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PASSION-TRAINS

RETARD : Un train de secours pour le TER bondé resté à quai à Seclin

2 Octobre 2011 , Rédigé par Lavoixdunord.fr Publié dans #FLASH INFO

 logo SNCF FRANCE - Vendredi matin, en gare de Seclin, le contrôleur a empêché le TER de 8 h 07 de partir vers Lille, tant les rames étaient bondées. « C'est une mesure de sécurité, explique-t-on du côté de la SNCF.

 

Cette situation découle de la suppression du TER assurant la liaison Saint-Quentin - Lille. Les voyageurs se sont rabattus sur le train suivant qui desservait toutes les gares du parcours. Ce qui, fatalement, a augmenté la charge. » Un train a été rapatrié par le service d'astreinte pour répartir les voyageurs dans les deux rames. Le contrôleur a alors demandé aux voyageurs du premier train de redescendre pour attendre le second convoi mais personne n'a voulu quitter la rame.Le train de secours est arrivé 15 minutes plus tard.

 

Cette mésaventure a fait pester les usagers qui dénoncent des retards récurrents, et des rames trop souvent surchargées sur cette ligne. Une pétition recueillant plus d'une trentaine de signatures a d'ailleurs été adressée à la SNCF et à la Région. « La SNCF va proposer des nouveaux horaires et promet trois trains en l'espace d'une demi-heure. Elle n'est déjà pas capable d'en faire passer deux à l'heure. On se demande comment ce sera possible », témoigne Valérie Tredez, une usagère en colère.

 

 

Le TER de 8 h 07 pour Lille était particulièrement chargé ce vendredi... conséquence, un train qui ne part pas et 15 minutes de retard pour tout le monde. Bah, à y regarder de très près, on pouvait encore caser une centaine de tête de bétail...hum... pardon, de personnes...

 

TRANSMANCHE : L'UE critique le manque de concurrence dans les services du tunnel sous la Manche

2 Octobre 2011 , Rédigé par Lemonde.fr Publié dans #ACTU

LogoEurotunnel t logo Eurostar EUROTUNNEL - La Commission européenne a annoncé, jeudi 29 septembre, qu'elle avait lancé des procédures d'infraction contre la France et le Royaume-Uni en raison du manque de concurrence dans les services ferroviaires utilisant le tunnel sous la Manche.

 

Paris et Londres "n'ont pas mis en œuvre la législation visant à ouvrir le marché des services ferroviaires sur la liaison fixe sous la Manche", souligne la Commission. Elle pointe notamment "le manque d'indépendance du gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire de la liaison fixe transmanche". Elle relève aussi "la mise en œuvre insuffisante des dispositions du premier paquet ferroviaire concernant la tarification de l'accès aux voies, l'autorité de régulation indépendante et la répartition des capacités".

 

Ce premier paquet ferroviaire sur la libéralisation du rail en Europe avait notamment pour objectif de garantir l'indépendance du gestionnaire de l'infrastructure, une tarification non discriminatoire de l'accès aux voies et la création d'une autorité de régulation indépendante, rappelle la Commission.

 

Les Etats disposent de deux mois pour donner suite à ces lettres de mise en demeure. Faute de réponse satisfaisante, "de nouvelles mesures seront prises à leur encontre", avertit la Commission. L'étape suivante est l'envoi d'un avis motivé, avant une éventuelle saisine de la Cour de justice européenne.

 

La compagnie allemande Deutsche Bahn a annoncé le 12 juillet qu'elle avait déposé une demande officielle d'autorisation pour emprunter le tunnel, jusqu'ici chasse gardée d'Eurostar, filiale à 55 % de la SNCF. Il appartient désormais à la Commission intergouvernementale (CIG), organisme franco-britannique chargé de la sécurité de l'infrastructure, de lui délivrer ou non une licence d'exploitation.

 

 

Le tunnel sous la Manche, une chasse gardée pour un opérateur ferroviaire priviliégié ? c'est ce que pense l'union européenne qui a annoncé, jeudi 29 septembre avoir lancé des procédures d'infraction contre la France et le Royaume-Uni en raison du manque de concurrence dans les services ferroviaires utilisant le tunnel... Si l'europe s'en mêle, ça va chier.

REFORME : Vers la mort du statut de cheminot ?

2 Octobre 2011 , Rédigé par Lefigaro.fr Publié dans #FLASH INFO

logo SNCF FRANCE - Les syndicats Unsa et CFDT ont dénoncé mardi dernier la volonté du gouvernement de faire évoluer le statut des agents de la SNCF dans la perspective de l'ouverture à la concurrence du transport régional, la CFDT parlant d'une "mort programmée" et l'Unsa d'une "stigmatisation des cheminots". Dans un communiqué, "l'Unsa-cheminots constate un emballement des déclarations à la presse de certains ministres ces derniers jours stigmatisant le régime spécial des cheminots et notamment le statut".

 

Le 2e syndicat de la SNCF a demandé à être reçu en urgence par la direction de l'entreprise pour "un éclaircissement sur les attaques contre notre statut". Egalement dans un communiqué, la Fgaac-CFDT révèle que la ministre des Transports Nathalie Kosciusko-Morizet a chargé fin août le Conseil d'Etat d'une mission sur "l'évolution du régime applicable à l'opérateur historique (la SNCF) en matière de durée du travail".

 

La Fgaac-CFDT dit "se poser la question de l'utilité de cette mission alors que se déroulent les assises du ferroviaire", lancées mi-septembre et qui doivent produire des préconisations en janvier.

MATERIEL : Les CFF inaugurent leur nouveau train à deux étages

2 Octobre 2011 , Rédigé par TSR.ch / Diego B. Publié dans #FLASH INFO

logo-sbb.gif SUISSE - Les CFF ont inauguré debut septembre à Zurich leurs nouvelles rames destinées aux trains régionaux à deux étages. Le "Duplex Regio" circulera dès décembre sur le réseau de RER zurichois. La Suisse romande verra la première rame entrer en service dès début 2012 entre Lausanne et Genève.

 

Le trajet inaugural du nouveau "Duplex Regio" a eu lieu en présence des autorités zurichoises. La maire de la ville Corinne Mauch a baptisé la première rame du nom de "Ville de Zurich". Les nouveaux trains, construits par l'entreprise thurgovienne Stadler Rail, sont moins gourmands en énergie et offrent plus de place pour les passagers, soulignent les CFF et les transports publics zurichois ZVV dans un communiqué.

 

L'entrée de la nouvelle rame dispose en outre de davantage d'espace pour les poussettes et les bagages. Et l'intérieur du train a pu être élargi grâce à un nouveau concept de ventilation, qui permet de libérer de la place. Le couloir central est ainsi un peu plus large.

 

Les CFF ont investi 700 millions de francs suisses pour 45 compositions qui circuleront comme RegioExpress notamment dans l'arc lémanique. Par ailleurs, 29 rames seront mises en service sur le réseau de RER zurichois pour un coût de 600 millions de francs suisses.

 

Des rames flambant neuves pour le trafic régional. [Keystone]

 

Tout nouveau, tout beau : 45 compositions de trains à double étages flambant neuves circuleront comme regioExpress dans l'arce lémanique en Suisse dès le mois de décembre 2011 ; ça roule aux CFF...

RESEAU : Le train sifflera-t-il trois fois en Aspe ?

2 Octobre 2011 , Rédigé par Sudouest.fr / Guy D. Publié dans #REPORTAGE

Logo-RFF.jpg FRANCE - N'y allons pas par quatre chemins, il n'y en a qu'un : la nationale 134. La vallée d'Aspe offre un des plus beaux paysages qui soient. En ce coin, le temps n'a pas d'emprise sur la beauté figée des Pyrénées, souvent embrumées et qui ont l'air de fumer. Au comptage démographique, ils ne sont plus que 2 700 habitants à profiter d'un spectacle qui a fini par les blaser.

 

On s'habitue à tout. Y compris à ces centaines de camions qui traversent les villages chargés quasi exclusivement de maïs Euralis. Même « l'Indien » Éric Pétetin, qui vient de revenir du côté de Cette-Eygun après des années de jardinage municipal à Bègles, ne mène plus ce genre de combat. Il tente juste de subsister en ne se laissant pas déloger avec sa communauté pacifiste et antimondialiste. Sa Goutte d'eau, toujours à l'emplacement de l'ancienne gare, ne fait plus déborder le vase. « Indignation totale », la revendication à la mode, affichée sur une large banderole, n'est pas de lui.

 

Barrière numéro 55, entre Sarrance et Bedous, à l'endroit précis où s'annonce le col d'Ichère. Ariette, l'ancienne garde, est toujours là dans la minuscule maison qui fut son lieu de travail. Pendant trente-cinq ans, elle a vu passer les trains. Puis plus rien. Elle s'y est habituée et s'est mise à espérer les revoir un jour. Mais le temps court contre son âge qui a pris de l'avance. « Cela me ferait plaisir et je ne suis pas la seule. Nous sommes fatigués d'attendre mais je continue à débroussailler la voie. »

 

La lassitude prend aussi la forme de la résignation du côté d'Accous, au lieu dit l'Estanguet. De ce promontoire, Anna Lacoste, qui tenait l'auberge de ses parents, se trouvait aux premières loges lors du déraillement de 1970 qui détruisit le pont et coûta la vie au « Canfranc ». « J'ai entendu le train agoniser. On attend toujours le train du génie qui devait venir réparer. » On en est toujours là. Des arbres, aujourd'hui trentenaires, ont poussé dans l'écartement des voies. L'auberge du temps des diligences a tiré sa révérence. À l'intérieur, Anna n'a rien changé.  « Le problème, c'est que personne n'est vraiment contre le retour du train, mais personne n'est réellement pour. C'est l'indifférence générale. Moi, j'ai assisté à l'enterrement de première classe du dernier train de marchandises le 30 mai 1980. Nous étions une petite dizaine. Un bouquet de fleurs avait été posé sur le tampon de l'automotrice. La vallée amplifiait les sifflements du train. C'était déchirant », se souvient François Rebillard, secrétaire du Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc (Creloc). L'association Poil à gratter mène la bataille depuis 1986. « Il y a des avancées. Des accords ont été passés entre RFF (Réseau ferré de France), l'État et la Région. Mais pour nous, cela ne va jamais assez vite. Il faudrait au moins des signes de bonne volonté avec des travaux préliminaires. Cela avait été le cas en 2008 avec le débroussaillage des voies mais depuis, elles sont à nouveau sous les ronces. »

 

Avenue de la Gare à Bedous. S'il n'y a plus de trains, la ruelle en pente douce a gardé son nom. Une famille loue à RFF l'emplacement de cette belle bâtisse en pierre au toit d'ardoise caractéristique. La SNCF a de son côté transformé en gîte les dépendances, pour le plus grand bonheur de son comité d'entreprise. À quelques pas de là, Louis répare sa vieille voiture. Il est arrivé en vallée d'Aspe, l'année où le train de marchandises a cessé de fonctionner. Juste le temps pour lui d'en voir passer quelques-uns du côté de Pont-Suzon.  « Je n'ai jamais compris pourquoi ils avaient abandonné la ligne. À l'époque, il y avait des centrales électriques. Ils se sont juste contentés de dire que le transformateur d'Urdos n'était pas assez puissant. » Lui prendrait bien le train pour ses déplacements mais il doit se contenter du bus, service qu'est obligée de maintenir la SNCF suite aux accords internationaux passés. « Ici, le mot désenclavement est dans toutes les bouches mais pas dans les têtes. Il y a un potentiel, notamment touristique, mais l'absence de clairvoyance est flagrante. Nous sommes à côté de nos pompes car nous avons peur de tout ce qui vient de l'extérieur. Et donc rien ne se passe », poursuit Louis qui s'occupe de l'entretien du réseau local des chemins.

 

Il veut bien croire au retour du train dans cette haute vallée qui s'est un peu revitalisée. Elle est devenue pour beaucoup une cité-dortoir du vallon. « Pour l'instant, je ne vois que les effets d'annonce pour le train. Jusqu'à Bedous, je veux bien y croire mais la suite est un grand mystère. Il y a beaucoup d'ouvrages d'art et le tunnel juste avant les Forges-d'Abel ne sera pas une mince affaire. On a détruit les viaducs pour laisser passer les camions et maintenant il faudrait les refaire ou creuser sous la route… J'aimerais juste un peu plus de cohérence. »

 

Techniquement, il se dit qu'en trois ans maximum, la ligne jusqu'à Canfranc pourrait être terminée. En avril dernier, même la ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a trouvé le dossier crédible. Mais ce train-là a pris du retard. C'est endémique en vallée d'Aspe.

 

 La voie ferrée du côté de Bedous. PHOTO Guillaume bonnaud

 

Abandonnée en 1970 pour les passagers puis en 1980 pour le fret, la ligne veut revivre en Aspe. Mais il y aura du travail : des arbres de trente ans entre les rails, ça fait désordre...