GREVES : Les retenues sur salaires seront échelonnées à la SNCF, pas à la RATP
FRANCE - Les retenues sur salaire pour les jours de grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite vont
être échelonnées à la SNCF, mais non à la RATP où elles se feront intégralement sur la paie du mois de décembre, a-t-on appris aujourd'hui auprès des directions d’entreprise.
A la SNCF, les cheminots qui ont fait grève durant cinq jours ou moins vont voir leur paie en décembre amputée proportionnellement. Ceux qui ont fait grève plus de six jours recevront un salaire
amoindri de cinq jours de travail en décembre, et le solde sera retenu en janvier.
Ces dispositions sont la règle à la SNCF, a précisé un porte-parole. La présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac avait affirmé le 20 novembre qu’il «n’y aurait pas de négociation» sur le paiement
des jours de grève car «les jours de grève ne sont pas payés et ne le seront pas».
A la RATP, «comme habituellement» d’après une porte-parole, les jours de grève seront prélevés en une fois sur la paie de décembre.
Au terme d’une dizaine de jours de mobilisation, les grévistes de la SNCF et de la RATP voient leurs salaires amputés respectivement de 540 et 700 euros nets en moyenne, selon des chiffres
recueillis par l’AFP. Les jours de grève ne sont pas payés par les deux entreprises et il est interdit aux agents de poser des jours de RTT ou de vacances sur les jours concernés.
Les jours non travaillés des agents de la RATP seront retenus intégralement sur les salaires de décembre. Pour la SNCF, les retenues seront échelonnées... Maios
dans les deux cas, les salariés grévistes des deux entreprises publics en seront de le poche. 9 Jours de retenue sur la paye pour voir finalement la supression des régimes spéciaux
s'imposer ? ah, c'était bien utile...
NEWS : Alstom lance une coentreprise dédiée à la maintenance ferroviaire en Espagne
ESPAGNE - Alstom et l'opérateur ferroviaire espagnol Renfe annoncent la création d'une coentreprise dans le domaine de la maintenance. Cette société commune, dénommée Irvia
Mantenimiento Ferroviario, sera détenue à 51% par Alstom Transport et à 49% par Renfe. Les membres du conseil d'administration de la nouvelle société seront désignés à parité par Renfe et Alstom.
Le siège social d'Irvia sera situé à Madrid.
S'appuyant sur l'expertise d'Alstom Transport Train Life Services (TLS) et de Renfe-Integria, Irvia fournira des prestations de haute technologie, couvrant la maintenance de matériel roulant
ainsi que la réparation d'équipements électriques et électroniques de puissance de dernière génération.
Dans un premier temps, la nouvelle société assurera la maintenance des trains suburbains Civia, fabriqués dans l'usine Alstom de Santa Perpetua de Mogoda près de Barcelone. Elle effectuera
également l'entretien des trains pendulaires à grande vitesse Alaris assurant la liaison Madrid-Valence, qui sont fabriqués et entretenus par Alstom depuis 1999. Dans un second temps, Renfe et
Alstom prévoient d'étendre les activités d'Irvia à la maintenance d'autres matériels roulants.
Alstom et l'opérateur ferroviaire espagnol Renfe annoncent la création d'une coentreprise dans le domaine de la maintenance. La nouvelle entité
fournira des prestations de haute technologie, couvrant la maintenance de matériel roulant ainsi que la réparation d'équipements électriques et électroniques de puissance de dernière
génération...
CONTRAT : La Deutsche Bahn commande à Alstom 25 trains régionaux Coradia LINT pour un montant de 60 millions d’euros
ALLEMAGNE - Après la RENFE, la DB : L’opérateur ferroviaire allemand Deutsche Bahn Regio AG vient en effet lui aussi de solliciter Alstom en passant une commande portant sur
25 trains régionaux de type Coradia LINT, pour un montant total de près de 60 millions d’euros. Cette commande s’inscrit dans un contrat cadre signé en 2003 entre la Deutsche Bahn et Alstom. Les
trains desserviront la région de Schleswig-Holstein, au nord du pays. Les voitures seront fabriquées dans l’usine Alstom de Salzgitter, en Allemagne. Leur livraison interviendra courant 2009.
Les Coradia LINT 41, trains à moteur diesel composés de 2 voitures, roulent à une vitesse pouvant atteindre 120 kilomètres/heure. Chaque train peut accueillir 126 passagers. Le plancher bas
continu, les palettes mobiles situées à l’entrée des trains et l’intercirculation entre les voitures facilitent l’accès et la circulation à bord du train, notamment pour les personnes à mobilité
réduite. Les trains sont équipés de pictogrammes tactiles pour les personnes malvoyantes, ainsi que de toilettes aménagées pour les passagers handicapés. Ils sont climatisés et dotés de zones
multi-activités.
Depuis le lancement des premiers trains régionaux de la gamme Coradia LINT en 2000, Alstom a vendu près de 400 trains en Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark, à des opérateurs privés et
publics. Produits particulièrement éprouvés et fiables, les Coradia LINT ont parcouru plus de 200 millions de kilomètres en service commercial. En Allemagne, les commandes de la Deutsche Bahn
s’élèvent déjà à 138 Coradia LINT. Ce nouveau contrat confirme sa confiance dans les produits d’Alstom.
L'empire contre-attaque : après les récents succès de son concurrent Bombardier un peu partout en Europe, c'est au tour d'Alstom d'engranger des succès
commerciaux en dehors de l'hexagone. L'industrie ferroviaire ne se porte pas si mal... et pour cause ! le dernier contrat remporté par le constructeur français en Allemagne rapportera la
bagatelle de 60 millions d'euros à l'entreprise...
SOCIAL : Appel à la mobilisation à la SNCF en décembre
FRANCE - Six syndicats de la SNCF ont appelé les cheminots à se mobiliser le 4 décembre prochain, jour de la deuxième
réunion tripartite (Etat-direction-syndicats), afin de “peser“ sur la négociation concernant la réforme de leur régime spécial de retraite. Cette mobilisation prendra la forme de
"rassemblements ou de délégations auprès des directions de régions SNCF, des préfectures et des sous-préfectures" où des "motions unitaires" contre le "refus du contenu de cette réforme" seront
déposées.
Ce n'est donc pas un appel à la grève, comme à la mi-novembre, où les cheminots et les salariés de la RATP sont restés mobilisés pendant 9 jours. Un mouvement qui a fortement perturbé le trafic
de transports de passagers et de marchandises. Les fédérations estiment qu'ainsi, "direction et gouvernement mesureront que les cheminots restent mobilisés et animés de la volonté de peser
sur les négociations en cours afin d'améliorer leurs droits constitutifs à la retraite".
La première des négociations tripartites se tiendra jeudi à la SNCF avec à l'ordre du jour "les mesures salariales et les dispositifs d'accompagnement des carrières". Les parties présentes
aborderont le 4 décembre "le système de décote et l'indexation des pensions". La dernière réunion est prévue le 18 décembre.
Combat d'arrière-garde ? Appel à la mobilisation des syndicats à la SNCF pour faire franchement pression sur la négociation concernant la réforme de leur
régime spécial de retraite... "OK on est passé pour des nouilles pendant 9 jours en faisant croire aux cheminots qu'avec leur mobilisation, on pouvait imposer nos volontés au gouvernement... Bon
d'accord ça n'a pas marché, mais sauvons l'honneur : faisons croire aux français qu'on peut encore influer sur quelque chose..."
NOSTALGIE : L'adieu aux wagons-lits à la SNCF
FRANCE - La fin des wagons-lits a sonné ! Ces cabines composées de "vrais" lits et de lavabos individuels vont être
supprimées. Il en reste dix aujourd'hui en France, sur Paris-Briançon, Paris-Vintimille (Italie) et Luxembourg-Nice, et elles seront remplacées par des voitures-couchettes à partir du 9
décembre.
La SNCF explique que l'offre wagon-lit, "ne répond pas tout à fait à la demande des clients", qui précise que ces voitures ont un taux de remplissage "inférieur à 25%". "De plus, le
matériel, qui date de 1970, arrive en fin de vie", précise-t-on.
A partir du 9 décembre, seuls circuleront des Lunéa proposant soit des compartiments à quatre couchettes en première classe (170 euros pour Paris-Nice)) ou six en seconde (110 euros), soit des
sièges inclinables (environ 75 euros en seconde sur Paris-Briançon). Il s'agit de trains de nuit SNCF rénovés qui circulent depuis 2004.
Le sénateur des Hautes-Alpes Pierre Bernard-Reymond (UMP) a jugé "regrettable de devoir constater la disparition" des wagons-lits qui "bénéficiaient encore d'une demande très importante".
Exit, les wagons-lits : Les derniers unités circulant en France vont être remplacés par des voitures-couchettes rénovées à partir
du 9 décembre, car l'offre de "wagon-lit" "ne répond pas tout à fait à la demande des clients", a indiqué la SNCF. Une disparition "regrettable" pour le sénateur des Hautes-Alpes, Pierre
Bernard-Reymond....et pour les nostalgiques de ces voitures si particulières.
NEWS : Un arrêt du Conseil d'Etat prive la SNCB de machinistes
BELGIQUE - Une décision administrative jette le trouble en Belgique : La SNCB et les autres entreprises belges actives dans le secteur
ferroviaire ne pourront plus engager de conducteurs de trains à partir du 23 janvier prochain puisqu'il n'y a aucun institut de formation reconnu. Les autorités ne pourront dès lors plus délivrer
de brevets à partir de cette date. Cette situation est la conséquence d'un arrêt du Conseil d'Etat, annonce mercredi le journal "De Tijd".
L'arrêt suspend un arrêté royal donnant à la SNCB le monopole en matière de formation des conducteurs de trains. Cet arrêté royal était dénoncé par le concurrent privé de la SNCB, Dillen & Le
Jeune Cargo (DLC), qui formait ses machinistes dans sa propre école. Plus aucun institut n'est dès lors reconnu en Belgique. Les conducteurs ayant obtenu leur brevet à l'étranger ne peuvent de
surcroît pas travailler sur le sol belge.
La mise en place d'un nouveau gouvernement est essentielle pour sortir de cette impasse. Un nouvel arrêté royal déterminant les conditions de reconnaissance des instituts de formation, doit en
effet être approuvé. Espérons donc que Flammands et wallons se mettront d'accord sur un gouvernement d'ici là...
Non non, ce n'est pas une histoire belge... La SNCB ne pourra plus engager de conducteurs de train à partir du 23 janvier. Motif ? Il n'y a aucun institut de
formation reconnu ! Pire : Les conducteurs ayant obtenu leur brevet à l'étranger ne pourront non plus pas travailler sur le sol belge. Beau mic-mac en perspective...
ACTU : Vingt-deux millions d'euros investis au triage de Somain dans le Nord
FRANCE - Afin de pouvoir faire face à la concurrence grandissante d'autres opérateurs, la SNCF a décidé de moderniser son secteur fret. Elle crée trois hubs alimentés par plus
de trente plateformes régionales. Dans le Nord - Pas-de-Calais, cela concerne notamment le triage de Somain. Mais ces changements prévus provoquent à la fois des interrogations du côté des élus
locaux que des membres du personnel. D'où la réunion d'information organisée vendredi soir au Centre historique minier de Lewarde, en présence de Jeanine Marquaille, conseillère régionale en
charge du dossier, et de deux hauts responsables de la SNCF fret, MM. Verschelde et Boudoussier.
L'occasion pour ce dernier de rappeler en préambule que la modernisation était déjà en cours, puisque 2 millions d'euros ont déjà été investis dans la régénération du site. Et que celle-ci allait
se poursuivre. Il s'agit notamment d'électrifier certaines voies, afin d'éviter de devoir recourir à des motrices diesel, pour les mouvements de trains d'accroître le nombre de voies de triage de
créer des bretelles là où il en manque et améliorer le système actuel de freinage des wagons. Car, ici, ils descendent d'un point à un autre par leur propre gravité.
Tout ceci n'est évidemment pas simple à réaliser. Et, côté personnel, cette modernisation passe également par des suppressions de postes (25 environ, sur un total avoisinant les 500). Il s'agit
en fait pour la SNCF de se donner les moyens de créer ce qu'elle a baptisé le haut débit ferroviaire, en référence à celui d'Internet. But de l'opération : améliorer les délais, offrir un
acheminement plus fiable pour pouvoir rester compétitif. Et, si possible, reprendre des parts de marché aux concurrents, aussi bien les autres opérateurs que la route.
Mais cette mutation passe aussi par des fermetures de gares ou de certains embranchements. Là encore pour des questions de rentabilité. Se pose notamment le problème de ce qu'on appelle en jargon
SNCF les wagons isolés. C'est-à-dire ceux que certains petits clients remplissent et qu'il faut aller chercher, parfois à grand prix. D'où l'idée d'opérer des regroupements au départ, lorsque
cela est possible, ou de proposer des solutions alternatives à ces clients.
Mais il est clair qu'en courtes distances, la SNCF ne peut lutter contre les camions. Parmi les nombreuses interrogations soulevées, citons celles du maire de Somain. Il aurait souhaité être
informé plus en amont et être associé au projet... Mais il salue les investissements prévus. D'autres questions, venant de membres du personnel SNCF, ont porté sur les problèmes de sécurité
incendie du site. Ils doivent être pris en compte.
Dans le cadre de la réorganisation du fret SNCF, le triage de Somain va bénéficier d'une importante modernisation : Vingt-deux millions d'euros vont y être
investis...
CONTRATS : Bombardier S'offre la Belgique
BELGIQUE - Bombardier Transport a reçu une autre commande importante de locomotives d’un client privé, Angel Trains cette fois-ci, qui est une entreprise de location
paneuropéenne, pour 35 locomotives Bombardier "TRAXX". Cette dernière commande de locomotives MS (multisystème) est une option d’un contrat-cadre conclu
en mars 2005. Ajoutant les cinq locomotives TRAXX commandées initialement, Angel Trains loue à présent 40 motrices de ce type à B‑Cargo, la division marchandises de la
Société nationale des chemins de fer belges (SNCB).
Par la même occasion, la SNCB a retenu Bombardier pour assurer la maintenance des 40 locomotives TRAXX durant les dix prochaines années. Ce contrat couvre à la fois la
maintenance préventive et corrective, la planification des travaux et la fourniture de toutes les pièces de rechange. La particularité de ce contrat de location, réside sur le fait que la
SNCB loue les locomotives auprès d’Angel Trains, alors que Bombardier Transport les fournit et en assurera la maintenance. Ces travaux se feront dans un atelier de la SNCB avec ses propres
employés, sous la responsabilité et selon les instructions de Bombardier Transport.
La valeur totale du contrat pour 40 locomotives (y compris la commande initiale de 5 locomotives TRAXX) et du contrat de maintenance s’élève à environ
175 millions d’euros. Ces 40 locomotives électriques seront exploitées pour le service transfrontalier entre l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique et les Pays-Bas. La stratégie de plate-forme
de la famille de véhicules TRAXX, grâce à une proportion élevée de composants communs, permet une exploitation particulièrement économique partout en Europe. La
construction modulaire facilite l’adaptation de leur configuration finale en fonction des secteurs où elles seront utilisées et des infrastructures.
L’assemblage final des locomotives multisystèmes se fera à l’usine de Bombardier à Kassel. Les caisses seront fabriquées à l’usine de Bombardier à Wrocław, en Pologne, et les bogies, à Siegen.
Les locomotives seront propulsées par le convertisseur de puissance BOMBARDIER* MITRAC* réputépour sa fiabilité et son efficacité énergétique. Le système de contrôle sophistiqué
MITRAC TCMS permet une puissance de traction sûre, sécuritaire et des plus rentables.
Marc Descheemaecker, chef de la direction de la SNCB, se félicite de ce partenariat : « Nous sommes heureux de faire affaire avec deux entreprises, Bombardier Transport et Angel Trains, qui
ont fait preuve d’un grand savoir-faire. Nous nous réjouissons à l’avance à la perspective de leur soutien actif au cours des 18 prochains mois, période de mise en service de ce parc important.
Cet investissement aidera B-Cargo à se tourner vers les marchés internationaux et à jouer un rôle actif dans les activités commerciales croissantes qui découleront des activités portuaires dans
les années à venir. »
Haydn Abbott, directeur général, Angel Trains Group, a accueilli ce contrat avec le commentaire suivant : « Avec des bureaux à Anvers, il est naturel que notre plus important contrat à
ce jour vienne d’un client belge, la SNCB, avec qui nous sommes ravis d’avoir transformé un récent - et modeste - contrat en une relation à long terme. De concert avec Bombardier, nous avons
proposé une combinaison gagnante de services souples et professionnels, à prix concurrentiel, transformant du même coup la philosophie d’approvisionnement d’une importante société publique de
chemins de fer. »
Edmund Schlummer, président, Locomotives, Bombardier Transport, a dit : « Nous sommes très heureux qu’un autre pays ait choisi nos locomotives TRAXX pour son parc principal
de véhicules de traction de marchandises. Nous sommes également satisfaits de notre partenariat fructueux et soutenu avec Angel Trains. En tout, Angel Trains a commandé 195 locomotives de la
plate-forme TRAXX pour Angel Trains Cargo, son entreprise de location de locomotives à l’échelle européenne. »
Laurent Troger, vice-président, Services, Europe continentale, Bombardier Transport, a commenté : « Cette commande est un très bel exemple de l’engagement de Bombardier envers son client.
Grâce à son savoir-faire et à ses compétences pointues, Bombardier à la capacité d'assurer la maintenance des équipements de matériel roulant de manière à prolonger leur cycle de
vie. »
Et 2 de plus : Bombardier remporte de beaux contrats en Belgique avec tout d'abord un accord de maintenance de dix ans pour le parc de
locomotives de la SNCB, et un contrat pour la fourniture de 35 locomotive à la compagnie Angel Trains. Ouf... Belle entrée de cash pour le canadien...
JUSTICE : le Conseil de la Concurrence blanchit Eurostar sur la liaison Paris / Londres
EUROSTAR - Le Conseil de la Concurrence a conclu qu'Eurostar "n'a pas eu
de comportement prédateur visant à éliminer la concurrence", dans une décision du 26 novembre. British Airways avait saisi le Conseil le 18 novembre 2004 d'une plainte pour abus de position
dominante mettant en cause la SNCF et Eurostar Group Ltd sur le marché du transport de personnes entre Paris et Londres.
Dans sa saisine, British Airways soutenait que, sur la route Paris-Londres, Eurostar pratiquait, d'une part, des prix anormalement bas ne lui permettant pas de couvrir ses coûts (tarifs dits
"prédateurs") et mettait, d'autre part, en oeuvre une politique de saturation de ses capacités dans le but de l'évincer de ce marché. Selon elle, cette politique commerciale était financée par
des subventions que la SNCF, du fait de son monopole sur le réseau ferroviaire français, était en mesure de verser à sa filiale déficitaire Eurostar (mécanisme dit de subventions croisées).
Le Conseil a estimé que la politique commerciale n'était pas prédatrice et que le dossier "n'apporte pas la preuve d'une perturbation du marché par l'usage de subventions croisées au sein de la
SNCF", car si les compagnies aériennes ont, en effet, perdu des parts de marché, le marché lui-même a très fortement augmenté du fait des services nouveaux apportés par Eurostar.
Eurostar, compagnie Prédatrice ? ben non. Le conseille de la concurrence a débouté la compagnie British Airways de son action en justice. raison invoquée : le
marché Transmanche a très fortement augmenté du fait des services nouveaux apportés par Eurostar. Eh ouais...
ACQUISITIONS : Les locomotives TRAXX s'introduisent dans le corridor Allemagne-Autriche-Hongrie
ALLEMAGNE / AUTRICHE / HONGRIE - Bombardier a annoncé aujourd'hui avoir reçu une commande de CBRail visant 15 locomotives pour marchandises
TRAXX. Dix de ces locomotives seront équipées du système ETCS Niveau 2.
CBRail est une entreprise de location de matériel roulant qui fournit à ses clients des contrats de location-exploitation souples et concurrentiels, mais pratiques, pour des locomotives et des
trains de voyageurs sur le marché ferroviaire européen. La commande actuelle, combinaison de locomotives TRAXX AC (courant alternatif) et MS (multisystème), est évaluée à environ 57 millions
d'euros Les nouvelles locomotives électriques seront exploitées pour le trafic transfrontalier sur diverses liaisons en Europe. Cinq locomotives sont prévues pour le corridor
Allemagne-Autriche-Hongrie, cinq autres pour le corridor Allemagne-Autriche-Suisse et Italie, et les cinq dernières seront utilisées entre l'Autriche, l'Allemagne, la Belgique et les
Pays-Bas.
L'assemblage final des locomotives multisystème et à courant alternatif sera fait à l'usine de Bombardier à Kassel. Les caisses seront fabriquées à l'usine de Bombardier à Wroclaw, en Pologne,
les bogies à Siegen et les systèmes de propulsion et de contrôle, ainsi que l'équipement de traction, dans les usines allemandes à Mannheim et à Hennigsdorf. Les locomotives seront propulsées par
le système Bombardier "MITRAC", qui offre une fiabilité et une efficacité énergétique éprouvées. MITRAC est l'équipement de propulsion et de contrôle préféré de clients dans le monde entier et il
a été choisi pour équiper plus de 3 200 locomotives.
Depuis 2006, CBRail a acheté un total de 61 locomotives de la famille TRAXX pour le transport de marchandises partout en Europe. " Nous sommes fiers que CBRail ait choisi de nouveau Bombardier et
la plate-forme de locomotives TRAXX pour le transport de marchandises fiable et économique, a déclaré Edmund Schlummer, président, Locomotives, Bombardier Transport. Je félicite CBRail de sa
détermination à ouvrir de nouveaux marchés dans des corridors stratégiques. "
Herman van der Linden, directeur général, CBRail s.à.r.l., a pour sa part déclaré : " Nous sommes heureux de réitérer notre confiance à l'égard de Bombardier Transport et de la plate-forme de
locomotives TRAXX. Cette commande supplémentaire nous permettra de répondre encore mieux à la demande accrue du marché et consolidera davantage notre relation avec Bombardier. "
Elles sont partout ! les locomotives Bombardier Traxx circuleront désormais sur le corridor Allemagne-Autriche-Hongrie,
mais aussi vers la Suisse, en Italie, en Belgique et vers Pays-Bas. ça roule...