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PASSION-TRAINS

NEWS : Les mécaniciens du train de travaux fou n'avaient aucune chance de le stopper

31 Mai 2006 , Rédigé par Edicom / Associated Press Publié dans #FLASH INFO

 SUISSE - Les employés n'avaient aucune chance d'arrêter le train fou de la compagnie BLS il y a deux semaines près de Thoune. Les seuls freins qui fonctionnaient, ceux de la locomotive, n'étaient pas assez puissants pour stopper le convoi, selon les résultats intermédiaires de l'enquête présentés lundi. Reste à savoir notamment pourquoi l'un des mécaniciens a annoncé «freins bons» à la radio avant le départ.

En deux endroits, les freins n'étaient pas raccordés correctement, a expliqué Markus Beer, du Bureau d'enquête sur les accidents de trains et de bateau. Il ne restait donc plus que les freins de la locomotive pour tenter de ralentir le convoi de 300 tonnes dans sa course dans le Kandertal.

Un témoin a précisé que les roues du véhicule tracteur produisaient des étincelles au passage du convoi à Spiez - preuve que le frein électrique était enclenché - mais qu'aucun effet de freinage n'était visible sous les wagons du convoi.

Reste notamment à savoir pourquoi l'un des mécaniciens a confirmé l'essai de freins avant le départ de Frutigen en annonçant par radio «freins bons». Les analyses toxicologiques pratiquées sur les corps des victimes se sont révélées négatives. Au moment de l'accident, aucune des victimes n'était sous l'influence de l'alcool et aucun indice de la présence de médicaments ou de drogues n'a été décelé.

Des éclaircissements concernant les prescriptions en matière de temps de repos sont en cours. Selon Mathias Tromp, patron des BLS, il est possible qu'elles n'aient pas été complètement respectées dans l'un des cas. Il a à nouveau défendu la décision de tenter d'arrêter le train en le menant contre un autre convoi à Dürrenast. C'était à ses yeux la meilleure solution possible.

Le train de chantier s'était emballé le 17 mai dernier dans le Kandertal et n'a plus pu être stoppé. Il avait finalement été dirigé contre un autre convoi de chantier arrêté à Dürrenast. Lors de la collision à environ 89 km/h, deux mécaniciens et un machiniste ont trouvé la mort.

 

Les mécaniciens du train fou n'avaient aucune chance de le stopper : selon les dernières conclusions de l'enquête en cours, les seuls freins qui fonctionnaient n'étaient pas assez puissants pour stopper le convoi...

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