ne sont que la confirmation de ce que nous avions déjà obtenu".

En discussion jeudi, les mises à la retraite d'office, à 50 ans pour les conducteurs, 55 ans pour les autres cheminots, vont être suspendues au 1er janvier 2008, et supprimées au 1er juillet de la même année. Les syndicats ont réclamé des mesures pour accompagner ce processus et ne pas pénaliser les plus jeunes cheminots. La direction a proposé une augmentation du nombre de promotions en 2008 et 2009. Autre point à l'ordre du jour, l'augmentation de la prime de fin d'année, qui intégrera progressivement une partie de la prime de travail, en deux ans comme négocié jeudi, et non trois.

La réunion se tenait en présence du directeur des ressources humaines, François Nogué, et de deux représentants de l'Etat, le premier se trouvant "contraint budgétairement", les seconds n'étant là "que pour vérifier que la réforme n'est pas annulée", selon la Fgaac.

Même frustration à la RATP lors d'une réunion similaire jeudi, la deuxième depuis la fin de la grève. "Beaucoup de questions de la réunion précédente de lundi sont restées en suspens", selon la CGT-RATP, qui attendait notamment "des réponses sur la revalorisation des échelons".

Parmi les points au programme jeudi figurait la validation de trimestres pour le calcul de la pension. Les tarifs de rachat d'années d'études sont "prohibitifs", estime la CGT, qui indique que l'enveloppe de la RATP pour accompagner l'ensemble de la réforme s'élève à 21 millions d'euros. L'Unsa, deuxième syndicat de l'entreprise francilienne, est "un peu déçue par l'absence de réponses concrètes". "Il n'y a plus de grève, la pression est retombée", relève Didier Le Pahun, son secrétaire général.

Le calendrier de négociations à la RATP a été resserré, la réunion conclusive étant avancée du 13 au 11 décembre.



Jamais contents : Négociations sans enthousiasme de la part des syndicats qui jugent que "le compte n'y est pas", et ce malgré une grève qui a duré dix jours pour le plus grand bonheur des usagers. Du coup, Didier Le Reste est perplexe quant à la marche à suivre : "Bon.. hum... ça se passe pas comme on veut. Et rappeler à faire grève, ben... c'est pas génial, personne ne nous suivra et on va encore passer pour des truffes... on est coincé, meeeeeeerde..."

JUSTICE : Le Conseil d'Etat se penche sur le rôle de la SNCF dans la déportation

29 Novembre 2007 , Rédigé par Eric Publié dans #SOCIETE

logo-sncf.jpg FRANCE -  Le Conseil d'Etat s'est penché mercredi sur le rôle de la SNCF dans la déportation des Juifs en examinant la requête de la famille Lipietz pour que soit reconnue la responsabilité de l'entreprise ferroviaire dans l'acheminement de plusieurs de ses membres vers les camps. Alors que plusieurs centaines de dossiers sont actuellement déposés dans les tribunaux administratifs par des déportés ou leur famille, c'est la première fois que la plus haute juridiction administrative est appelée à se prononcer.

Sa décision, qui sera rendue dans plusieurs semaines, fera jurisprudence.La famille du député européen Alain Lipietz a déposé un recours contre l'annulation le 27 mars 2007, par la cour administrative d'appel de Bordeaux, de la condamnation de la SNCF dans la déportation de quatre de ses membres dont le père de M. Lipietz.

Cette condamnation avait été prononcée le 6 juin 2006 par le tribunal administratif de Toulouse qui avait condamné l'Etat et la SNCF à indemniser la famille. Mais la cour de Bordeaux avait estimé que les tribunaux administratifs étaient incompétents pour trancher cette question. Même si le Conseil d'Etat devra trancher la question de la compétence, les débats de mercredi ont aussi abordé le problème de fond.

Le 8 mai 1944, Georges Lipietz, son frère, sa mère et son beau-père étaient arrêtés à Pau par la Gestapo après avoir été dénoncés par des voisins. Conduits à Toulouse, ils ont été acheminés par train vers le camp de Drancy, en banlieue parisienne, les 11-12 mai, après un voyage de 36 heures et une seule halte. La libération du camp de Drancy, le 18 août 1944, leur a permis d'échapper in extremis au dernier convoi en partance pour les camps de la mort.

Georges Lipietz a voulu faire reconnaître la responsabilité de l'Etat et de la SNCF dans cette tragédie et depuis sa disparition, le 18 avril 2003, sa famille a pris le relais. Leur avocat, Alain Monod, a rappelé mercredi que l'Etat n'a pas fait appel de sa condamnation et "s'est incliné devant le jugement" prononcé à Toulouse, "ne niant pas implicitement sa responsabilité dans cette affaire". Il n'en va pas de même de la SNCF, qui selon Me Monod, porte une lourde responsabilité car "sans l'avoir suscitée, elle a participé à une opération de police".

L'avocat de la compagnie, Me Adrien-Pierre Odent, a demandé qu'il n'y ait "pas d'amalgame entre les conditions matérielles du transport et la décision de celui-ci". "Les contraintes dont ont été victimes les membres de la famille Lipietz n'étaient pas le fait de la SNCF mais des autorités d'occupation relayées par les autorités françaises", a estimé l'avocat de la SNCF.

Le commissaire du gouvernement, magistrat indépendant chargé de faire des recommandations au Conseil d'Etat, a abondé dans ce sens en demandant le rejet de la requête des Lipietz. Pour Emmanuelle Prada Bordenave, en effet, "la SNCF n'avait pas l'initiative de la déportation des personnes" et "c'est bien le 11 juin 1942 que s'est décidée à Berlin la déportation des Juifs de France, de Belgique et des Pays Bas" et "l'Etat français s'est compromis pour satisfaire ces demandes". "La SNCF était tenue d'exécuter ces transports à la demande de l'administration" même si elle l'a fait "sans s'interroger un instant sur les conséquences de son obéissance pour les personnes transportées", a ajouté la magistrate.
 
 
Mise en cause de la SNCF dans la déportation de leur père: Alain Lipietz, aux côtés de sa soeur Hélène, montre des documents le 27 mars 2007, lors d'une conférence de presse à Paris

COUP DE COEUR : Arrivée du premier train de "fret urbain" Monoprix à Paris

29 Novembre 2007 , Rédigé par agefi.com Publié dans #ACTU

logo-sncf.jpg FRANCE - Le premier train de "fret urbain" affreté par le distributeur Monoprix est arrivé mercredi soir à la gare de Bercy à Paris pour approvisionner les magasins parisiens de l'enseigne, ce qui pourrait permettre d'éviter l'entrée de plusieurs milliers de camions par an dans la capitale.

Le train est arrivé vers 21H30 dans la halle Gabriel Lamé, attenante à la gare de Bercy (XIIème arrondissement), accueilli notamment par le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, le PDG de Monoprix Philippe Houzé, des représentants de la SNCF et plusieurs élus locaux, a constaté une journaliste de l'AFP. Le convoi provenait d'entrepôts Monoprix situés en Seine-et-Marne, à une trentaine de kilomètres de Paris et raccordés récemment à la voie ferrée du RER D, un trajet auparavant effectué par des camions. Une fois les marchandises déchargées (boissons sans alcool, produits de beauté et pour la maison), vingt camions au gaz naturel livreront les Monoprix dans Paris.

Le but du contrat signé en juillet entre la SNCF et le distributeur, dont le montant n'a pas été dévoilé, est d'acheminer 210.000 palettes soit 120.000 tonnes de marchandises par an, à raison de cinq trains de 20 wagons par semaine. Avec ce système de "fret urbain", "c'est 10.000 camions de moins qui entrent dans Paris" chaque année, s'est réjoui le PDG de Monoprix, Philippe Houzé. "Bien sûr, ça coûte plus cher mais c'est un choix d'avenir", a-t-il aussi affirmé.

"C'est 280 tonnes de Co2 en moins!", a assuré pour sa part Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France. La Direction régionale de l'Equipement avait sollicité Monoprix en 2004 pour expérimenter l'acheminement de marchandises par voie ferrée jusqu'à Paris. L'enseigne a ensuite lancé un appel d'offres en 2006, remporté par une filiale de fret de la SNCF, VFLI, spécialisée dans le fret de proximité.

Pour Olivier Marembaud, patron du Fret SNCF, une branche en grande difficulté financière, le projet va "redonner au fret ferroviaire une place dans la ville". Actuellement, sur 32 millions de tonnes de marchandises qui arrivent chaque année à Paris, seul 1 million est acheminé par le rail, contre 2,5 par voie fluviale et le reste par la route, a rappelé Jean-Paul Huchon. "C'est trop peu !", s'est-il exclamé, soulignant que "l'objectif de la région est de favoriser les modes de transports alternatifs à la route".

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a pour sa part souhaité que "Fret SNCF mais aussi d'autres opérateurs développent ce type de projets dans d'autres agglomérations", citant Lyon, Bordeaux ou Nice. La municipalité, qui a participé à la rénovation de la halle Lamé, pourtant propriété de la SNCF, à hauteur de 11 millions d'euros, promet un avenir à l'acheminement de marchandises par rail, notamment en aménageant d'autres espaces, aux Batignolles ou à Bercy, ou bien en permettant à terme une arrivée par les voies RER en gare des Halles, au coeur de la capitale.
 


En voilà une idée qui est bonne ! Monoprix vient d'affréter le premier train de "fret urbain"  pour approvisionner les magasins parisiens de l'enseigne. Moins de camions et plus d'air pur dans la capitale ! La planète dit merci : les fans de trains aussi !

ACCIDENT : Six blessés dans une collision entre un train et un bus à Ham-sur-Heure en Belgique

29 Novembre 2007 , Rédigé par Actu24.be Publié dans #REPORTAGE

logo-sncb.gif BELGIQUE - 7h22, mercredi matin. Gare d'Ham-sur-Heure. Le train omnibus de la ligne 132 Couvin-Charleroi fait retentir sa sirène. Et puis soudain, un vacarme assourdissant fait trembler tout le village. Le convoi vient en effet de percuter un petit car de ramassage scolaire sur le passage à niveau. Le bus transportait cinq enfants handicapés mentaux de 4 à 20 ans venant de l'Institut Médico-Pédagogique de Marcinelle, ainsi que leur accompagnatrice.

« Je suis sorti en pyjama de chez moi pour voir ce qu'il se passait », raconte Jean-Marie Hubert, un riverain. « J'ai vu le bus déchiqueté. Il y avait deux corps éjectés sur l'allée de la Charmille et des enfants qui se trouvaient dans l'épave criaient. Je me suis précipité dans l'autocar et j'ai sorti une petite fille trisomique en sang pour la ramener chez moi et la nettoyer. Elle avait des coupures partout au visage. Une autre jeune fille, un peu plus vieille, avait des éclats de verre dans le dos. Elle hurlait ». 

Selon les premiers éléments recueillis par les secours, le chauffeur du car s'est arrêté sur le chemin du Hameau pour charger des enfants. Afin de permettre un demi-tour plus aisé dans l'allée de la Charmille pour reprendre ensuite la route de Marcinelle, le conducteur avait arrêté son véhicule à proximité du passage à niveau. L'arrière du bus dépassait d'ailleurs sur les voies. 

N'a-t-il pas entendu la sonnerie ? N'a-t-il pas vu la (petite) barrière s'abaisser et sans doute heurter son toit ? Des questions auxquelles les forces de l'ordre ne pourront répondre qu'après son audition. Toujours est-il que le train a percuté le car à l'arrière, l'ouvrant comme une boîte de conserve et lui faisant effectuer une pirouette à 180 degrés au point que son avant a heurté lui aussi le convoi. Il a d'ailleurs été réduit en miettes jusqu‘au pare-brise. 

Suite au choc, l'accompagnatrice et un jeune handicapé de 20 ans ont été éjectés à une dizaine de mètres. Le bus, lui, a été projeté contre les rambardes en béton longeant l'Eau d'Heure. Plusieurs blocs ont été descellés mais par chance, le véhicule n'a pas plongé.

Avertis des faits, les secours se sont déployés. Trois SMUr et au moins cinq ambulances se sont rendues sur place, suivies des pompiers de Charleroi et des services de police. Sur les sept personnes qui se trouvaient dans le car, seul un enfant est sorti indemne. Il a immédiatement été récupéré par sa maman. Un autre petit handicapé, très légèrement touché, a quant à lui quitté l'hôpital en début de matinée. 

Pour le reste, on déplore deux blessés graves, à savoir l'accompagnatrice et le jeune déficient de 20 ans, victime d'un traumatisme crânien. Le chauffeur est également blessé. « Dans le train qui comptait quelque 90 passagers, tout le monde est indemne, y compris le conducteur », explique Véronique Piraux, chargée des relations publiques de la SNCB. « Ces voyageurs ont été transférés dans le convoi suivant. Le train accidenté étant immobilisé, le trafic a été réduit à une seule voie, ce qui a engendré des retards sur la ligne. Vu les dégâts, il devra sans doute être remorqué ».

Vu la gravité des faits, un périmètre de sécurité a été instauré. Le Parquet de Charleroi devait descendre sur les lieux.
 

 
La collision impliquant un minibus transportant des enfants handicapés et le train de la ligne 132 Charleroi-Couvin a fait six blessés dont deux graves. Deux personnes ont été éjectées à une dizaine de mètres du car sous la violence du choc...