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PASSION-TRAINS

LGV : Doutes sur les LGV Montpellier-Perpignan et Provence

6 Février 2011 , Rédigé par midilibre.com Publié dans #ACTU

Logo-RFF.jpg FRANCE - Ce dimanche sera paraphé à Montpellier un protocole d’étape pour le financement de la ligne nouvelle du contournement de Nîmes et Montpellier. Cette signature survient à point : le colossal programme de construction du Grenelle laisse élus et professionnels perplexes, les caisses étant vides et le réseau ferré classique à bout de souffle : RFF manque d’argent même pour entretenir les voies anciennes (17 % d’impasse budgétaire).

 

Le projet de Schéma national des Infrastructures de Transport (Snit) confirme 2 000 km d’ici 2020, puis 2 500 km par la suite. Total : cent milliards d’euros ! tout simplement Pharaonique. La ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, néanmoins, rassure : « On demande des participations aux collectivités territoriales, parce que ça leur permet de se développer. » Mais le cas de la LGV Tours-Bordeaux donne à réfléchir. Le financement de ce projet de 7,8 mds € n’est pas bouclé après des mois de négociations.

 

Les collectivités commencent à dire qu’elles ne pourront pas suivre, tandis qu’un appel au privé menace d’une forte hausse du prix des billets. Quant à RFF, gestionnaire des voies, il ne peut plus s’endetter que si les investissements sont rentables. Ce qui ne semble souvent plus le cas.

 

Du coup, on entend qu’une partie des projets ne seront jamais réalisés. Maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP), glisse qu'« il n’y aura peut-être jamais de LGV » Marseille-Nice. Il est vrai qu’avec ses collègues il a choisi l’option la plus chère à... 15 milliards d’euros. « Ce programme de LGV, c’est comme si on construisait de nouvelles ailes à un château dont on n’aurait pas les moyens de refaire les toitures », note un cadre de la SNCF. François Fillon, lui, refuse que l’on sacrifie le réseau existant aux LGV.

 

En Languedoc, ce doute vise bien sûr la future LGV Montpellier-Perpignan. Là encore, c’est l’option la plus chère qui a été choisie, fret et très grande vitesse : 5 à 6 milliards d’euros. Phasable... ou infaisable ?

 

 

LGV trop chères ? sans doute pour les collectivités territoriales qui trouvent l'addition plutôt salée, RFF n'étant plus en mesure de mettre la main à la poche pour financer les projet.  mais la ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet rassure les inquiets: "On demande des participations aux collectivités territoriales, parce que ça leur permet de se développer. " Mouais.... à voir...

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C
<br /> <br /> Madame la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet devrait savoir que les LGV n'ont jamais apporté de développement<br /> économique aux villes moyennes (cf. Vendôme, Le Creusot, etc.). Les LGV renforcent les métropoles et affaiblit les autres par "effet d'aspirateur". Curieuse façon d'envisager le "désenclavement"<br /> des territoires. Ce prétendu désenclavement n'est qu'un argument mensonger destiné à obtenir le financement de ces grands projets par les territoires traversés qui n'en tireront aucun avantage<br /> (cf. le Lot-et-Garonne avec la ville moyenne d'Agen). Un peu de sagesse en commençant par entretenir, moderniser et sécuriser les voies existantes.<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br />   Je partage ce point de vue.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Eric <br /> <br /> <br /> <br />