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PASSION-TRAINS

NEWS : caténaire arraché sur 700 mètres sur la ligne TGV Bordeaux-Handaye

26 Septembre 2005 , Rédigé par Eric Publié dans #FLASH INFO

 FRANCE - Perturbations samedi sur la ligne TGV Bordeaux-Hendaye et plus particulièrement au niveau de Saint-Geours de Maremne entre Dax et Saint-Vincent-de-Tyrosse dans le sud des Landes... Un caténaire a été arraché sur 700 m par le pantographe de la motrice d'un train de marchandise circulant dans le sens Bordeaux-Hendaye.

L'incident s'est produit très exactement à 8 h 38 et n'a fait aucun blessé. Toutefois, les dégâts sont très importants et ont entraîné de nombreux retards sur tous les convois. Dans un premier temps, les trains ont été détournés par Bayonne Puyoo. Sur une seule voie, le trafic a pu être rétabli vers 11 h 30. Les travaux de réparation ont été immédiatement entrepris, mais des retards de 30 mn ont persisté jusqu'à samedi 15 h 30, heure à laquelle la circulation a été rétablie normalement.

Les travaux vont toutefois se poursuivre dans les jours qui viennent. Le trafic ne devrait cependant pas être perturbé.

CHIFFRES : Publications des résultats du premier semestre 2005 à la SNCB

24 Septembre 2005 , Rédigé par Eric Publié dans #CHIFFRES

 BELGIQUE - Cette fois, c'est fait : Les Comités de Direction des trois entreprises du Groupe SNCB ont approuvé leurs résultats semestriels. Ces résultats montrent clairement que l’utilisation du train a le vent en poupe. Une importante croissance du nombre de voyageurs combinée à une meilleure gestion des coûts ont contribué à de meilleurs résultats. Le résultat opérationnel (EBITDA) pour le Groupe SNCB devient positif et atteint les 77,6 millions d’euros contre un résultat négatif de 41,9 millions d’euros au cours de la même période l’année passée. Si on tient compte d’éléments comme les charges financières, les amortissements, les provisions et les résultats exceptionnels, on arrive à un résultat négatif de 62,6 millions d’euros, contre un résultat négatif de 81,5 millions au cours de la même période l’an passé, ce qui constitue une amélioration de 18,9 millions d’euros. Ce résultat ne constitue pas une préfiguration du résultat pour l’ensemble de l’année comptable. Ainsi, au cours du second semestre, les coûts de personnel, entre autres, croîtront suite à des engagements et à l’indexation des salaires. Les résultats semestriels seront soumis à l’approbation des Conseils d’Administration des trois entreprises dans les semaines à venir.

L’amélioration du résultat consolidé du Groupe SNCB provient en grande partie d’une hausse du chiffre d’affaires relatif aux activités de transport de la SNCB, cette croissance est aussi due à une baisse des coûts de personnel pour l’ensemble du Groupe SNCB et à une légère augmentation de l’intervention de l’Etat.
 
En matière de transport intérieur de voyageurs, la SNCB enregistre une hausse du chiffre d’affaires de 9,8%. C’est la conséquence de l’accroissement de 6,7% du nombre de voyageurs-km et d’une hausse limitée des tarifs. La ponctualité s’est maintenue à un très haut niveau au cours de la première moitié de l’année. Plus de 95% des trains sont arrivés à l’heure (conformément aux normes du contrat de gestion). La satisfaction de la clientèle continue à progresser selon le plus récent sondage réalisé par le bureau Ipsos. La satisfaction générale a augmenté pour atteindre les 7,50/10 (7,36/10 en 2004) et, à nouveau, c’est le service offert par le personnel de la SNCB qui obtient la meilleure note. La propreté dans les trains (6,68/10) mérite plus d’attention et les prix (6,84/10) obtiennent également un faible score.
Sur le plan du trafic international aussi, les chiffres sont positifs. Le chiffre d’affaires croît de 8,6%, principalement suite à une forte hausse du nombre de voyageurs à bord des trains à grande vitesse. Bien que moins spectaculaire, on constate également une croissance de 5,4% du chiffre d’affaires du transport de marchandises.
 
Au cours de la première moitié de l’année, les coûts de personnel pour l’ensemble du Groupe ont diminué de 2,8%. Cette baisse est la conséquence de la diminution de 4,7% du nombre de collaborateurs. D’un autre côté, le coût unitaire par collaborateur a augmenté de 2,3%. Cet accroissement est principalement dû à l’influence d’une indexation. La baisse des coûts de personnel ne va pas se poursuivre au cours du second semestre, suite à l’influence des recrutements programmés et de l’indexation. En date du 1er juillet, le Groupe comptait 38 145 collaborateurs.
 
Le paysage ferroviaire belge a été profondément réformé au cours des derniers mois. C’est ainsi que, pour se conformer aux directives européennes, le Groupe SNCB a été scindé en trois : la SNCB-Holding, la SNCB et Infrabel. Par la suite, les contrats de gestion – qui définissent clairement les missions de chacune des entreprises – ont été conclus. Enfin, la SNCB-Holding a procédé à une augmentation de capital de 230 millions d’euros en faveur de la SNCB, pour permettre à celle-ci de se développer afin de bénéficier d’une base financière saine avec à l’esprit un futur environnement concurrentiel.
En ce qui concerne la SNCB-Holding (la société faîtière du Groupe SNCB), Le résultat net du Holding affiche un déficit de 18,4 millions d’euros. Cette perte est à imputer principalement aux charges financières qui ont été supportées par l’entreprise. Sur le plan opérationnel, le Holding a réussi à dégager un boni d’exploitation brut (EBITDA) de 52,7 millions d’euros et un résultat d’exploitation positif (EBIT) de 40,7 millions d’euros.
 
Le résultat de la SNCB (la société anonyme belge de droit public qui garantit l’exploitation et la commercialisation de services de transports ferroviaires national et international de voyageurs et de marchandises) s’est soldé au premier semestre 2005 par une perte de 66,6 millions d’euros. Sur des bases comparables et dans le même périmètre d’activités, ce déficit peut être estimé pour 2004 à 120,6 millions d’euros. Le déficit a donc été réduit à la SNCB de plus de 45% au cours du premier semestre 2005.
 
Cette évolution favorable est due à la forte augmentation du chiffre d’affaires et à une bonne gestion des coûts. Pour les secteurs Voyageurs et fret réunis, le chiffre d’affaires s’élève à 499,3 millions d’euros (hors compensations de l’Etat), soit 7,9 % de plus qu’en 2004.
 
Le cash flow opérationnel (EBITDA) est de -34 millions d’euros, soit 10,5 millions d’euros de mieux que le budget, ce qui est dû bien sûr à l’augmentation des recettes, mais aussi à la maîtrise des coûts. Le nombre de voyageurs-km en trafic intérieur atteint 3862 millions et augmente ainsi de 6,7% par rapport à 2004, pour un chiffre d’affaires de 216,6 millions d’euros, en hausse de 9,8 % par rapport à l’année dernière.
Le trafic international de voyageurs, avec 675,4 millions de voyageurs-km,  progresse de 4,9% en 2005 tandis que le chiffre d’affaires s’établit à 110,8 millions d’euros (+8,6% par rapport à 2004).
 
le trafic marchandises a pour sa part progressé de 0,9 % et atteint, pour les six premiers mois de cette année, 29,94 millions de tonnes. Le chiffre d’affaires dans ce secteur s’élève à 171,9 millions d’euros, soit 5,4% de plus qu’en 2004.
 
Enfin pour Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure du réseau ferroviaire belge, la branche a enregistré pendant ses six premiers mois d’activités un résultat opérationnel positif de 28 millions d’euros sur un chiffre d’affaires réalisé de 571 millions d’euros.
 
Des résultats globalement satisfaisants donc, mais ces bonnes prestations des trois entreprises ne peuvent cependant pas être utilisées comme une préfiguration des résultats pour l’ensemble de l’année comptable 2005. Des précisions concernant des opérations internes au Groupe, les coûts de personnel en augmentation et d’autres corrections influenceront défavorablement le résultat de la seconde moitié de l’année.
 
 

Publication des résultats du premier semestre 2005  à la SNCB : Une reprise s’annonce mais la prudence est de mise pour la seconde moitié de l'année...

NEWS : Une brigade des transports bientôt sur les rails en PACA

24 Septembre 2005 , Rédigé par Eric Publié dans #FLASH INFO

 FRANCE - Voici une nouvelle qui va ravir un bon nombre d'usagers de la SNCF en région Provence-Alpes-Côte d'Azur : le service régional de sécurisation des transports en commun de la région PACA verra effet le jour dès lundi prochain. Basé dans des locaux ultramodernes de la gare Saint-Charles à Marseille, il est né de la volonté gouvernementale de ne pas cantonner à la seule région parisienne la politique de sécurité des transports.

Plus d’une centaine d’hommes « jeunes et tous volontaires », selon leur hiérarchie, ont été placés sous les ordres de Pierre Carton, directeur départemental de la sécurité publique. Dans un premier temps, ils vont patrouiller dans les trains régionaux d’Avignon à Nice, avec des horaires adaptés aux trains considérés comme étant « chauds », y compris ceux circulant la nuit. Dirigés par un commandant de police et un capitaine, ces gardiens de la paix ont reçu une formation spécifique au rail. Ils disposent d’une arme de poing et du fameux Tonfa, un bâton de défense.

Ces effectifs sont ajoutés à la présence de la police ferroviaire. Le but est de mieux coordonner des actions avec la police aux frontières, qui disposait d’unités chargées de repérer notamment les clandestins dans les trains. A Marseille existe aussi depuis très longtemps l’unité de surveillance des transports en commun, opérant notamment dans les bus urbains et le métro. Elle est désormais intégrée au nouveau dispositif.

Création d'une brigade des transport en PACA : "Don't be afraid ladies and gentlemen, this is the french police"

NEWS : La ligne Paris Beauvais encore perturbée

24 Septembre 2005 , Rédigé par Eric Publié dans #FLASH INFO

 FRANCE - Hier matin, pour la deuxième fois en deux jours, un train s'est à nouveau retrouvé bloqué sous le fameux tunnel du Coudray-sur-Thelle, piégeant dans la pénombre une centaine de passagers. Et comme hier, c'est le déclenchement intentionnel du système d'alarme qui est à l'origine de cette immobilisation.

Il est vrai que les passagers du train de 6 h 57 au départ de Paris-Nord ont particulièrement joué de malchance. Avant l'incident du tunnel, vers 7 h 40, le train avait déjà pris un retard important en gare de Bornel - Belle-Eglise en raison d'une altercation entre 2 voyageurs sur le quai. Plusieurs coups avaient été échangés, nécessitant l'intervention musclée des gendarmes et des agents de sécurité de la SNCF.

Une fois reparti, ce train a donc connu une seconde mésaventure dans le passage du Coudray. Alors qu'il s'était immobilisé pendant près d'une heure mercredi matin, il est resté, hier, 10 minutes.
Mais contrairement à la première fois, un des auteurs a pu être interpellé. Grâce aux témoignages de voyageurs, un mineur de 16 ans domicilié à Méru a été appréhendé en gare de Beauvais par la police. Placé en garde à vue, le jeune individu, scolarisé au lycée professionnel Jean-Baptiste-Corot, a dans un premier temps nié les faits, mais 7 passagers ont été auditionnés et tous ont mis en évidence sa culpabilité.

Laissé libre à l'issue de sa garde à vue, il a été remis à ses parents et subira dans les prochains jours un rappel à la loi devant le procureur de la République. Il devra également indemniser la SNCF qui a porté plainte pour le préjudice subi.

Les investigations de la police ont permis d'interpeller hier midi une autre personne soupçonnée pour sa part d'être à l'origine du premier arrêt de mercredi matin. Il s'agit d'une Méruvienne de 16 ans qui à l'issue de son audition a reconnu les faits. Devant les policiers, la jeune fille a justifié son acte en disant que plusieurs jeunes se bagarraient à l'intérieur du train au moment des faits. Par peur, elle aurait alors déclenché l'alarme.

C'est pourtant pas compliqué ! ne tirez le signal d'alarme que si c'est vraiment nécessaire - Pour un petit rappel en vidéo avec les excellentes pub sécurité du Transilien signées Mathieu Kassovitz,  cliquez ici

ACTU : Future extension de l'offre ferroviaire en Suisse

24 Septembre 2005 , Rédigé par Eric Publié dans #ACTU

 SUISSE - La confédération helvétique aimerait améliorer progressivement l’offre de ses transports publics. L’extension sera financée par les ressources résiduelles du fonds FTP. L’Office fédéral des transports  part du principe que six à sept milliards de francs suisses seront encore disponibles entre 2013 et 2030. Le montant de la somme dépendra notamment, en fin de compte, de l’évolution des coûts de la NLFA.

Les propositions d’utilisation des ressources sont formulées actuellement dans le cadre du programme «Futur développement des projets ferroviaires» (ZEB). Le groupe de planification comprend des représentants de l’OFT et des CFF.

A la demande du parlement fédéral, il présentera ses propositions durant l’été 2006. Les grands projets FTP en suspens (RAIL 2000, NLFA et LGV) seront inclus dans la planification. Les besoins du trafic voyageurs longues distances, du trafic régional et du trafic marchandises seront pris en considération.

Le groupe de planification est chargé de déterminer les secteurs où le potentiel du marché et les manques de capacité des transports publics sont les plus grands. L’infrastructure ferroviaire sera développée dans les segments où il est urgent de le faire en raison des futures améliorations de l’offre. Vu la précarité du cadre financier, il y a lieu de renoncer à de grands projets.

Le projet ZEB vise à améliorer progressivement tous les deux à quatre ans l’offre du trafic voyageurs et marchandises. Les chemins de fer poursuivront ainsi la philosophie de RAIL 2000 qui a prévu une extension de l’horaire en 1997, en 2001 et en 2004. Le programme ZEB, construit sous une forme modulaire, améliorera l’offre dans toute la Suisse.

Grâce à sa construction modulaire et à son échelonnement en petites étapes, ZEB déroge à la planification initiale de la deuxième étape de RAIL 2000, qui orientait fortement l’offre sur les futurs aménagements de l’infrastructure ferroviaire jusqu’en 2022. La planification révisée de l’offre repose sur l’horaire actuel, mais elle englobe déjà le tunnel de base du Lötschberg qui sera mis en service en 2007. Le tunnel de base du St-Gothard et les extensions déjà décidées par le parlement fédéral en vue d’améliorer les raccordements au réseau ferroviaire à grande vitesse servent aussi à la planification globale.

Dans le trafic voyageurs, ZEB table sur la première étape de RAIL 2000. L’offre actuelle sera complétée et mieux interconnectée. Par analogie avec Zurich, Bâle et Berne, d’autres gares seront progressivement transformées en nœuds complets. Cela permettra des correspondances dans toutes les directions à l’heure pleine et à la demie heure. Sur l’axe est-ouest, des liaisons plus rapides traversant le Plateau et longeant le Pied du Jura renforceront la position du rail sur le marché des transports. Il est aussi prévu d’étoffer l’offre sur les lignes très fréquentées.

Grâce au tunnel de base du St-Gothard, il sera possible d’écouler plus rapidement le trafic transalpin et d’optimiser l’horaire cadencé. L’objectif est de coordonner dès le début les aménagements du trafic longues distances avec le trafic régional et de créer ainsi les marges de manœuvre possibles.

Les modules de développement de l’infrastructure ferroviaire tiennent compte, dès le début, des besoins du trafic marchandises. La capacité ferroviaire supplémentaire permet la croissance et garantit des améliorations systématiques de la qualité de l’offre. Davantage de capacité, des lignes plus rapides et un chemin de fer à faible déclivité à travers les Alpes, tout cela crée les conditions favorables à une plus grande productivité et, partant, le transfert du trafic de la route vers le rail. La planification de la future offre du trafic marchandises repose aussi sur l’horaire actuel. Le ZEB doit garantir son développement dans les régions déjà fortement mises à contribution et améliorer encore les réseaux actuels de la clientèle.

Projet de développement des transports publics en Suisse - La SBB / CFF première bénéficiaire !

ACTU : ALSTOM remporte un contrat de trains régionaux en Allemagne

24 Septembre 2005 , Rédigé par Eric Publié dans #ACTU

 ALLEMAGNE - On vient de l'apprendre : la compagnie FAHMA (Fahrzeugmanagement Region Frankfurt RheinMain GmbH), société de leasing de trains régionaux circulant dans la région de Francfort, a confié à ALSTOM un contrat de plus de 27 millions d’euros pour la livraison de 10 trains CORADIA LINT 41.

Les trains CORADIA LINT 41 sont des automoteurs diesel légers et innovants conçus pour le transport ferroviaire régional à 120 km/h. La commande de ces rames s’inscrit dans le cadre du programme de l’exploitant, visant à moderniser le réseau Taunus et d’accroître sa capacité. Les trains CORADIA LINT 41 circuleront sur les lignes Francfort – Königstein et Francfort – Friedrichsdorf – Brandoberndorf, dans la région de Francfort.

Fabriqués dans l’usine d’ALSTOM à Salzgitter en Allemagne, les trains CORADIA LINT de FAHMA seront mis en service à la fin de l’année 2006, et seront les premiers automoteurs diesel équipés d’un filtre à particules visant à réduire les émissions en particules. Les moteurs, conçus initialement pour respecter la norme EURO III, ont évolués pour satisfaire les exigences européennes les plus récentes en matière d’émission de gaz et de particules polluants (phase IIIa). Associés aux filtres à particules, ils anticipent les futures directives européennes sur les émissions de gaz et de particules polluants, qui seront encore plus sévères. Les nouveaux trains CORADIA LINT entrent ainsi dans la catégorie des automoteurs diesel les plus respectueux de l’environnement en Europe.

En plus de l’aspect protection de l’environnement, les nouveaux trains sont aussi très confortables. Une rampe pour fauteuil roulant et d’autres aménagements tels que des boutons poussoirs d’appel individuel, un système d’interphonie d’urgence, des panneaux indicateurs de destination à l’intérieur des voitures et des mains courantes spéciales pour les malvoyants au niveau des portes d’accès, sont autant d’aménagements qui facilitent les voyages.

L’emmarchement entre le quai et le train est comblé par un système spécial qui permet à tous les passagers de pénétrer dans les voitures commodément depuis le quai. Des toilettes pour personnes à mobilité réduite sont aménagées dans l’une des grandes zones polyvalentes. Avec une hauteur de plancher de 780 mm, ces zones à plancher bas représentent environ 60 % de la voiture. Les espaces polyvalents peuvent recevoir 12 bicyclettes. Des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation modernes complète les équipements.

Autre innovation et pas des moindres, le système de surveillance vidéo intérieur qui permet au conducteur de voir ce qui se passe à l’intérieur du train sur un écran installé dans sa cabine de conduite, à l'exemple des navettes Eurotunnel sur la liaison Transmanche.

Depuis sa première livraison en 2000, le train CORADIA LINT est devenu l’un des plus appréciés en Europe du Nord. A ce jour, ALSTOM a vendu 307 trains CORADIA LINT en Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark.

 

Nouveau contrat pour ALSTOM : le groupe FAHMA commande 10 rames CORADIA LINT 41

CHIFFRES : Forte hausse des résultats de la SNCF au premier semestre 2005

23 Septembre 2005 , Rédigé par Eric Publié dans #CHIFFRES

 FRANCE - La SNCF vient d'annoncer une forte hausse de ses résultats au premier semestre qui s'explique par une plus-value de cession exceptionnelle, mais également par la réduction des pertes de l'activité de fret.

Dans un communiqué, l'opérateur ferroviaire public a précisé que la deuxième partie de l'année devrait "confirmer la progression des performances du groupe dans la perspective du financement sain de ses investissements sur ressources propres".

La SNCF a souligné que la forte croissance de son bénéfice net  (à  613 millions contre 42 millions un an plus tôt) s'expliquait en grande partie par un résultat exceptionnel positif de 520 millions d'euros, provenant pour l'essentiel de la cession de 40% de la Shem (Société hydroélectrique du Midi) au groupe Suez.

Cette cession, a souligné la SNCF, permet d'alimenter la contribution de l'opérateur ferroviaire national au financement du "plan fret 2006". Ce plan, qui doit permettre à cette activité déficitaire depuis plusieurs années de renouer avec la rentabilité fin 2006, est financé à hauteur de 700 millions d'euros par la SNCF et à 800 millions par l'Etat.

Le bénéfice courant de la SNCF s'est donc établi à 134 millions d'euros au premier semestre contre deux millions il y a un an, le résultat d'exploitation progressant de son côté de 88,5% à 288 millions d'euros et le chiffre d'affaires de 2,6% à 10,479 milliards.L'amélioration du bénéfice courant s'explique pour plus d'un tiers par une diminution de la perte de la branche fret, ramenée à -100 millions d'euros contre -159 millions au premier semestre 2004. Le chiffre d'affaires de la branche fret s'est établi à 3,4 milliards d'euros (-0,7% à périmètre constant).

"La branche demeure néanmoins confrontée à des enjeux difficiles. (Elle) doit faire face à une conjoncture commerciale peu favorable, à des mouvements sociaux à la SNCF et dans d'autres entreprises ferroviaires en Europe et à la réorganisation en profondeur de son appareil de production", a souligné la SNCF.

Pour la deuxième partie de l'année, la SNCF prévoit donc de se concentrer sur plusieurs chantiers : la réussite du plan fret, sa capacité à résister à une conjoncture peu favorable et une gestion optimale des grands travaux d'infrastructure, en particulier celui du TGV Est.

L'entreprise nationale note  cependant que si l'évolution du coût de l'essence semble avoir des effets positifs sur le trafic, les coûts énergétiques, que ce soient ceux de l'électricité pour les transporteurs ferroviaires ou du gasoil pour l'ensemble du groupe, demeureront un sujet d'attention majeure par leurs effets sur l'augmentation des coûts de production qu'ils vont entraîner au second semestre et l'année prochaine.

Pour sa part, la branche voyageurs France Europe, qui "doit faire face à des investissements de développement massifs, notamment pour préparer le TGV Est", a vu son chiffre d'affaires progresser de 8%¨à périmètre comparable à 2,9 milliards d'euros, pour un résultat courant en hausse de 57% à 239 millions d'euros, et ce malgré une activité Corail qui "demeure déficitaire". La SNCF a toutefois souligné que cette branche restait sous la menace de "la concurrence des compagnies aériennes à bas coûts et d'un marché du tourisme atone".

La branche transport public, qui comprend, elle, les TER (Trains express régionaux), a vu ses ventes progresser de 4,6% à périmètre comparable, à 2,7 milliards d'euros avec un résultat courant de 36 millions d'euros.

Enfin, le chiffre d'affaires de la branche infrastructures est resté stable à 2,1 milliards tandis que sa perte courante s'est aggravée légèrement à -119 millions d'euros, contre -110 millions il y a un an. L'endettement net s'est établi à 5,8 milliards d'euros au 30 juin 2005, contre 7,5 milliards il y a un an.

Résultats en forte hausse au premier semestre et réduction des pertes liées à l'activité Fret... La SNCF enfin sur la bonne voie ?

NEWS : La SNCB recrute

23 Septembre 2005 , Rédigé par Eric Publié dans #FLASH INFO

 BELGIQUE - La SNCB va recruter au cours des prochains mois. Elle est en effet à la recherche de 129 conducteurs et de 235 accompagnateurs de train, et espère ainsi pouvoir engager ce personnel avant la fin de cette année, a indiqué le porte-parole des chemins de fer belges, Jochem Goovaerts, dans les quotidiens de la presse flamande «De Standaard», «Het Nieuwsblad» et «Het Volk»

En 2004, la société n'avait presque pas engagé de conducteurs. Il y a deux ans, l'ancien administrateur délégué de la SNCB, Karel Vinck, avait en effet décidé de diminuer drastiquement le nombre de cheminots. Le personnel était inférieur à 40000 personnes fin 2004 et à la fin de cette année, il sera de 38000.... Il était donc temps de réagir. Avis aux amateurs, donc...

Aaaaaaaaah le prestige de l'uniforme... Conducteurs ou accompagnateurs de train, la SNCB recrute : profitez-en !

NEWS : La ligne ferroviaire Vienne-Budapest équipée selon la norme ETCS

23 Septembre 2005 , Rédigé par Eric Publié dans #FLASH INFO

   AUTRICHE / HONGRIE - Les groupes français Alcatel et allemand Siemens ont annoncés hier avoir équipé les 247 kms de la première ligne ferroviaire transfrontalière basée sur la norme européenne ETCS (European Train Control System), reliant les villes de Vienne en Autriche et de Budapest en Hongrie.

Inauguré aujourd'hui, le projet fait partie du programme européen de normalisation de la signalisation ferroviaire, activement soutenu par la Commission européenne.

Dans un communiqué, Alcatel souligne avoir fourni des équipements de voie à MAV, la société hongroise des chemins de fers, ainsi qu'à son homologue autrichien, l'ÖBB.

Les systèmes ETCS assurent la transmission des informations entre la voie et les trains sur toute la longueur de la ligne, permettant ainsi de calculer et de contrôler en permanence la vitesse maximale autorisée... un dossier à suivre très prochainement sur passion-trains.

 

Vers un système de signalisation unifié en Europe - La ligne Vienne-Budapest, premier tronçon transfrontalier équipé selon la norme ETCS

NEWS : Fronde des usagers dans les transports publics en Ile-de-France

23 Septembre 2005 , Rédigé par Eric Publié dans #FLASH INFO

 FRANCE - Hier soir, les usagers de la ligne Paris-Montereau (77) ont ouvert le bal d’une série de manifestations à venir contre les déficiences des transports publics en Ile-de-France. Ils étaient environ 300 rassemblés dans la gare de Lyon pour protester contre le retour, depuis juin, des vieilles rames en inox, les « p’tits gris », sur les lignes SNCF du sud de la Seine-et-Marne. Elus et associations réclament le retour des trains à deux étages, ainsi qu’une diminution de 50 % du prix de la Carte orange, en l’attente de matériel neuf. D’autres manifestations seront organisées, a prévenu le député-maire de Montereau, Yves Jégo, « si ces demandes ne sont pas satisfaites ».

Elus, usagers et syndicats remettront ça dès demain, à 14h00, au départ de la gare Montparnasse. Cette fois, ils protesteront contre les conditions de la décentralisation du Syndicat des transports d’Ile-de-France. Depuis le 1er juillet, le Stif est en effet démuni de conseil d’administration, ses nouveaux membres ayant décidé de refuser d’assumer leurs fonctions « sans les garanties financières suffisantes de l’Etat ».

La CGT-Cheminots, premier syndicat de la SNCF, compte se joindre au mouvement. Yves Boutry, administrateur de l’Association des usagers des transports d’Ile-de-France, rappelle que « l’âge moyen du matériel roulant en Ile-de-France est de 27 ans. C’est beaucoup trop. Certes la région est maître d’oeuvre, mais l’Etat doit mettre la main à la poche. » D’autres groupements d’usagers mécontents, comme la Fédération des usagers des transports, vont dénoncer « la situation des RER C et D, leurs retards et pannes à répétition »

Rame Z5300 ("P'tit gris") de la SNCF - ouverture des portes difficile (mais possible en cours de trajet !), vibrations et secousses désagréables, pannes fréquentes, système de chauffage inadapté et confort des sièges plutot spartiate, piètres performances en accélération et freinage... bref : un condensé de la technologie ferroviaire des années 60-70... encore en service aujourd'hui sur les lignes C et D du RER.